4e de couverture

E23 - Pascal Alliot : L'asphalte sous leurs pieds, le néo-nazisme dans leur viseur

Jocelyne Sema Season 1 Episode 23

Plongez dans les rues sombres de Marseille avec "Asphalte", le nouveau thriller captivant de Pascal Alliot où l'asphalte urbain devient le théâtre d'une lutte contre l'ombre grandissante de l'extrémisme.

Au centre de cette histoire haletante, nous découvrons le commandant Sophie Debreuil et le capitaine Davos, deux policiers que tout oppose mais qu'unit une confiance absolue. Sophie, trentenaire au passé trouble, a choisi la police pour échapper à ses démons personnels. Son partenaire Davos, bien que radicalement différent, partage avec elle des blessures qui ont forgé leur alliance indestructible. Ensemble, ils s'infiltrent dans les réseaux néo-nazis qui gangrènent la société française, navigant dans un labyrinthe d'idéologies extrêmes et de violences urbaines.

"Asphalte" n'est pas qu'un simple polar – c'est un cri d'alarme face à la montée inquiétante des extrémismes en Europe. À travers une intrigue riche en rebondissements, Pascal Alliot, archéologue devenu écrivain, nous invite à réfléchir sur notre monde contemporain et ses fractures sociales. "Il faut faire attention à notre monde," nous rappelle l'auteur, qui utilise la fiction pour aborder des problématiques politiques brûlantes d'actualité. Son écriture précise et méthodique, héritée de sa formation scientifique, donne vie à un univers urbain crédible où chaque personnage incarne les tensions de notre époque.

Suivez Debreuil et Davos dans leur descente aux enfers de l'extrémisme, et découvrez comment ce duo improbable affronte les bas-fonds idéologiques de notre société. Ne manquez pas ce thriller socialement engagé qui vous fera voir différemment les rues de nos villes et les dangers qui s'y cachent. Disponible dans toutes les bonnes librairies et sur les plateformes en ligne.

Pascal Alliot
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Editions Hugo Stern

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4e de couverture:

Speaker 1:

On se rend compte que, depuis quand même plusieurs années, on perd un peu l'essence du pédale de la politique traditionnelle entre la gauche et la droite. On se retrouve malheureusement avec l'extrême droite qui devient, à mon avis, un peu trop présente. Et donc, je me suis dit tiens, ça serait quand même pas mal d'aborder cette discussion et ce débat-là autour d'un roman, d'un simple roman finalement, et d'aborder un peu les faux-plombes, et donc pas de ce qu'on connaît à la surface, c'est-à-dire le parti politique, mais ce qui se passe.

Speaker 2:

Dans son roman Asphalt, pascal Alliot nous plonge au cœur des bas-fonds de Marseille, une ville pleine de vie mais aussi de dangers cachés. À travers des personnages comme le commandant Sophie De Broglie et le capitaine Davos, alliot aborde la montée insidieuse des groupes néo-naz qui infiltre la société française. Sophie est un personnage fascinant, une flic d'une trentaine d'années au passé trouble. Son partenaire Davos est son opposé total et pourtant, leur lien est indestructible. Ce duo dynamique navigue dans un labyrinthe d'extrémisme et de tension sociale. Le titre Asphalt capture parfaitement le paysage urbain et le parcours difficile des personnages.

Speaker 1:

Plus qu'un simple thriller. Ce livre est un véritable cri d'alarme, parce que je pense qu'il ne faut pas oublier les gens de l'ombre, les gens qu'on ne voit pas. Il y a beaucoup de gens qui se mentent. Finalement, on oublie que dans notre population mondiale, ou même proche de nous, il y a des gens qui souffrent. On oublie que dans notre petit bonheur quotidien apparent, derrière nous, il y a des ondes qui ne sont pas à l'aise dans ce produit. Comment allez-vous depuis la dernière fois? Toujours à peu près pareil, toujours les mêmes aventures littéraires qui me prennent de plus en plus. Je suis vraiment très ravi, une nouvelle fois, de m'en retrouver et d'avoir l'opportunité de pouvoir échanger avec vous autour de ce nouveau roman qui vient d'arriver ou qui va arriver dans les jours qui viennent. Ça y est, il arrive.

Speaker 3:

On parlait de l'asphalte. C'est ça, C'est ça qui sort bientôt.

Speaker 1:

Exactement l'asphalte qui sort chez une toute nouvelle maison d'édition, sur laquelle j'ai signé, qui s'appelle Hugo Stern et qui est de base d'allure, qui a déjà de réputation, avec un beau petit pignon sur rue. Donc, j de nouveaux recteurs électriques, voilà.

