4e de couverture

E03 - Catherine Beauchemin-Pinard: La santé ne se résume pas à un chiffre sur la balance

Jocelyne Sema Season 2 Episode 3

Le chemin vers une relation saine avec notre corps et notre alimentation est parsemé d'obstacles, de mythes et de pressions sociales. Catherine Beauchemin-Pinard, médaillée olympique de bronze en judo aux Jeux de Tokyo, nous invite dans une conversation captivante à repenser fondamentalement notre approche de la nutrition et du poids.

À travers son parcours personnel, Catherine partage avec une honnêteté désarmante ses propres luttes contre les troubles alimentaires qu'elle a développés en essayant de maintenir un poids de compétition artificiellement bas. "Ton poids stable, c'est comme un ballon sur l'eau," nous explique-t-elle avec une analogie saisissante. "Les diètes restrictives? C'est comme enfoncer ce ballon qui remonte ensuite plus haut qu'avant." Cette vision transforme notre compréhension des régimes yo-yo et de leurs effets destructeurs.

La judoka démystifie plusieurs croyances tenaces autour de la nutrition : non, tous les gras ne sont pas mauvais; non, les détox ne sont pas nécessaires; oui, les glucides sont essentiels pour les athlètes. Son message le plus puissant reste peut-être cette inversion fondamentale de perspective : "Il faut manger pour avoir l'énergie de courir, et non courir pour mériter de manger." Catherine nous rappelle que chaque corps est différent et mérite une approche personnalisée - il n'existe pas de recette miracle qui fonctionne pour tous.

Découvrez dans cet épisode pourquoi la performance optimale, tant sportive que dans la vie quotidienne, commence par le respect de soi et de ses besoins nutritionnels uniques. Si vous avez déjà lutté avec votre image corporelle ou si vous cherchez à établir une relation plus saine avec la nourriture, cette conversation pourrait transformer votre vision du bien-être. Partagez votre expérience avec nous et rejoignez cette réflexion essentielle sur ce que signifie véritablement nourrir son corps.


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4e de couverture


Speaker 1:

Il faut que tu ailles de l'énergie. Donc, il faut que tu manges pour être capable de courir. Et non, je vais aller courir pour m'irriter de manger. Tu vas remanger pour refaire le plein, pour être capable de te réentraîner.

Speaker 2:

Catherine Beauchemin-Pinard n'est pas seulement une médaillée olympique, c'est une chasseuse de mythes en mission. Dans son livre Nourrir son corps, catherine parle ouvertement des vraies difficultés liées au contrôle du poids en judo et de sa lutte contre les troubles alimentaires. Sa plus grande leçon La santé ne se résume pas à un chiffre sur la balance. Catherine prône une approche équilibrée Nourrir à la fois le corps et l'esprit, pas seulement courir après une apparence. Le message est simple Écoutez votre corps et cherchez à vous sentir bien dans votre peau, parce que la vraie performance commence par le respect de soi.

Speaker 1:

Ton poids stable, ton poids sain, c'est comme de l'eau. Pis, quand tu prends un ballon sur de l'eau, il flotte, pis il va avec les vagues, pis il augmente un petit peu, descend un petit peu. Si t'essayes d'avoir un poids sous ton poids stable, ben c'est comme quand le ballon tu l'enfonce dans l'eau. Quand tu lâches le ballon, il sort de l'eau, il pop plus loin. C'est ça que ça fait, les diètes restrictives et le yo-yo. Ton poids, il manque plus haut encore que ton poids qui était sain avant. La diète est au gène Juste, des protéines, des légumes et du gras, parce que ton corps va changer ça en glucides. Mais pourquoi tu travailles ton corps comme ça, pourquoi tu ne donnes pas des glucides directement, pourquoi il faut que ton corps soit capable de changer la protéine en glucides? pour que tu sois capable de l'avoir, pour pouvoir t'entraîner? Le chemin est long.

Speaker 3:

Alors, bonjour et bienvenue sur 4e de couverture. Je suis avec Catherine Beauchemin-Pinard. Bonjour, catherine, bonjour. Alors, comme vous le savez tous, catherine, c'est une judoka olympique canadienne avec plusieurs, plusieurs médailles. Elle a été médaillée de bronze aux Jeux de Tokyo en 2020 et elle sort justement. en juin dernier, elle a obtenu une médaille d'argent aux Jeux mondiaux. Catégorie moins de 63 kilos, c'est ça, oui. Catégorie moins de 63 kilos, c'est ça, oui, à plein. Donc, on l'accueille aujourd'hui, en plus de son palmarès impressionnant, on l'accueille aussi pour son livre, qu'elle a écrit il n'y a pas longtemps, qui s'appelle Nourrir son corps. Oh, c'est beau, ça, c'est beau. J'ai toujours prêché de moi. Alors, catherine, la première question que j'ai envie de te poser tout de suite, c'est qu'est-ce qui t'a motivée à écrire? C'est quand même particulier qu'un judoka, un sportif de haut niveau, écrive un livre. Qu'est-ce qui t'a motivée à écrire et pourquoi ce livre-là?

Speaker 1:

La motivation de partager mon histoire puis d'essayer en fait, au début, c'était d'inspirer le monde. Au début, en 2016,. C'est où l'idée a émergé. Je faisais beaucoup de diète pour mon sport, pour faire la catégorie de poids 57 kilos. Dans ce temps-là, j'ai vraiment joué à aider le monde à faire leur poids, parce que je voyais beaucoup de monde qui avait de la misère à faire leur poids et qui n'avait pas tant d'imagination sur les recettes à faire. Puis, avec le temps, je suis quand même contente de ne pas l'avoir publié dans ce temps-là, parce qu'avec le temps, j'ai plus tourné ce livre-là, pas tant pour aider le monde à faire leur poids mais oui, en même temps mais plus pour sensibiliser aux problèmes alimentaires que ça peut créer les pertes de poids ou vouloir perdre du poids à tout prix. pourquoi, en fait, on veut perdre du poids tout le temps? C'est comme sociétal. Il faut tout le temps perdre du poids, il faut tout le temps être plus mince.

Speaker 1:

Mais à la fin de la journée, des fois, je suis comme OK, t'as peut-être un petit surplus, mais je sais pas, ton corps marche bien, t'es en santé, t'as aucun problème de santé. C'est quoi? ça va t'amener dans ta vie à faire une diète? Tu veux juste être plus malheureuse. Ce n'est pas parce que tu auras un corps plus mince que tu vas être plus heureuse. C'est un peu tout ça qui va t'amener à vouloir l'écrire.

Speaker 3:

Justement, je me dis dans les sports comme le judo, la boxe, où vraiment, c'est par catégorie, est-ce que vous avez cette pression-là? J'ai entendu des histoires folles, comme, par exemple, il y a des boxeurs qui, les deux jours, trois jours avant, ne complètent aucune eau, ou ils boivent juste de l'eau juste pour perdre, je ne sais pas moi, cinq livres, dix livres, pour pouvoir avoir le poids requis pour la catégorie Au moment où il doit faire son match. Est-ce qu'au judo il y a ces contraintes-là? Est-ce que c'est aussi drastique?