Speaker 3:

Pascal, est-ce que vous voudriez bien vous présenter juste vraiment rapidement pour ceux qui ne vous connaissent pas encore?

Speaker 1:

Bien sûr, écoutez, je m'appelle Pascal Dalio. Comme vous avez compris, je suis archéologue à la base. Je viens de travailler depuis de longues années dans ce milieu-là, en France et maintenant un petit peu en Espagne. Donc voilà, je suis céramologue, j'utilise les céramiques, notamment ici chez nous, de nage, du fer et de la romanisation, notamment les céramiques faites à bas. J'ai pendant de longues années, participé et été membre d'une équipe d'archéologie préhentive et des foules de sauvetage, avant qu'on construise des autoroutes, des maisons, des hôtels, des chosses de l'immobilier.

Speaker 3:

C'est une présentation très rapide. Donc, c'est un polar qui aborde un sujet un peu sensible d'investigation et d'infiltration dans une administration, une organisation néo-nazie.

Speaker 1:

On peut dire ça comme ça, tout à fait, on peut le dire, C'est l'extrême droite tangente comme on ne la connaît pas maintenant, malheureusement, un petit peu trop parfois dans certains pays, même la France aujourd'hui. L'Asphalte se passe d'ailleurs en France, même si j'utilise toujours mon mode imaginaire, qui me va très bien. ça me permet de me cacher derrière mes propres vérités et, comme ça, ne pas blesser des noms ou écorcher des familles de gens qui ne seraient pas forcément contents de se reconnaître dans certaines situations. Vu le sujet d'Asphalte, on peut l'imaginer, mais sinon, ça se passe à Marseille, dans la région de Marseille et en France en général. Donc, il y a une tension politique très dangereuse qui se met en place, et notamment les samourais qui sont en train de gagner, avec des groupes publics qui, derrière cette tension politique, en profitent pour faire parler Qu'est-ce qui?

Speaker 3:

vous a motivé à explorer ce thème-là.

Speaker 1:

Je pense qu'on vit dans une époque qui est quand même très compliquée, très complexe. On se rend compte que, depuis plusieurs années, on perd un peu les pédales du sens. excusez-moi, je ne sais pas faire de la politique, mais on perd un peu les sens du pédale de la politique traditionnelle entre la gauche et la droite. On se retrouve malheureusement avec l'extrême droite qui devient, à mon avis, un peu trop présente, beaucoup trop présente. Et donc, je me suis dit tiens, ça serait quand même pas mal d'aborder cette discussion et ce débat-là autour d'un roman, d'un simple roman, finalement, d'aborder un peu les fondements, mais non pas de ce qu'on connaît à la surface, c'est-à-dire années 70, on a eu pas mal de gens qui ont été assassinés par des groupes musculaires d'extrême droite, notamment à Paris, une chose comme ça, et ça a continué encore dans les années 90, un petit peu début 2000.

Speaker 1:

Donc, je pense qu'il était important de faire un peu le point de ce qui se passe dans tout ce qu'on a, pour appeler les groupes skinheads, les groupes d'extrême droite, un peu terroristesiste, crée la terreur, qui crée vraiment les meurtres et le sang. Je pensais que c'était intéressant de plonger un personnage comme Sophie Lebroy et Davos, qui sont deux flics On a toujours tendance à dire un peu que les partis policiers étaient un peu aspirés dans ces milieux-là. mais je trouvais ça intéressant, justement, de partir en diversion dans ce centre-là, de ce milieu-là, dans ces grandes villes qui sont un peu des villes de mosaïque, où, vraiment, on a des populations immigrées importantes, il faut le dire, qui sont un peu avivées, malheureusement, un petit peu faciles pour la haine et le racisme quotidien. Je serais sacheux de faire ça.

Speaker 3:

Parce qu'il faut rappeler au monde que, même si vous vivez présentement en Espagne, vous êtes d'origine française, vous êtes français.

Speaker 1:

Tout à fait, tout à fait. Je suis bien, en plus, en France. J'ai été longtemps dans le sud, mais surtout, je suis venu dans le nord de la France, qui est une ville difficile, avec beaucoup de chômage. Justement, j'étais il n'y a pas très longtemps dans ma ville. Il y a tout le chômage énorme, difficile Et sociale qui est sous-jacente, qui est présente, et on sent un certain danger qui commence à exister avec cette histoire d'extrémisme.