Speaker 1:

Ça dépend du sport. En sport, il y a beaucoup de. Ça dépend combien de fois par année que tu dois faire le poids. Généralement, moins de fois que tu fais le poids par année, plus que ça peut être drastique De toute façon si tu le fasses à tous les mois. C'est pas soutenable de faire des grosses pertes de poids drastiques à tous les mois. Mais si, admettons, comme la MMA, ils font un ou deux combats par année, là tu vois qu'ils font des pertes de poids inimaginables. Mais c'est pas très sain. J'ai sensibilisé, mais j'en parle.

Speaker 1:

Je pense qu'on n'a pas tant le choix de faire un peu de hydratation, parce que c'est impossible d'arriver à un poids fixe à une heure sans vraiment jouer avec ton eau, à moins que tu descendes en dessous de la galerie de poids et que tu t'assures d'être en dessous du poids la journée avant, même à ça dépendant de ce que tu manges, ce que tu bois, surtout les fées. Avec les hormones, c'est dur d'arriver à une heure précise, à un poids précis À un certain point. Tu n'as pas le choix de jouer avec l'eau pour, justement, t'assurer de ça. Mais il y a une façon que tu peux le faire sainement, ou de la plus saine possible, sans que ça l'affecte, ta performance. C'est ça que je dis beaucoup à la fin de la journée.

Speaker 1:

Il y a beaucoup de monde qui font des galeries de poids parce que c'est comme, je vais être plus mince, je vais être plus musclée pour cette galerie de poids-là, donc je vais être plus forte. Mais si tu te tues à faire une perte de poids la veille, c Pas bien, pas bien la journée de ta compétition, c'est quoi le but? Ça sert à rien. Le but, c'est de performer. Finalement, je dis oui, l'hydratation, c'est pas idéal, mais je pense qu'on n'a pas le choix, mais il y a juste un milieu à trouver. Tu fais une hydratation pour faire ton poids, mais le but ultime, à la fin de la journée, c'est que le lendemain, tu te sens bien pour te battre pour ta compétition. Si ça marche pas et le lendemain tu performes pas, il y a un problème à quelque part.

Speaker 3:

Est-ce que tu as eu des retours par rapport au livre que tu as écrit? Justement, tu disais que tu voulais comment dire? faire comprendre au monde que, à la fin de la journée, si tu te sens à l'aise avec ton poids, tu n'es pas obligée de te stresser de toujours vouloir entrer dans les critères prédéfinis par whatever. Est-ce que tu as eu des retours de tes proches, des gens autour de toi? Qu'est-ce qu'ils pensent de ton livre?

Speaker 1:

Ma mère a dit que c'est une Bible. Elle a dit que c'est une bible pour les athlètes qui veulent faire une catégorie de poids. C'est vrai. j'ai mis beaucoup, beaucoup de temps là-dedans. Je l'ai fait vérifier par une hystériniste. Donc, c'est vraiment Moi, je décris mon histoire et ma vision par rapport aux pertes de poids.

Speaker 1:

J'ai eu beaucoup de bons commentaires, surtout dans le monde du judo, parce que c'est avec eux que je suis le plus proche par rapport à comment c'est bon de sensibiliser les jeunes. Puis, souvent, les parents surtout, ils me disent Ah, tu sais, nous, on a beau leur dire que ça, c'est pas bon, ça c'est pas bon, mais quand on a une histoire à leur raconter, ou qui ont un modèle, puis ils peuvent voir comme ah oui, là ça fait plus secret pour eux, puis ils comprennent plus les dangers des pertes de poids, puis de faire attention. Donc, je pense que c'est surtout ce point-là que moi, je voulais amener la sensibilisation par rapport à ça. puis, comment amener à essayer qu'on ait des pertes de poids saines dans un sport à catégorie de poids, parce que je l'ai vu beaucoup avec les années que des fois, on perd des athlètes juste à cause de la catégorie de poids, juste à cause qu'ils ne sont plus capables de faire un poids.

Speaker 1:

Mais je suis comme si ça, ça aurait été pris en charge avant, on aurait des athlètes. qui sera, ce qui aurait été au haut niveau? je ne sais pas, je ne peux pas savoir. Il aurait fini le sport en aimant encore le sport. Exact, il n'y a pas des gens qui partent du sport et qui ne l'aiment plus à cause qu'ils attachent leurs problèmes alimentaires, qui ont été créés dans ce sport-là, à cause des pertes de poids. C'est des fois un peu triste. C'est surtout ça que je voulais prévenir.

Speaker 3:

Toi, tu as toujours été moins de 63 kilos. Est-ce qu'il y a eu des moments dans ta carrière où ça a changé, où tu as voulu toi-même faire une autre catégorie?

Speaker 1:

J'étais 57 kilos plus jeune. Je l'ai raconté dans mon livre. J'étais 57 kilos plus jeune. Après ça, j'ai fait un peu de boulimie parce que j'avais des personnes qui voulaient essayer de contrôler ma diète. Ma réponse à ça, ça a été de faire ah bien, le monde ne contrôlerait pas ma diète si je suis plus légère. Fait que je voulais manger tout ce que je voulais. Fait que, pour manger tout ce que je voulais, je ne voulais pas que mon poids monte, j'ai commencé à faire de la boulimie. Donc, tout ça, ça n'a pas duré trop longtemps. Je te dirais que mon coach l'a détecté assez rapidement. Il m'a fait monter de catégorie de poids. Par la suite, je suis restée 63 kilos quelques bonnes années quand j'étais jeune, mais après ça, j'étais quand même vraiment légère. Ou quand j'étais jeune, mais après ça, j'étais quand même vraiment légère, ou légère Pour les 63 kilos dans ce temps-là. Donc, j'ai décidé de redescendre 57 kilos.

Speaker 1:

Puis, j'ai passé 3-4 ans Oui, 4 ans 57 kilos, jusqu'au jeu de Rio en 2016. Puis, ça allait quand même correctement. Il y avait des hauts, des bas. Le pire, je pense, c'était l'effet yo-yo. Au début, c'est facile de faire le poids, ça allait bien. Là, tu as fait une fois, deux fois, trois fois, à chaque fois que c'est de plus en plus dur, ta réaction? moi, j'avais des problèmes avec le binge eating.

Speaker 1:

Oh oui, oui. Quand tu te prives parce que c'est ça qu'on faisait pour une perte de foi, on se prive, on se prive. Il n'y a pas juste la déshydratation, il y a la privation aussi avant de nourriture. Quand tu commences à qualifier certains aliments de bons ou mauvais, ça ne fait pas de sens non plus. Chaque aliment peut apporter des choses différentes. Tu peux pas qualifier un aliment de bon ou de mauvais. Il a pas été méchant toi.

Speaker 3:

Ça, ça arrive très souvent. par exemple parce que moi dans ma tête, quand j'entends sucre, non, c'est comme non, c'est pas bon».