Speaker 3:

Et en France, justement à ce moment-ci, l'actualité, c'est Marine Le Pen qui a été condamnée. il me semble, Tout à fait.

Speaker 1:

Je pense que, d'après ce que j'ai bien compris si j'ai bien compris toute l'histoire elle aurait été destituée. C'est plutôt une bonne nouvelle. Mais vous savez, c'est l'arbre qui piège la forêt. Il y aura forcément quelqu'un derrière qui va reprendre le flambeau, qui sera là pour l'approcher des pays anciens. En France, on est quand même à plus de 25% de votants pour les Sainte-Groix, voire même un peu plus.

Speaker 3:

Ok, c'est important. Oui, tout à fait, c C'est quelque chose qui vous inquiète.

Speaker 1:

Ça m'inquiète beaucoup. Ça m'inquiète beaucoup. On a quand même eu une longue histoire ici, en Europe, qui a été très ténébreuse dans les années 30,. Vous la connaissez vous-même. C'est un pays très difficile, pour ne pas dire diabolique, et quand on voit l'Allemagne, on commence à reprendre le dessus aussi, avec, malheureusement, ces gens-là qui reviennent, l'autriche qui commence à être très bien. Malheureusement, ces jours-là, on voit l'Italie qui est repartie un petit peu à l'extrême droite, la France qui revient, voilà. Donc, c'est vrai que c'est toute cette tension-là, mais c'est peur, voilà.

Speaker 3:

Donc vous revenez avec vos personnages préférés. Puis il y a des petits Vous un tout petit peu. On ne va pas.

Speaker 1:

On ne va pas aborder trop justement Exact, ce n'est pas le but de révéler toute l'histoire du roman. C'est vrai que, d'abord, ces deux-moi, oui, je les aime bien. Voilà, je les aime bien et je vais les mettre un peu plus en avant au fil de mes romans, et c'est ce qui va se passer J et de leur faire vivre un peu d'aventure. Je ne vais pas vous le cacher. Je dis que ça va continuer très vite derrière, avec une austère qui semble être maintenant une maison qui me va bien et avec laquelle je vais travailler, je pense, au moment, selon les bonnes ou les mauvaises surprises. Ensuite, pour la reconnaissance publique, on verra, et je pense que, oui, je vais les développer suite. Il y aura aucun nouvel aventure très bientôt, puisque j'ai signé déjà de rencontre avec eux pour Osmond, ce sera le prochain, voilà.

Speaker 3:

Ceux qui ont lu les anciens livres, les précédents livres. À quoi est-ce qu'ils peuvent s'attendre de différent dans ce livre-ci, Par rapport pas seulement au personnage, mais à l'intrigue?

Speaker 1:

Je pense que j'ai pas mal évolué. Vous l'avez lu.

Speaker 3:

J'ai lu celui-ci, mais pas les anciens, par exemple.

Speaker 1:

D'accord. Je pense que les histoires ont beaucoup évolué dans le sens encore un peu plus social, développé justement comme vous disiez tout à l'heure, il y a très peu de quelques minutes développé justement Sophie Lemoyne, qui est quand même un personnage assez capital dans ce roman et surtout, qui est une femme. Dans ce milieu-là, c'est quand même pas simple d'être une femme.

Speaker 3:

Et qui est une femme mythique, on va dire.

Speaker 1:

Oui, tout à fait. C'est une très belle jeune femme qui a eu trentaine d'années dans Asphalte, qui a vécu je ne vais pas tout révéler d'un passé on va dire très lourd, très, très lourd, j'oserais dire Une famille qui n'a pas fait des belles choses dans sa jeunesse. On peut dire qu'elle a abordé une jeunesse sublime Et donc, pour s'échapper de toutes ces histoires difficiles, elle a décidé de s'engager dans la police. Mais fasse de la police avait ses diatribes dans les histoires les plus ordonnées, les plus difficiles. Donc, carmon-chetemort, elle était dans la recherche on peut dire ça comme ça, excusez-moi dans la recherche d'un terrifiant tueur en série qui était dans une lande et aussi, vraiment un peu confronté à une secte, vraiment, qui était des gens qui avaient fui l'Église traditionnelle pour s'installer dans un lieu complètement oublié de tous, qui vont être confrontés eux-mêmes à un tueur. Donc, vous voyez, elle est vraiment spécialisée avec France Au début, ce Davos, ce qui n'est pas son ami, c'est-à-dire son ami, un collègue avec lequel elle s'entend, c'est le type qu'elle récupère sur la route Comme histoire.