Speaker 1:

C'est l'exception. c'est pas bonre, Oui, ok, si tu en prends une quantité énorme, c'est pas bon, mais si tu restes dans le raisonnable, c'est correct. Ton cerveau, il aime ça. le sucre, ça dépend de quelle quantité, quel type, avec quoi. Des fois, il y a des gens qui sont comme ah, des pommes ou des fruits, c'est plein de sucre. C'est pas du sucre comme du sucre blanc. Ça vient avec des vitamines, ça vient. Une pomme, ça équivaut à une cuillère de sucre. je pense. C'est clair que la pomme va plus te remplir, même si c'est du sucre, versus la cuillère à soupe de sucre blanc. Il y a des choses qui sont à repenser par rapport à ça. Mais pour revenir à ça, finalement, avec tous les effets yo-yo de mon poids, j'ai fini par développer justement un problème alimentaire de ce côté-là Après les Jeux de Rio en 2016,. quand je m'étais vraiment privée beaucoup avant les Jeux de Rio, puis qu'après ça, ça a explosé.

Speaker 1:

J'ai pris comme 10 kilos en très peu de temps. Puis j'ai essayé de rester 57 kilos. J'allais reperdre ce 10 kilos-là, mais là ça a été. Je l'appelle même dans mon livre c'était comme l'enfer. Le problème alimentaire, de penser c'est pas juste les actions, mais c'est de penser la place que ça prend dans ta tête. Je pensais à la nourriture comme 24 heures sur 24. Dès que j'avais fini de manger mon déjeuner, je me disais Qu'est-ce que je vais manger pour dîner? C'est quoi ma collation? C'était tout le temps penser à ça, puis contrôler ça, qui était très lourds. J'ai fini par travailler avec une psychologue spécialisée en nutrition qui m'a fait réaliser avec le temps que le 57 kilos, c'était plus vraiment pour moi, puis que 63 kilos, ça m'ouvrait d'autres portes, d'autres opportunités. Donc, j'ai fait le saut chez 63 kilos, qui m'a permis, en fait, d'aller décrocher ma médaille de bronze à Tokyo 2020, puis de me sélectionner pour mes troisième jeu à Paris 2024.

Speaker 3:

Donc, tu disais que tu as fait valider un tout petit peu ton livre par une diététicienne Et dans le processus d'écriture lui-même, est-ce que c'est quelque chose avec lequel tu étais à l'aise ou tu avais besoin d'aide pour l'écriture en tant que telle De tous les concepts, Non, avec justement toutes les pertes de poids que j'ai faites avec le temps.

Speaker 1:

C'est du coup d'apprentissage que j'ai appris par expérience À refaire. j'irais peut-être l'étudier en nutrition. C'est vraiment un aspect qui me passionne, la nutrition, puis sensibiliser pour les problèmes alimentaires. Si j'aurais à refaire mes études, j'irais peut-être là-dedans.

Speaker 3:

Mais finalement j'étais en fiscalité, puis en comptabilité. Hé, comment c'est comptabilité? C'est complètement différent.

Speaker 1:

C'est un autre domaine, mais c'est vraiment. j'ai gagné tous ces acquis-là par expérience. Mais je ne suis pas nutritionniste. Donc, je voulais vraiment que le livre. je ne voulais pas, même si, par expérience, des fois, je ne sais pas tout non plus. Je ne veux pas non plus que le monde pense que je sais tout.

Speaker 1:

Donc, je voulais vraiment que ma nutritionniste qui me suivait à ce moment-là le relis et s'assure que ce que je dis fait du sens, même si j'ai appris beaucoup la part des choses par moi-même. puis, j'ai fait beaucoup de recherches, j'ai mis vraiment beaucoup de références dans mon livre, mais c'était vraiment important pour moi que la nutritionniste double vérifie ce que j'écris. Mais c'est vraiment moi qui ai tout écrit de A à Z. Puis, après ça, j'ai passé des heures avec ma nutritionniste à repasser le livre, à le réviser une fois, mettons, et à mettre les notes à changer. Je l'ai renvoyé, elle l'a relu. Après ça, on a passé des heures en Zoom à repasser, puis à mettre des références aux plats, à ce que ça faisait du sens. En tout cas, ça a été, beaucoup de.

Speaker 3:

Bravo. Je comprends que ça part à l'origine d'un besoin. Toi-même tu as vécu un petit problème nutritionnel, on va dire. Mais le fait de te mettre là-dedans, de fouiller, de chercher de te documenter, de t'aider, c'est vraiment un bravo, tout ça en continuant à pratiquer ton sport à haut niveau. C'est impressionnant. Question pour toi Il y a des recettes dans ton livre, puis tu donnes aussi des conseils. S'il fallait que tu I don't know tu highlight une recette ou un conseil spécifique, ce serait lequel et pourquoi?

Speaker 1:

J'ai une recette que j'aime vraiment, qu'on fait vraiment souvent, parce que quand j'étais jeune, je disais que j'avais Je suis trop jeune. Le monde me trouvait vraiment bizarre, comment ça? J'ai mis cette recette-là dans mon livre parce que j'appelle le tofu de mon enfance. Mes parents faisaient cette recette-là et on l'adorait. Elle est vraiment simple à faire. En plus, elle ne coûte pas cher. Elle est simple à faire. Je ne vais pas dire santé, mais elle est vraiment équilibrée. C'est du tofu, ce n'est pas trop gras. Tu rajoutes de la levure alimentaire là-dedans. C'est goûteux parce qu'il y a de la sauce soya, il y a de l'ail, il y a des pâtes vraiment simples à côté à l'huile et à l'ail. Tu mets ça avec des brocolis vapeurs et tu as un repas super simple, prêt super vite et ça ne coûte pas cher. C'est vraiment une de mes recettes tout go. Tu ne peux pas manquer cette recette-là. Ça se fait vraiment bien, ça a une petite valeur sentimentale. Je comprends Un conseil c'est que je répète souvent et je pense que c'est la moto de mon livre c'est qu'il n'y a pas une recette gagnante pour tout le monde.

Speaker 1:

Chaque personne est autant pour la dilatation, pour la façon que tu vas manger. C'est pas parce qu'une personne. Moi, je donne un exemple de comment je mange ou mon alimentation, mais c'est pas parce que moi je mange comme ça que toi tu dois manger comme ça. Chacun a sa façon de manger. Ton corps va réagir différent à chaque aliment.

Speaker 1:

Donc, ce n'est pas parce que je fais ça d'une façon que ça va marcher pour toi. C'est de trouver la façon qui marche pour toi. Moi, c'est vraiment ça que je voulais passer comme message. Ce n'est pas simple, ça va être de laisser erreur, c'est pas? Ah, je vais faire ça, puis ça va marcher. Si tu le fais, tu vois si ça marche ou pas. Qu'est-ce qui marche? Qu'est-ce qui marche? tu continues? Qu'est-ce qui marche pas? t'arrêtes, autant pour la nourriture que tu manges en compétition, autant pour tes pertes de poids, autant pour ta, parce qu'à la fin de la journée, le but, c'est que toi tu te sentes bien dans ta peau donc, il ne faut pas juste au pied collé, recette miracle ou recette au cou, convoy, tester, se comprendre, apprendre à comprendre comment il réagit.

Speaker 3:

Ok, je comprends. Et, au-delà des aspects physiques, je suppose que lorsque tu prépares une compétition, tu fais attention à ta nutrition, à ce que tu manges, et, au-delà des aspects physiques, quel est le rôle que la nutrition a joué dans ton bien-être mental? Est-ce qu'il y a des plats que tu prends pour te donner un peu plus de bien-être, pas seulement physique, mais aussi mental, psychologique?