Speaker 1:

Elle va se retrouver de plus en plus proche, même encore beaucoup plus. Je ne vais pas en parler ici. Ils vont créer une équipe un petit peu complètement opposée l'un à l'autre, parce qu'autant que de Broglie a un caractère Alphonse, c'est-à-dire voilà, c'est quelqu'un qui fonce, qui est très volontaire, qui a un caract. Même temps, ils ont quand même ce point commun, c'est d'avoir été tous les deux un peu détruits dans la vie, détruits par les faits qui ont marqué leur vie, et donc, c'est ce qui fait que, quelque part, malgré leurs différences, qui sont énormes, ils se rejoignent Ce que me disait une électrice qui m'aime beaucoup, mais qui est aussi chroniqueuse assez intéressante en France, c'est-à-dire, ils sont le feu et la glace, ces gens-là.

Speaker 3:

Moi, ce que j'aime, c'est la confiance à 100% qu'ils se donnent l'un à l'autre.

Speaker 1:

C'est ça qui m'intéresse. Tout à fait, c'est exactement ça. C'est une confiance absolue l'un envers l'autre, qui est quand même assez incroyable. Parf de collègues policiers, d'associés policiers dans des équipes, et là, c'est cette confiance totale dans laquelle ils s'engendrent, avec laquelle ils arrivent finalement à avancer en terrain vidé et que parfois, en terrain plus que difficile.

Speaker 3:

Pourquoi Asphalt? Dites-moi Pourquoi.

Speaker 1:

Asphalt. Pourquoi ce titre-là? Pourquoi Asphalt? C'est justement une très bonne question, parce qu'en fait, je trouve que ça correspond bien à l'aspect aussi urbain, parce que c'est un livre, c'est un roman, vous l'avez lu, c'est un roman très urbain. C'est un roman qui, pour la première fois, autant justement qu'avant je t'ai mort, se passait dans un camp à proximité. Autant, là, ça se passe quasiment à 100%, on va dire 90% du roman, en ville, en plus, pas dans toute la ville, puisqu'on pourrait la nommer Marseille, donc une ville qui est un port méditerranéen très important, qui a un bêtissage de population de style, de genre, de monde, socialement d'origine différente, au niveau de leur pays, de leur façon de vivre. C'est quelque chose de très intéressant pour ça. Donc, l'asphalte, ça correspond à la rue, ça correspond justement au chemin que les gens ont fait pour arriver là, au chemin de leur vie.

Speaker 3:

Même si vos romans, enfin celui-ci au moins, même s'il n'est pas directement lié à l'archéologie, on va dire mais vous êtes archéologue de formation. Est-ce que votre formation, votre background, a influencé votre façon de je ne sais pas, moi, de rechercher des informations, d'écrire? Est-ce que ça a un impact?

Speaker 1:

Oui, plus ou moins, mais pour Asphalt, il n'y a pas l'aspect archéologique, Peut-être justement l'aspect recherche systématique, enquête policière, qui est peut-être inspiré de l'archéologie de la foule, une méthodologie qui est utilisée par De Broglie et Davos, mais moins dans celui-ci.

Speaker 3:

Ok, vous disiez tantôt que vous avez d'autres livres en cours. Enfin, vous avez quand même l'intention de continuer avec De Broglie et Davos? Oui, oui, debray.

Speaker 1:

Ça va continuer, je peux vous le dire. La Haussmoz qui est, vous savez, c'est signé. donc une austère.

Speaker 3:

Fini.

Speaker 1:

OK, c'est fini, une austère l'a signé, le contrat est signé, il va sortir là, normalement, asphalt arrive dans à peu près une petite année. Le royaume qui sera encore une nouvelle aventure de Broglie et d'Amos Osmos, ça va vous plaire, je ne peux pas vous faire me parvenir, bien sûr, ça ne devrait pas être mal. Donc, c'est lui-ci encore, je pense, pour les gens, et il y a un royaume qui, lui, est en cours de finition, je suis en train de terminer. Donc, il y aura encore les deux ensemble, qui vont encore connaître des choses assez terrifiantes. Il y aura un nouveau personnage qui sera de notre côté de la barrière, parce qu'on rencontrera, je ne dis pas plus, mais on rencontrera une petite facile qui sera sympathique, qui va jouer et qui aura beaucoup fil à retendre à celle de là Donc, on est encore dans le policier et le polar.

Speaker 1:

Pardon.

Speaker 3:

On est encore dans le policier, le polar.

Speaker 1:

Complètement, je voudrais dire dans le thriller très noir. Il est de plus en plus désespéré, de plus en plus à la limite, Je ne vais pas m'en cacher. Et j'écris aussi d'autres choses, puisque là, j'ai fini aussi. Je suis très assez productif, c'est ce que disent les gens à chaque fois. J'ai fini 120 battements, qui est un recueil de textes très courts sur le social et la vie des gens, les gens qui n'arrivent pas trop à s'intégrer dans le serrail social, dans la masse, qui ont des petites difficultés pour vivre normalement. Il y a quelques éditeurs qui commencent à s'y intéresser, donc, on va voir. Et voilà Pour le moment j'en suis là.

Speaker 3:

Pourquoi ce sujet-là? Qu'est-ce qui vous a inspiré?

Speaker 1:

Parce que je pense qu'il ne faut pas oublier les gens de l'ombre, les gens qu'on ne voit pas. On voit beaucoup les gens qui se montrent, les gens qui sont tout à l'air très bien. Finalement, on oublie qu'un peu, dans notre population mondiale, même proche de nous, tout simplement, dans un petit écueil, proche de notre petit endroit où l'on vit, il y a des gens qui souffrent, des gens qui ne vont pas bien, qui ne vont pas fatalement vivre très bien les choses. Parfois, ça peut être des prostituées, ça peut être des gens qui ont suicidé, ça peut être des enfants qui ont des parents malades, ça peut être des choses comme ça. On oublie que dans notre petit bonheur quotidien à parents, derrière nous, il y a des hommes qui ne sont pas à l'aise dans ce monde-là. On pourrait.

Speaker 3:

S vous trouvez ça chouette, parce que c'est pas facile pour tout le monde de pouvoir se mettre dans la peau ou au moins comprendre ce que ces gens-là vivent. Est-ce que c'est quelque chose que vous avez vécu ou c'est juste que vous avez vraiment suffisamment d'empathie pour vous mettre dans leur fouille?

Speaker 1:

Je ne vais pas dire que c'est vécu à 100%. Il y a eu forcément de tous nos pardons. Il y trouve que je suis d'empathie pour ces gens-là. Je pense que c'est important de les montrer. Je pense que c'est important de montrer une personne qui souffre, une personne qui ne va pas bien, une personne qui est dans une situation qui pourrait être très agréable. Tiens, cette personne-là, oh là, là, bon Dieu, pourquoi? pourquoi? je n'ai pas envie de lui parler, je ne peux pas lui connaître lesavant. Tout ce sont des histoires, ce sont des personnes, des gens, et donc 120 battements ont été écrits. Ce sont des textes qui évoquent, qui aussi, entre une sorte de poésie et des nouvelles très courtes. C'est un recueil. Il y a 50 textes comme ça qui ont été écrits. Les premiers retours que j'ai eus, c'est une sensibilité rare. Les gens étaient très touchés. J'ai fait lire une dizaine de personnes. À l'heure actuelle, il y a 10 à 15 personnes qui l'ont lu. Tout était extrêmement touché.

Speaker 3:

Justement votre lecteur, que ce soit les gens qui ont fait le retour sur vos recueils de textes ou alors les gens qui ont lu les aventures de Debray-Davos Oui. Quels sont les retours qui vous ont le plus marqués?

Speaker 1:

Il y en a plusieurs. Ça peut aller d'une femme qui m'a dit Merci, grâce à vous, j'ai retrouvé l'envie d'aimer les voleurs. Ça peut aller aussi d'un jeune homme qui m'avait sorti une fois. Je ne sais pas quel âge il avait, il n'était certainement pas très, très vieux. Il m'avait dit grâce à vous, je commence à aimer la littération. Ça peut être aussi être ma mère. Tout simplement, je suis content que mon fils ait écrit des romans, mais en même temps, je suis surtout heureux qu'elle me dise ça, parce que ça veut dire qu'elle m'a lu, et ces dernières années, elle ne le faisait pas beaucoup pour tel retour de lecture. De toute façon, la chronique, le retour de lecture, tout ça est porteur de joie pour moi, parce que ça veut dire que, quelque part, les gens ont apprécié ce que je fais.

Speaker 1:

C'est important. Il faut que c'est très consultif, c'est très. Oui, c'est ça, c'est important. C'est un mot que j'aime bien, un à partir du moment où ça leur a apporté, eux, quelque chose d'intéressant quand ils l'ont lu, parce que ça fait combien de temps que vous écrivez Là, on est en 2025.