Speaker 1:

C'est une bonne question, ça. Quand je me prépare pour une compétition, je vais me dire que je ne veux pas dire que je vais manger pour un petit poids ou que je vais manger pour bien performer. Je veux avoir une alimentation de performance, c'est-à-dire des fois, prioriser certains aliments et savoir ce qui me fait sentir bien. Je sais qu'une fois de temps en temps, me faire un gros burger avec une bière le soir, le vendredi soir, après la semaine, ça va me faire sentir bien. Je ne veux pas dire que j'ai le droit, parce que tu vas le manger tout le temps, mais je ne veux pas m'empêcher de ce type d'aliment-là parce que je me dis qu'il faut absolument que j'aille une alimentation parfaite. Ce n'est pas le but d'une alimentation de performance. Performer, c'est autant dans la tête que dans le corps. Donc, si tu es trop strict avec ton alimentation de performance à un moment donné, oui, le corps, tu vas te bien sentir dans ton corps, mais des fois, dans ta tête, ça va être trop restrictif. Tu as besoin des fois, de laisser aller et de manger quelque chose que, même si ce n'est pas sur papier, nutritionnellement bon pour ta tête, ça va faire du bien.

Speaker 1:

Il y a un peu cet aspect-là, mais après ça, je le sais, que si je mange des burgers à tous les jours et de la pizza, je vais me sentir pas très bien et je ne vais pas très bien performer. C'est vraiment de trouver cet équilibre-là entre. Des fois, le fin de semaine, je vais bruncher, je vais manger des croissants, des oeufs et du bacon. Le lundi, après ça, je vais arriver et tu sais quoi, je n'ai pas le goût de manger ça parce que j'ai mangé ça en fin de semaine. J'ai juste le goût de manger des fruits un matin avec un yogourt, parce que c'est frais, et je vais mieux me sentir si je mange ça. C'est un cadre de manger, selon ce que c'est le goût et comment tu veux te sentir. C'est un balancement. C'est quand même compliqué de trouver le juste milieu, mais c'est vraiment du travail à apprendre à se connaître à travers ça aussi. Est-ce que toi, il t' c'est vraiment du travail à apprendre à se connaître à travers ça aussi.

Speaker 3:

Bon, est-ce que toi, il t'arrive encore de binge-manger.

Speaker 1:

Non, ben, pour elle, non, vraiment pas. Je me souviens pas un moment que ça m'est déjà arrivé. Tu sais, oui, ça m'arrive de trop manger. Ça, j'ai, je l'ai dans mon livre, une échelle de la faim qui m'a vraiment beaucoup aidée avec Ouais. Mais avec, comment savoir c'est quoi qui est normal? Ouais, on voit là en rouge, jaune, vert. Tu sais, vert, c'est où est-ce que c'est normal? Jaune, c'est aux occasions, puis rouge, tu veux vert. Vert, c'est où c'est normal. Jaune, c'est aux occasions, pis rouge, mais tu veux pas être là, pis c'est gros. En gros, c'est que quand je faisais beaucoup de diète, j'étais beaucoup dans le rouge à chaque fois, dans le sens que j'attendais le rouge au début. C'est comme t'as tellement faim. Après ça, le jaune, c'est ok, t'as faim, mais c'est comme tu as tellement faim après ça, le jaune, c'est ok, tu as faim, mais c'est pas trop pire. Puis le vert, c'est que tu commences à avoir faim. Fait que le but, c'est que tu te rendes pas à avoir trop faim, parce que si tu commences à avoir trop faim, ben là, tu vas trop manger. C'est vraiment de pas aller aux extrêmes. Si tu as trop faim, généralement, tu vas tellement manger vite que tu vas te ramasser à avoir mal au ventre et à être trop bourrée Généralement, c'est de ne pas attendre d'avoir trop faim et c'est de comprendre ce concept-là qui m'a aidée à arrêter de binge sur la nourriture.

Speaker 1:

C'est un peu mon principe quand je disais avant une compétition, je faisais tellement de restrictions qu'après une condition, je faisais beaucoup de binge. Mais ça, j'écoutais tellement, pas ma faim, que je mangeais. En fait, j'étais affamée. J'étais affamée qu'après ça, c'était indispensable. C'est clair que c'était un setup pour un binge Fait que c'est incapable de pas justement faire ce setup-là pour un binge. Puis, c'est un peu ça aussi à chaque Noël, souvent, les gens sont comme Ah, moi, j'ai pas à manger aujourd'hui pour être capable de manger un soir. Moi, dans ma tête, je suis comme Ça fait pas de sens». Aujourd'hui, dans le temps, je pense que je le faisais aussi. Mais si tu t'empêches de manger toute la journée, c'est clair que tu fais un setup pour trop manger le soir. Ça m'arrive aux occasions de trop manger.

Speaker 1:

Mais le binge, ça m'est arrivé beaucoup de fois c'est que tu manges, t'as pas bien te sentir, t'as quasiment le goût de vomir. C'est un autre niveau, c'est pas juste. Tu manges et t'es comme je suis vraiment en pleine. Tu manges t, tu as mal au ventre, tu ne te sens pas bien, tu as mal au coeur. Je pense qu'il y a différents niveaux de binge.

Speaker 1:

Ce binge là de te sentir malade, ça fait vraiment longtemps que je ne l'ai pas eu et je suis vraiment contente de ça. Mais je ne m'empêche pas à dire que, des fois, il y ait des rechutes, c'est normal. Durant ma guérison, dans mon premier alimentaire, il y a beaucoup de fois que je pensais que c'était derrière moi, que j'ai une rechute. Je pense que ça, sans faire exprès, des fois, c'est insidieux. Tu recommences à reprendre des plis de restriction binge, restriction, binge. Puis ça, être justement prêt à les rechutes de l'apprentissage, puis il faut garder une ouverture à ça se peut que ça arrive à nouveau puis être prêt à avoir les outils pour pour comment je pourrais dire ça pour régler la situation, parce que t'es déjà plus outillé qu'avant, c'est juste être prêt à aller sortir de ta boîte à outils.

Speaker 3:

Oui, mais je pense que c'est le problème aussi qu'on a avec les régimes. Maintenant, il y a beaucoup de régimes restrictifs. On se restreint, on se restreint, on se restreint, puis ce n'est pas durable. Je ne peux pas le faire de toute la vie.

Speaker 1:

Après, quand tu arrêtes, boum, c'est comme boum, tu manges tu as un sac vicieux J'en parle dans mon livre un sac vicieux des diètes. C'est tout en ça. La diète va te donner une solution miracle. Tu vas faire OK, parfait, je vais la faire. Du coup, ça va marcher, ça va être beau les premières semaines, mais ça, c'est pas quelque chose que tu peux faire sur le long terme. Dès que tu l'arrêtes, ben là, tu vas reprendre le poids que t'as perdu, parce que c'est pas un poids à la base qui fait, c'est un poids sain pour toi, parce que c'est aussi chacun son poids sain. C'est pas parce que l'autre pèse 57 kilos que toi, tu peux peser ce poids-là. Puis, si tu le pèses après, ça justement, j'aime vraiment l'analogie que ma psychologue m'a donnée quand j'étais en rencontre avec elle un jour, c'est comme ton poids stable, ton poids sain, c'est comme de l'eau. Puis, quand tu mets un ballon sur de l'eau, il flotte, puis il va avec les vagues, il n'est pas tout le temps droit, il augmente un petit peu, il descend un petit peu. Ça, c'est ton poids stable dans la vie, admettons.

Speaker 1:

Puis, là, si tu essaies d'avoir un poids sous ton poids stable, ton poids, je ne sais pas, ton poids sain pour toi, c'est comme tu prends le ballon et tu l'enfonces dans l'eau, là, tu fais ça pendant un moment. Quand tu lâches le ballon, le ballon, ce n'est pas qu'il fait, il sort de l'eau et il pop plus loin. C'est ça que ça fait les diètes restrictives et le yo-yo, ça fait que ton ballon va sous l'eau et quand il sort de l'eau, ton poids, il manque plus haut encore que ton poids qui était sain avant, fait que j'aime vraiment cette analogie-là, puis cette image-là. Je trouve que ça parle beaucoup.

Speaker 3:

Oui, oui, c'est visuel. On comprend vite, je comprends, je comprends. Dis-moi, est-ce que toi, ok, ça, c'était ton premier livre. Est-ce que tu as envie de faire d'autres? Est-ce que, si tu veux en faire d'autres, ça serait toujours dans le même créneau, la nutrition, ou pas du tout?

Speaker 1:

Oui, j'y ai pensé, que j'aimerais en faire un autre. C'est plus le temps qui me manque. De un, j'aimerais ça le traduire en anglais.

Speaker 1:

Fait qu'avant de faire un autre, je voudrais le traduire en anglais Ça serait mon objectif avant, puis si je vais en faire un autre, ça serait plus sur la préparation mentale. Je pense que j'ai tourné la page. J'aimais vraiment les recettes Au début. Je pensais que je pourrais faire des livres de recettes. Mais je pense que j'aimais vraiment les recettes Au début. Je pensais que je pourrais continuer à faire des livres de recettes, mais je pense que j'aimais plus parler de la nutrition, puis de l'impact sur notre santé mentale aussi, à la fin de la journée, parce que, probablement, l'alimentaire, c'est un peu c'est rare relié à la santé mentale, fait que j'aime vraiment aussi parler de préparation mentale pour une compétition.

Speaker 1:

Comment pratiquer un sport et rester sain mentalement? Qu'est-ce qui est normal, qu'est-ce qui n'est pas normal? Comment tu fais pour avoir une bonne mentalité face à des choses qui peuvent arriver dans la vie? Je trouve que des fois, on regarde les personnes qui sont au top ou qui gagnent tous leurs combats, puis on ne sait pas ce qui se passe dans leur tête, puis des fois, on pense que c'est facile mais c'est pas facile.

Speaker 1:

Puis, il y a beaucoup de choses qui se passent dans la tête durant un combat. Puis, de l'extérieur, je peux penser que le combat avait l'air facile, mais le combat qui est dans la tête, c'est une autre chose. C'est tout cet aspect-là de la psychologie et de la préparation mentale que j'aime bien aussi parler.

Speaker 3:

Et Catherine, comment toi tu te prépares mentalement?

Speaker 1:

avant un combat, j'aime bien dire l'aspect d'un corps sain dans une tête qui est saine. Les deux vont ensemble. C'est pour ça que je trouve que ça fait une belle continuité de mon livre Nourrir son corps. Puis j'ai déjà mon. Il serait que mes livres commencent déjà avec un titre OK. Puis j'ai déjà, comme J'aurais le goût de l'appeler comme Prête à se battre, ok. Puis le but premier, c'est la simplicité. Quand tu rends ça simple, puis que c'est précis et clair, ça revient un peu à l'aspect d'objectif smart. Oui, c'est précis, clair. Puis tu as des deadlines, puis c'est vraiment clair. T'as des deadlines, c'est vraiment plus facile à suivre. Donc, mettons, quand je me prépare pour un combat contre quelqu'un, je me dis trois points simples comment je vais approcher le combat, comment je vais me déplacer et les attaques que je vais faire avec cette personne-là, c'est tout. Si je commence à me mettre dans le jeu, ah bien, si elle fait telle situation exactement, je réagis à telle façon. Puis elle fait telle. Tu sais, si tu vas trop dans le détail, c'est trop compliqué au cerveau d'être précis et clair. Quand tu te bats, oui.

Speaker 1:

Puis ça t'enlève une certaine partie d'improvisation que si elle fait une situation que tu n'avais pas pensée, tu l'as appliqué comme tu laisses de la place à pouvoir t'adapter, mais que ce soit assez précis et clair pour quand tu te battes. Il n'y a pas de doute, vraiment, cet aspect là, comment je me prépare pour un combat. Il y a tout l'aspect aussi, avant, de la gestion du stress. Une des façons de dire comment je gère mon stress, c'est de bien faire ma préparation avant, parce que si je fais bien ma perte de poids, je fais bien mes entraînements, je fais bien tout ce qui est avant.

Speaker 1:

Après ça, la journée de la compétition, c'est d'appliquer ce que j'ai fait. Je me dis aujourd'hui, le gros du travail est fait, 80 % du travail est fait avant, là, le 20 %. Aujourd'hui, mon but, c'est, comme je viens de dire, d'appliquer mes plans, qui sont clairs et précis, et de m'amuser, parce que si je n'ai pas de fun, je vais trouver la journée longue. C'est d'aller m'amuser. Je ne sais pas comment ça va paraître, mais j'aime ça. Dire que je vais aller m'amuser dans la souffrance, surtout quand le combat s'en vient long, c'est quand même. Surtout quand le combat s'en vient long, c'est dur physiquement. J'aime dire, avant que je te marque des tapis, je vais m'amuser dans la souffrance, parce que je sais que ça se peut que ça soit souffrant, que ça soit dur, que ça soit des moments dans le combat que je suis proche d'abandonner. Dans ce moment là, il faut que je trouve un moyen de m'amuser Pour être capable de passer ce moment-là qui est difficile dans le combat. Ça fait du sens à ma tête.

Speaker 3:

Moi, j'ai beaucoup, beaucoup d'admiration pour les sportifs là, de n'importe quel niveau, parce qu'il y a la gestion de stress. Je ne sais pas comment vous faites Sur ton niveau. J'imagine les attentes à la fois de ta famille, des personnes avec qui tu t'entraînes, tes entraîneurs, et même de la nation des Canadiens. Comment tu gères tout ça.

Speaker 1:

La gestion des attentes, c'est être capable de mettre ça un peu de côté, dans le sens oui, tu as beaucoup d'attentes, mais si tu vas être capable de réaliser ces attentes-là, tu vas être capable de mettre ton focus sur ta performance et ta préparation. C'est comme deux choses différentes. je pense qu'il faut que tu mettes Oui, les attentes, je pense que c'est bon. Les attentes, c'est comme les objectifs, un peu, c'est comme oui, tu as des objectifs de performance. Puis, moi, j'aime mieux dire que oui, c'est bon d'avoir des objectifs de performance, mais à la fin de la journée, ce n'est pas en disant que tu vas faire première que tu vas faire première. Il y a beaucoup de choses avant ça. J'aime dire oui, il y a ça, mais il faut que tu fasses des objectifs de processus Comment tu vas te rendre là. Oui, il y a ça, mais il faut que tu fasses des objectifs de processus, comment tu vas te rendre là. Oui, au début, tu as des attentes, tu as du monde qui a des attentes autour de toi.