Speaker 1:

Donc, ça va faire. Maintenant, ça fait 4 ans, Vous êtes prolifique, je n'arrête pas. J'écris tous les jours. J'en revanche par jour, je lis aussi beaucoup Et surtout j'écris. C'est important, je que j'ai en fait mon métier, mais en tout cas, ça devient peut-être le choix de plus en plus tenu et capital. Capital à mes yeux. Maintenant, je ne peux plus m'en passer et, ouais, j'essaye de, peut-être grâce à cet éditeur-là de Stern, peut-être un peu plus tard, parce qu'il sera plus important encore essayer de passer le cap, essayer de toucher le plus de J'écris. Non pas pour moi, ça fait plaisir et bien de créer mes livres, mais j'écris surtout pour les montrer aux gens, pour que les gens puissent les lire, puissent réfléchir, parce que je pense que, quelque part, sans me mettre beaucoup en valeur, ce n'est pas du tout mon type d'idée c'est surtout d'apporter des idées aux gens, qu'ils essayent de réfléchir, d'en parler, de voir un petit peu ce que ça peut leur apporter à eux, dans leur vie.

Speaker 3:

Est-ce qu'on peut dire que pour l'asphalte, on voit deux policiers qui investiguent, qui infiltrent une organisation. bien, mais quel est le message profond que vous essayez de transmettre là-dessus? Est-ce que c'est par rapport au néo-nazisme, ou c'est vraiment uniquement du divertissement?

Speaker 1:

J'oserais dire quand même qu'on ne va pas parler de lumière au bout du tunnel, c'est facile. On va parler d'un objet qui traîne au fond de nos témoins, nos difficultés. Il faut faire attention à notre monde. Il faut faire très attention à notre monde. Attention, d'autres mots, c'est un point d'équilibre où il ne faut pas qu'il tombe du mauvais côté du tunnel, justement du mauvais côté du noir et du sombre, ça serait bien de le dire. C'est ça mon message attention, la vigilance.

Speaker 3:

Pascal, vous n'êtes pas obligé de répondre vous êtes plus gauche, droite, centre, parce que je suis posée dans aucune extrême je suis dans là où je dois être. Très belle réponse. OK, bon, pascal, vous écrivez depuis 4 ans. Si on vous demande aujourd'hui d'écrire un message à Pascal d'il y a 15-10 ans, qu'est-ce que vous lui?

Speaker 1:

direz Pardon, excusez-moi, quand j'avais 10 ans.

Speaker 3:

Non, non.

Speaker 1:

Si on vous demande aujourd'hui d'écrire à Pascal d'il y a 10 ans, Ah, pascal, pascal, il y a dix ans, déjà, pascal, il y a dix ans, ça aurait été Revenu. Toi, bouge tes fesses, prends un papier et écris Voilà, déjà pour commencer. Parce que ça fait des années que des gens qui sont venus parler de ma compagne, parler de ma famille, me disent Vas-y, tu sais écrire, tu lis beaucoup. Et je leur ai dit, peut-être que je me serais barré. Je serais, j'aurais ri si j'avais dit que j'aurais pu écrire 10 ans plus tard sur Écrit. C'est grand bon. Mais j'aurais dit ça voilà, pascal, bouge-toi et prends un papier et écris Voilà.

Speaker 1:

Donc ça vous trottait déjà la tête dans la tête de pute au moment, ceux d'écriture. En fait, je dis l'écriture, mais je me contente de taper sur l'ordinateur, je n'écris pas. Écrire, c'est pour la papier. Je tape sur des lettres, je n'écris pas. Je tape mes mots. Ces histoires-là sont là depuis longtemps. C'est une histoire qui gravite dans mon esprit depuis petit. Je pense que déjà, je faisais plein de rêves depuis que je suis petit, dans ma tête, des personnages qui se sont créés au fur et à mesure de l'avancée de ma vie. Et avec le temps, elles sont là, elles se sont forgées. Vous savez, c'est un peu comme tout, c'est un peu le hasard qui décide que l'on va chimer. J'avais eu une discussion avec une personne un peu avant. Cette personne est partie et elle m'a contacté pendant que j'étais en voyage Et je lui ai dit tiens, tu sais, je me suis mis à écrire Et c'était l'écriture de mon premier roman, journale ordinaire d'assassin, pas ordinaire, qui est sorti finalement plus tard chez un éditeur qui a écrit mon histoire, qui a été finaliste pour un petit prix littéral, enfin, qui n'a pas pris littéral, le prix du coin de la vie.