Speaker 1:

Puis là, tu gères ça en te mettant à un objectif qui est réalisable, ton objectif réalisable. moi, mon but, c'était de faire première aux chameux du monde. admettons Ça, c'était mon attente personnelle. puis les attentes des autres, parce que je savais que j'étais capable, j'ai le potentiel de faire ça Là. maintenant, comment je fais pour me rendre là, ça, c'est la façon que tu vas gérer les attentes. C'est pas mettre le focus sur les attentes, mais comment tu vas faire pour l'atteindre. Puis, généralementement, c'est justement comment tu vas bien te préparer, comment tu vas bien, puis ça revient au principe, à la gestion du stress en même temps, comment tu vas bien vouloir te sentir durant la journée, comment tu vas approcher des combats, puis mettre ta journée, tu sais, au début de la journée.

Speaker 1:

je pense pas à mon combat de finale, parce que c'est déjà trop loin. il reste un moment présent à être un combat, à la fois quand je me boue au premier combat, parce que c'est déjà trop loin, il reste dans le moment présent à être un combat, à la fois Quand je me boue au premier combat. c'est juste ce combat-là qui compte, même si je vois la fille qui gagne et que je sais que je vais me prendre peut-être contre cette fille-là au troisième combat. je ne suis pas encore rendue là. Si je ne gagne pas le premier combat, je ne me rendrai pas là. C'est un aspect-là de préparation mentale que j'aime bien parler.

Speaker 3:

Comme tu peux le voir, Si tu avais un On a déjà parlé un tout petit peu de ça tantôt, Tu disais ton livre, c'était vraiment pour dire aux gens, à la fin de la journée, ce qui est important, c'est est-ce que tu as ton poids santé, Est-ce que ça te convient? Tu n'es pas obligé de t'empêcher de manger, etc. Mais s'il y a une jeune judoka de 10 ans qui s'approche vers toi, qui te dit OK, ultimement, je veux être dans telle catégorie ou telle catégorie, qu'est-ce que tu me conseilles? Que ce soit nutrition, préparation mentale, habileté physique, Quel conseil lui donnerais-tu pour qu'elle réussisse son parcours?

Speaker 1:

mettons C'est dur parce que ça dépend de ce qu'elle me dit et de ses problèmes qu'elle me rencontre. Mais ça m'est déjà arrivé. Quelqu'un qui est venu et qui m'a demandé j'essaie de perdre mon poids pour la compétition. Puis ça ne marche pas. En premier, je lui pose plus de questions avant de dire Ah, moi, mettons dans cette situation-là». Puis je rapporte ça à moi dans le sens que je ne veux pas lui dire Tu devrais faire ça». Je ne veux pas l'obliger. Obligé de se faire qu'elle fasse quelque chose. Puis c'est pas à moi non plus de donner des conseils nutritionnels. Généralement, j'ai une demande est-ce qu'elle est suivie aussi par une nutritionniste? Si elle me dit non, je lui dirais ça serait peut-être bien d'aller consulter Fait que tu sais, j'ouvre beaucoup la porte à tu sais, ça coûte cher. C'est pas le monde qui a accès à ça. Fait que tu sais, je peux comprendre aussi les deux. Mais en même temps, sur une longue période de temps, ça peut être rentable d'investir un peu là-dedans pour avoir des outils de base pour la suite des choses. Mais autre que ça, généralement, je vais poser des questions, puis je rapporte ça à moi de la façon que moi je le vois.

Speaker 1:

Puis, qu'est-ce que je serais, moi, dans cette situation-là. Mais après ça, j'ai du temps, comme tu sais, à la fin de la journée, toi comment tu te sens. Puis, si tu te sens pas bien là-dedans, et si tu ne te sens pas bien là-dedans, n'aie pas peur de tirer la plug, d'en parler ou d'aller voir des intervenants. Moi, je ne veux pas qu'ils se rendent malades à faire un poids. Ça dépend de leur âge. Généralement, quand ils sont au début secondaire, et quand ça me parlait de grosses diètes, je me disais que j'avais déjà changé de carrière de poids. Ça peut se faire. Je parle de mon changement de carrière de poids pour voir s'ils sont ouverts à ça. Mais ça dépend vraiment de leur situation, de leurs problèmes. Si ils viennent vers moi, c'est parce qu'il y a un petit problème en quelque part, pour me parler de ça, pour avoir des conseils. Mais ça reste que, généralement, je ne veux pas non plus leur imposer des conseils. C'est pour ça que j'essaie de ramener plus ça à moi et ce que moi je fais ou ce que j'ai fait dans le passé.

Speaker 3:

Catherine, on a un petit jeu sur le quatrième de couverture. Ça dépend de l'invité, en fait, le type de jeu. Donc, aujourd'hui, ce que je te propose, c'est un jeu vrai ou faux. Donc, je vais te donner une liste d'affirmations, ok, certaines sont vraies, certaines sont fausses, certaines sont des mythes, tu vois, connus. Et puis, j'aimerais que tu me dises selon toi, est-ce que c'est vrai ou c'est faux? C'est sur la nutrition.

Speaker 1:

J'ai peur de pas y avoir besoin.

Speaker 3:

Puis si tu peux expliquer pourquoi tu dis vrai ou faux ce serait apprécié aussi.

Speaker 1:

Il y a des trucs qu'on pourrait peut-être être portés à discuter. si ça m'intrigue, Exact.

Speaker 3:

Donc, première affirmation Manger des glucides le soir fait systématiquement prendre du poids Faux, est-ce que tu veux élaborer ou non.

Speaker 1:

À la fin de la journée, c'est la balance énergétique Combien de calories tu as mangé et combien de calories tu as dépensé. Ce n'est pas parce que le monde est comme j'ai mangé des glucides le soir et je vais me coucher, je vais pas y dépenser, ben, dépendant de ce que tu as fait durant la journée. Si tu es allée faire un marathon, je pense que tu as dépensé assez d'énergie pour manger des glucides le soir. Exact. Si tu n'as rien fait durant la journée, puis tu manges des glucides le soir, si tu vas te coucher, mais que le lendemain matin tu vas t'entraîner, ben, tu n'auras pas besoin de ces glucides-là le lendemain matin pour être entraîné. C'est juste, vraiment, à la fin de la journée.

Speaker 1:

Là, je t'ai dit en une journée, on va calculer ça à la semaine aussi, parce qu'il y a une journée que tu vas plus manger parce que tu t'entraînes plus. L'autre journée, tu vas moins manger parce que tu es trop occupé et que tu n'as pas pensé à manger. La journée d'après, tu auras plus faim. Tu vas te demander, mon Dieu, pourquoi j'ai faim. Je ne me suis pas entraînée Parce que tu as moins mangé hier. Tu sais beaucoup de. Tu ne peux pas calculer ça à la journée, c'est aussi à la semaine et au mois sur le long terme.

Speaker 3:

Good. Les produits faibles en gras sont toujours meilleurs pour la santé et la perte de poids.

Speaker 1:

Faux, parce que généralement, les produits faibles en gras, ils ont plus de sucre, exact. Et deuxièmement, tu as besoin de gras pour ta santé, parce que je ne sais pas s'il mentionne ça là-dedans, mais il y a certains vitamines et minéraux qui ne sont pas absorbés si tu n'as pas un corps gras, qui va venir l'absorber? Je ne me souviens plus c'est lesquels exactement, mais le gras est quand même essentiel à manger. Là, tu essaies de prépriser des bons gras. Je tente du gras dans du yogourt, ce n'est pas un mauvais gras non plus. De l'huile d'olive, des gras dans des noix, du gras dans du poisson, du saumon. Ça fait que ce genre de gras-là est essentiel, autant pour l'absorption de certaines vitamines et minéraux et autant aussi pour tous tes tissus, pour qu'il soit la lupification de tous tes tissus, de tes vaisseaux, de tout le système. C'est ça.

Speaker 3:

Alors, troisième, il faut boire au moins huit verres d'eau par jour pour être bien hydraté.

Speaker 1:

Je sais que j'ai de la misère parce que ça dépend tellement de la situation de la personne. Huit verres d'eau, je je sais pas ce qu'il faut.

Speaker 3:

C'est genre, c'est genre 2 litres, non.

Speaker 1:

Je dirais vrai, c'est 2 litres, ça ferait du sens. Puis, dans mon livre, je pense que, justement, c'est comme Non, je dirais vrai, mais après ça pour Non, je dirais vrai, mais après ça pour la. Tu sais si une sportive qui fait beaucoup de dépenses énergétiques, et qui sue beaucoup va avoir besoin de plus que deux litres. C'est pour ça que c'est dépendant de la situation.

Speaker 3:

Je ne sais pas si c'est du lieu où tu es. Si tu es en Afrique, où il fait chaud tout le temps, tu transpires tout le temps. C'est ça, comme si tu restais. Tu poses ouais, c'est vrai. Tu dis quoi.

Speaker 2:

Sorry, je ne peux pas entendre.

Speaker 3:

Tu dirais ou pas? Oh non, ce que tu as dit, c'est parfaitement vrai. Jusqu'à date, c'est 3 sur 3. Ça, c'est d'après Chadipiti. Je te dirais Donc ce n'est pas aussi, mets 3 sur 3, tad Quatrième, tous les gras sont mauvais pour la santé.

Speaker 1:

Ça vient de changer ma réponse.

Speaker 3:

Cinquième, les oeufs augmentent le mauvais cholestérol et devraient être consommés avec modération.

Speaker 1:

Je sais qu'il y a du cholestérol dans le jaune d'oeuf. J'aurais tendance à dire faux. Il faut voir qu'on consomme beaucoup, vraiment beaucoup, pour que ça ait un impact sur ton cholestérol.

Speaker 3:

Ça, je me souviens 100%, donc Delta 565, ma chère.

Speaker 1:

Alors il y a quelques Sorry, je n'ai pas entendu 3 VS 4 GPT, c'est ça.

Speaker 3:

OK, cette question-ci, ça me vient de chercher parce que c'est quelque chose que je pensais aussi vraiment beaucoup dans le passé. Alors, je t'ai dit, il est nécessaire de faire une détox de temps en temps pour nettoyer son corps des toxines.

Speaker 1:

Ah, Elle entend tellement souvent celle-là Oh, ton corps, il est bien fait, il est bien pensé. Ton poids, t'as déjà la job de faire la détox. C'est pour ça que tu urines, puis tu vas aux toilettes, tu pars, tu viens sortir tous les mauvais, tous les déchets par l'urine en allant aux toilettes. Ça sert à rien de faire une détox. Ton corps, il la fait elle-même. Tu n'as pas besoin de l'aider à faire une détox.

Speaker 3:

Hé, je suis impressionnée. Là, tout ce que tu dis, c'est vraiment écrit noir sur blanc. Oh, le foie et les reins font un excellent travail de détoxification naturelle, à moins que t'ailles vraiment à une maladie, pis que c'est autre chose là.

Speaker 1:

Mais il y a ça aussi des problèmes. Il y a beaucoup de ça. Il y a des diètes, des fois, qui sont faites pour des maladies, ou qui sont faites pour du monde qui a des problèmes certaines maladies, puis le monde, c'est comme ah, si ils font ça de même, est-ce que ça doit être bon? Non, ces personnes-là ont des conditions, c'est pour ça qu'ils doivent manger, comme ça, ouais. Donc, si quelqu'un a un problème de foie et qu'il a de la douleur, oui, je pourrais comprendre qu'il faut qu'il fasse attention à ce qu'il mange.

Speaker 3:

Il n'y a aucun problème de santé. Une dernière, qui s'applique à toi et aux athlètes de haut niveau Les compléments alimentaires sont indispensables pour les athlètes de haut niveau Tu peux retrouver toute ta nutrition, toutes tes vitamines dans tes aliments.

Speaker 1:

Je reviens à l'alimentation de performance. Tu dois être capable de savoir ce'est-ce que tu as besoin et de tout manger ça, toutes tes protéines, tout Fait, que tu n'as pas besoin nécessairement d'avoir des suppléments pour bien performer.

Speaker 3:

Impressive, ma chère, c'est cool. Il y a quelque chose que je voulais te demander, parce que tu vois, lorsque tu vas sur Google YouTube, toutes les kids, tous les gens qui vont au gym, qui se I don't know, qui entretiennent leur physique, c'est protéines, protéines, protéines. 1,5 grammes par je ne sais pas kilogramme de poids, 2 grammes. Mais là tu vois des athlètes qui vont aux Jeux olympiques, ceux qui courent, ceux qui font des activités, tu les vois manger des glucides et des glucides et des glucides. Moi je te demande, toi, quand tu te prépares et quand tu vois tes collègues, qu'est-ce que vous mangez? C'est quoi l'aliment principal je dirais pas indispensable, mais principal qui est le?

Speaker 1:

plus gros, c'est dur. Il n'y a pas d'aliment indispensable, justement, chaque aliment a sa mission, autant soit pour avoir l'énergie pour t'entraîner, ou pour la récupération. Le monde, il se concentre beaucoup sur la protéine, parce que c'est ça qui va aller réparer les muscles. Après, quand tu fais de la musculation, c'est beaucoup la protéine qui va venir réparer les muscles, mais le monde, justement, oublie souvent les glucides, qui sont aussi essentiels pour la récupération, pour mieux performer à ton prochain entraînement. Puis, les glucides, en fait, sont très essentiels pour avant ton entraînement. Puis, les glucides, en fait, sont très essentiels pour avant ton entraînement, pour être capable de bien performer à l'entraînement, parce que ton cerveau, en fait, lui, il carbure aux glucides. Fait que là, si tu coupes toutes les glucides, bien, là, lui, il va s'épuiser à. C'est là la diète qui est au jeûne, c'est ça, c'est ça Juste, des protéines, des légumes, du gras, mais pas de, parce que ton corps va changer ça en glucides Exact.