Speaker 1:

Puis après, voilà, et aujourd'hui je continue Ouais, c'est ça, j'aurais dit ça au Pascal. Il a 10 ans, pascal prend un papier et vas-y, balance-le. Et t'es juste là, balance-le sur le papier noir. C'est la feuille.

Speaker 3:

Vous disiez que vous êtes aussi un très grand lecteur. C'est quoi? le livre, ou alors les livres. Donnez-moi trois livres qui vous ont plu.

Speaker 1:

C'est la question la plus difficile du monde. Donner trois livres. Non, non, je vais vous le donner. Le premier, c'est Voyage au bout de la nuit. Mais ça, je pense que vous l'avez déjà dit la dernière fois, le Céline, bien sûr, parce que c'est déjà une Céline, c'est un personnage tellement controversé, difficile, délicat. Et puis, celui Voyage au bout de la première guerre mondiale, un pauvre type qui va se retrouver plongé dans l'horreur, tout simplement, et la post-horreur il va faire pour s'en sortir, pour suivre en alas de la négation, de la bumène qui devient. Je crois que c'est le bouquin le plus noir qu'on ait écrit sur l'humanité, tout simplement. Je crois que c'est le roman le plus difficile qu'on ait encore rester dans le français, c'est Marguerite Dior. Je ne vais pas prendre l'avant, je vais prendre la douleur, parce que c'est peut-être le roman le plus fort, en vrai, c'est d'ailleurs dans le domaine de la guerre. Il a dit justement que ce côté social est difficile. Donc, la douleur, justement, cette douleur de la poste secondaire mondiale, où il y a l'espoir de cette femme de retrouver à tout prix la crainte de son mari, qui a été déporté dans un camp de concentration en Allemagne, en Pologne, si je me souviens bien, mais elle était en Pologne et qui va tout faire et tout donner, qui sont d'énergie, pour le retrouver.

Speaker 1:

Le douleur a d'énormes romans. Et ensuite, j'ai pris Martin Eden, de la plus belle autobiographie écrite d'un docteur, même si ça cache ce nom de Martin Hayden. Donc, quelque part, pas vrai puisque ce n'est pas lui, mais quelque part c'est quand même lui. Et ce qui est quand même le plus terrible, c'est quand on connaît le destin de Jacques Nandon Martin Hayden se suicide à la fin et lui se suicide aussi dans sa propre vie.

Speaker 1:

Donc, c'est quelque chose de terrifiant et ça montre tout cet univers du livre, qui est très difficile, de ces éditeurs, de ces gens, de ces milieux sociaux très complexes, dans lesquels être écrivain c'est un travail de l'enfer, comme il écrit d'ailleurs très bien dans l'ordre de Jacques Leblanc. Et c'est ça, être écrivain, c'est accepter de survivre à la vie de ce qu'on appelle les auteurs de l qui sont quand même, nous sommes les plus nombreux, puisque pour dix auteurs qui vont vendre beaucoup de livres, on va être mis derrière, en écrire certainement parfois des plus beaux ou des moins beaux, peu importe, mais à écrire et à être présent malgré tout, c'est nous la force vive du livre. Ce ne sont pas les auteurs qui sont les plus connus. C'est bas les auteurs de l'ombre qui sont la force de l'écriture.

Speaker 3:

Justement, Pascal, qu'est-ce que vous pensez de la littérature actuelle, la littérature française, francophone, belge?

Speaker 1:

Il y a des choses bien, il y a des choses très bien. Je sais, c'est une réponse à prise, mais je ne suis pas convaincu. Peut-être que je vais faire des ennuis. De toute façon, ce n'est pas grave, j'assume les actes. C'est des paroles, surtout parce que ce sont des paroles. Il y a des choses bien. Je n'ai pas envie de m'aider dans, je n'ai pas envie de. J'ai lu, notamment parce qu'on va revenir sur Asphalt, parce que je suis dans le milieu du polar et du friand. Je trouve que c'est un peu stéréotypé. Je peut-être que je suis un vieux nostalgique, peut-être que ma littérature est plus ancienne je ne suis peut-être pas si vieux que ça non plus mais peut-être que je préfère ce qui se faisait avant. Je ne sais pas. Je n'arrive pas trop à vous expliquer ça. Je suis un peu dubitatif sur la qualité de ce qui sort et qui, parfois, a beaucoup de succès.