Speaker 3:

Là, moi je suis Ça, je l'ai fait ça pendant, ça fonctionne, mais après tu le prends tout.

Speaker 1:

Mais pourquoi tu fais travailler ton corps comme ça? Pourquoi tu ne donnes pas des glucides directement, pourquoi il faut que ton corps soit capable de changer la protnes, pas des glucides directement, pourquoi il faut que ton corps soit capable de changer la protéine en glucides, pour que tu sois capable de l'avoir pour pouvoir t'entraîner. Le chemin est long. Les glucides sont très importants pour avoir l'énergie pour t'entraîner, parce que si tu n'as pas l'énergie pour t'entraîner, comment tu vas devenir plus forte? dans le sens, on veut pousser plus de métal. Mettons faire des micro-dicheurs dans tes muscles, parce que tu vas manger des protéines puis des glucides pour les réparer plus, ils vont devenir plus forts. Mais là, si tu veux être capable de pousser assez pour faire des micro-dicheurs, si on veut dire, il faut peut-être de l'énergie.

Speaker 1:

L'énergie, elle vient d'où, elle vient des glucides à la base. C'est tout ce cercle-là. Il y a une autre page dans mon livre que je parle. Ça dépend de ton niveau que tu t'entraînes Dans le sens, plus que tu t'entraînes, plus justement il faudrait que tu manges de glucides pour être capable d'avoir assez d'énergie pour l'entraînement d'après, puis de refaire tes stocks de glucides. Donc, c'est tout vraiment.

Speaker 3:

Parce que c'est pas n'importe quel glucide non plus. On te demande pas d'aller manger des brownies à tous les Non, ce n'est pas n'importe quel glucide non plus. On te demande pas d'aller manger des brownies. Non, c'est ça, c'est ça.

Speaker 1:

Mais tu sais, si on voit ici… Attends, il est où ma caméra. Bon, c'est beau. Là, tu vois, quand je m'entraîne plus modéré, mes protéines, c'est un quart, un quart plus de légumes. Mais là je m'entraîne un peu plus, Les protéines restent la même, les légumes diminuent un peu. et c'est vraiment l'augmentation de glucides qu'on veut, Plus que tu t'entraînes, plus que c'est vraiment les glucides que tu vas aller chercher, Parce que si tu t'entraînes plus, tu as besoin d'aller chercher plus d'énergie. qui sont tes glucides? dans tes muscles, dans tes réserves de muscles.

Speaker 3:

All right. Bon, cette fois-ci, je pense que c'est rentré dans ma tête.

Speaker 1:

J'aime aussi l'aspect de dire tu sais, tu peux pas. Il faut que tu manges pour t'entraîner, et non l'inverse. Tu sais, tu peux pas courir, ouais, tu sais, tu mérites pas ta nourriture. Il faut que tu manges pour avoir l'énergie de courir, et non, tu vas aller courir pour pouvoir manger. Il faut que tu ailles de l'énergie, donc, il faut que tu manges pour être capable de courir, et non, je vais aller courir pour mériter de manger. Il faut que tu ailles faire la connexion que ce n'est pas dans un sens ou dans l'autre. Oui, oui, tu vas remanger pour refaire le plein, pour être capable de te réentraîner.

Speaker 3:

Ça vient de parler, ça vient de me chercher. Oui, catherine, merci beaucoup. Est-ce que tu as un dernier mot pour ceux qui nous regardent ou ceux qui nous écoutent? Est-ce que tu veux qu'ils gardent une image précise de toi? Qu'est-ce que tu veux leur dire?

Speaker 1:

Une image précise de moi. En fait, mon but ultime, c'est que ils soient bien dans leur peau. Fait que tant que tu te sens bien dans ta peau, t'as pas besoin d'aller faire des diètes en Irak. Le but, c'est de bien te sentir et de t'aimer là-dedans. Si jamais vous avez des doutes, vous pouvez venir acheter mon livre. J'en parle, Mon livre. Ça va encore en librairie. Je suis passionnée par ça et je pense que ça le paraît. Mon but ultime pour tout le monde, c'est qu'ils se sentent bien dans leur peau. C'est juste ça.

Speaker 3:

Est-ce que tu as des objectifs précis pour le judo pour les prochains mois, les prochaines années?

Speaker 1:

Je viens de faire le deuxième au Chamonix du monde. Je n'étais pas sûre si je vais continuer encore le judo, mais finalement j'ai mis encore. Ça Fait que je continue encore. Mais je suis plus tranquille en ce moment parce que je commence mon programme de CPA, programme national, pour faire le FC en septembre 26. Bravo, je vais prendre encore des conditions des camps d'entraînement. J'ai commencé à pour faire le FC en septembre 2026. Bravo, je vais prendre encore des conditions des camps d'entraînement. J'ai commencé à travailler en fiscalité, stagiaire fiscaliste dans un bureau. Donc, j'essaie de mettre ça ensemble Judo, stage, école. Ça fait une Catherine qui est bien occupée en ce moment.

Speaker 3:

Donc, tu ne veux pas aller dans la vérification en tant que telle, tu préfères la fiscalité.

Speaker 1:

Oui, oui, non, je ne pense pas que je vais aller en vérification. La vérification, c'est plat. J'aime plus le côté gestion ou fiscalité, parce qu'au début je voulais vraiment aller faire mon audit, mon auditeur, mais plus que j'y pensais, plus que avec ma personnalité. Puis même, j'ai mon amie qui a fait son stage, puis elle a l'examen, puis elle est auditeur, puis elle était comme Non, je te vois pas auditeur.

Speaker 3:

Non, puis ils ont des ordres fous. Au début, ça a pas l'allure.

Speaker 1:

Non, Moi, c'est ça que j'ai aimé. j'ai trouvéé, durant le temps des impôts, tout le monde est obligé de faire 45 heures semaine minimum.

Speaker 3:

Là j'étais comme, comme tu dis.

Speaker 1:

Mais là, finalement, je suis née pour trouver un bureau qui, eux, sont plus ouverts à, surtout avec ma situation, avec le judo et tout. On va te donner le nombre d'heures que tu as besoin. Il a dit On déborde tellement qu'on ne va pas se priver de quelqu'un qui va nous faire 20 heures semaine. Il était vraiment ouvert à ce que je fasse 20 heures semaine. J'ai compris au bureau, ils sont comme on ne t'oblige à rien. À ce bureau-là, ils étaient vraiment on ne t'oblige à rien, on te donne le nombre d'heures que tu veux. Je suis vraiment contente de ça.

Speaker 3:

OK, bon courage pour tes examens et pour ta nouvelle voie. Je suis vraiment supposée de voir que tu es dans la comptabilité en fiscalité, c'est nice, oui, comme ta vie d'infiscalité, c'est nice, bon courage. Et bon courage aussi, je vais te lancer dans l'écriture de ton nouveau livre sur la préparation mentale. J'ai hâte de te voir un jour. Tu seras vraiment occupée. C'est beaucoup Merci. Merci beaucoup, beaucoup. Super. Prends soin de toi, bye, bye. Prends soin de toi, bye.

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