Speaker 1:

C'est un peu triste de se référencer comparé à une certaine époque. Même si les gens achetaient beaucoup de bouquins, c'était des chouettes trucs On découvre vraiment des auteurs. On a eu la chance de découvrir plein de choses dans les années, même le 19e je ne vais pas en faire l'histoire de la littérature mais même encore dans les années 50, on a eu la vie de génération, par exemple, dans les années 60, on a arriver à des gens comme ça, qui étaient vraiment des méga, méga auteurs. Ces gens-là avaient été vraiment un succès. Donc, j'oserais dire qu'aujourd'hui, c'est un peu plus Je ne sais pas, c'est un peu moins justifié au niveau de la qualité, au niveau de tout ce que ça crée, de tout ce que ça apporte. Je pense que c'est un peu simpliste.

Speaker 3:

Je ne sais Pour vous, c'est quoi la première qualité qu'il doit avoir un livre qui a succès.

Speaker 1:

Un livre a succès, avoir une force, une force littéraire quand même assez puissante, parce que quand on se déclare important pour une certaine population, pas important que de lecteurs, quand on vend, on va dire 100 ou 150 000 livres, il faut quand même avoir quelque chose d'important à faire passer Le lecteur, on le croit un peu pour un imbécile. Je pense que c'est ça, c'est la force littéraire. Et le message aussi, le message général, qu'il soit social, qu'il soit personnel, qu'il soit pervers, qu'il soit tout ce que vous voulez. Même le pire des mots, c'est qu'on peut l'écrire dans un roman frémur, noir. Il faut qu'il soit fort, puissant, Sinon, ou un bouquin social, ou un bouquin même d'amour pourquoi pas D'amour peut être très fort. On a des romans, je vais appeler ça comme ça aujourd'hui, On a des personnages très forts. Donc, là, j'ai l'impression que c'est un peu unisme. Je suis méchant, je sais, je suis sévère Moi-même. Je ne plus extraordinaire.

Speaker 3:

Pascal, ça a l'air peut-être un peu macabre comme question, mais je pense que ça aide aussi à pouvoir déterminer c'est quoi l'impact qu'on veut laisser derrière nous. C'est quel le message que vous aimeriez qu'on marque sur votre pierre tombale.

Speaker 1:

Ah oui, effectivement, déjà, je suis fort. Donc laissez-moi dormir en paix, ça serait pas mal. Laissez-moi dormir en paix, je crois que ça serait bien, ça m'amuserait, ça me va bien, ça. Laissez-moi dormir en paix. Voilà, est-ce?

Speaker 3:

que vous avez un dernier mot pour ceux qui nous regardent et qui nous écoutent.

Speaker 1:

Un dernier mot, mais ça ne sera jamais la fin. Oh, c'est beau, ça, dites-nous Asphalt. Où est-ce qu'on pourra se trouver Asphalt? Alors, asphalt, il va sortir dans toutes les bonnes librairies en France. Je ne sais pas s'il va se faire dans les distributeurs pour chez vous, parce qu'il est toujours au Canada et au Québec, j'imagine. Je ne sais pas. Il va sortir. Donc, à voir, je pense qu'ils ont un distributeur. Il sera toujours sur Amazon, dans les snacks, il sera partout. J'aurai justement, pour la première fois depuis mon premier, je vais retrouver un éditeur qui sera distribué vraiment de bonne façon, de bonne manière, ça c'est bien. Voilà, on pourra le commander partout, dans toutes les plateformes de commandes, dans toutes les librairies, voilà.

Speaker 3:

Parfait. Merci beaucoup, Pascal.

Speaker 1:

On prend rendez-vous déjà pour la prochaine fois. C'est ça. J'ai pris un ticket, voilà, j'ai pris la bille.

Speaker 3:

J'ai fait la queue, voilà, j'attendrai mais je vous souhaite beaucoup de succès. Merci beaucoup. J'ai adoré lire le livre. J'ai adoré les interactions entre les deux personnages principaux, puis j'ai adoré leur confiance, et on va pas en dire plus plus. Mais j'ai adoré le développement des personnages également.

Speaker 1:

D'accord, je pense que je peux vous dire déjà qu'Asphalte vous plaira beaucoup.

Speaker 3:

Parfait, prenez soin de vous.

Speaker 1:

Merci, bonne fin de journée, au revoir.

Speaker 3:

Au revoir, aussi Au revoir.

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