
4e de couverture
Ce podcast est créé pour donner voix à des auteurs de talent. Il leur sert de tribune, le tout dans un cadre intimiste.
Si vous avez hâte de découvrir des créateurs authentiques et frais, vous êtes à la bonne place. Ici on donne vie à la 4e de couverture. C'est l'heure de l'auteur.
4e de couverture
E21 - Thomas Simon Saddier : Sauver les Livres pour Sauver l'Humanité
Plongez dans l'univers fascinant de "Les Derniers...?", un roman qui transcende le cadre post-apocalyptique pour explorer la valeur intemporelle des mots écrits. Thomas Simon Saddier nous invite à suivre un grand-père et son petit-fils qui arpentent un monde ravagé, cherchant désespérément à sauver les derniers livres de l'humanité.
À travers cette conversation intime, l'auteur dévoile sa vision de la littérature comme ultime rempart contre l'effacement de notre humanité. "C'est ça qui est merveilleux, en fait, c'est que la vie d'autres gens, leur pensée, leur façon de voir la vie, la mort, vit en nous." Cette citation capture l'essence même de sa démarche : les livres comme vaisseaux de l'expérience humaine.
La richesse de cet échange réside également dans l'exploration de l'ambiguïté volontaire du récit. Contrairement aux auteurs de récits apocalyptiques classiques, Thomas refuse délibérément d'expliquer les causes du "grand changement" ou le destin final des personnages, reflétant ainsi notre propre incertitude face à l'existence. Cette approche nous confronte à des questions fondamentales : comment préserver notre humanité quand tout s'effondre? Quelle est la valeur de la connaissance dans un monde qui retourne à la barbarie?
Au-delà de son œuvre littéraire, Thomas Simon Saddier partage sa passion pour la musique et la musicologie, offrant des perspectives fascinantes sur l'influence révolutionnaire des Beatles et l'évolution de la musique populaire. Cette double sensibilité artistique enrichit sa vision du monde et sa critique acerbe de notre société contemporaine, où les écrans ont largement supplanté les pages.
Que vous soyez passionné de littérature post-apocalyptique, intéressé par les réflexions sur notre rapport aux livres, ou simplement curieux de découvrir un créateur aux multiples facettes, cette conversation vous transportera dans un univers où les mots demeurent notre dernier espoir. Écoutez maintenant et redécouvrez pourquoi les livres sont peut-être le plus parfait des médias : "On n'a pas besoin d'électricité, on peut les transporter partout et, surtout, ça reste pour toujours."
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4e de couverture:
C'est ça qui est merveilleux, en fait, c'est que la vie d'autres gens, leur pensée, leur façon de voir la vie, la mort, vit en nous. C'est pour ça que c'est magique, la littérature. C'est un truc. Je pense qu'on n'a pas inventé un support qui est aussi parfait, en fait, toi, on n'a pas besoin d'électricité, on peut le transporter partout et, surtout, ça reste pour toujours. Nos petits-enf enfants n'auront pas TikTok et Instagram. Il y aura toujours des liens.
Speaker 3:Le roman de Thomas Simon Sadier Les Derniers explore l'humanité au-delà d'un récit post-apocalyptique. Sur une terre dévastée par le grand changement, un grand-père et son petit-fils arpentent les ruines des bibliothèques en quête de livres à préserver. Ils enseignent la lecture à des âmes perdues, croyant que chaque mot ravive l'espoir. Ils découvrent que les livres sont des phares dans ce monde ravagé.
Speaker 1:Mais sont-ils les derniers? L'influence des Beatles est juste incroyable. On ne s'en rend pas compte comme ça, mais tout ce qu'on fait aujourd'hui en musique découle des Beatles. Je vois un peu les livres de développement personnel comme des bibles qu'auraient pas trouvé des croyants. Je trouve qu'on essaye trop de dire Ah, j'ai la solution à tous tes problèmes dans un livre de 300 pages, ce qui n'est pas le cas, comme s'il fallait trouver la pièce de puzzle qui va régler tous nos problèmes. J'y crois pas.
Speaker 4:Alors, bonjour et bienvenue sur 4N de couverture. Je suis, avec Thomas Simon-Sadier, exactement Parfait. Donc, aujourd'hui, thomas vient nous présenter les derniers trois points de suspension et un point d'interrogation très important. Alors, thomas, il est musicologue, docteur en musicologie, poète, chanteur, écrivain. Thomas, première question pour vous Oui, ce livre, il est dédié ou dédicacé, peu importe, à votre grand-père. Pourquoi?
Speaker 1:Parce que mon grand-père est mort il n'y a pas très longtemps, quand j'étais au Québec, et je lui ai dédié Parce que j'aime beaucoup mon grand-père, je l'aime toujours beaucoup. Et voilà comme c'est un livre qui se passe Et le personnage principal c'est un grand-père un peu étrange, comme était le mien. Je lui ai dédié.
Speaker 4:Parfait. C'est lui qui a inspiré le personnage. Non, pas du tout, Ou c'est le personnage qui vous fait penser à votre père? Ni l'un ni l'autre.
Speaker 1:Ok, Et pourquoi ce sujet-là Post-apocalyptique? Alors c'est le décor qui est post-apocalyptchent à sauver les livres. C'est ça vraiment l'histoire en elle-même. Le fond, c'est juste un décor, juste un décorum pour les livres qui sont le sujet principal du livre.
Speaker 4:C'est bizarre les histoires de l'université? Oui, c'est beau. Mais pourquoi cet environnement-là où l'important c'est d'abord se nourrir et puis éviter de? Parce qu'ily a beaucoup de monde qui, dans ce contexte-là, se transforme un peu en animal. on va dire Les besoins, les priorités, tout change. Ben oui, pourquoi les livres? Pourquoi pas la musique, par exemple, puisque vous êtes musicien?
Speaker 1:Ben oui, pourquoi pas la musique? Parce que la musique, aujourd'hui, est dépendante de l'électricité, donc c'était difficile de retrouver un moyen d'écouter des disques, par exemple, et c'est quand même un des arts les plus importants de l'humanité. C'est le seul média qui n'a pas besoin de technologie pour fonctionner et qui a survécu à toutes les évolutions techniques. Je veux dire, même si aujourd'hui on a des téléphones portables, instagram, tiktok, les réseaux sociaux, les livres sont toujours une des plus grandes créations de l'humanité.
Speaker 4:Vous avez écrit ça pendant la Covid, pendant le confinement.
Speaker 1:J'ai écrit ça après le confinement.
Speaker 4:Ok, parce qu'il y a beaucoup de choses qui m'ont fait penser au confinement Justement. il y avait confinement, c'est confinement. et puis, ce qui m'intéressait dans ce livre-là, c'est qu'en fait, il y a deux narrateurs.
Speaker 4:mettons, Il y a deux narrateurs, deux narrateurs et demi, parce que On se rend compte un peu après quelques pages. On va dire que les natures sont liées. C'est intéressant, dites-moi. J'ai constaté dans plusieurs passages du livre qu'il y a des choses pas très gentilles qui sont souvent dites soit sur les anglophones, soit sur les Américains. Le grand-père qui dit que les Américains sont fous, c'est sûr que le grand changement vient de là, etc. Pourquoi ça? ça vient de là, etc. Pourquoi ça là, surtout sachant que vous êtes d'origine française? et puis on est au Québec, on connaît un tout petit peu l'histoire du Canada, du Québec, etc. J'aimerais savoir c'est quoi votre position, votre perception de tout ça et pourquoi la voix transcrit dans ce livre-là.
Speaker 1:En fait, ce qui est intéressant dans ce livre, c'est qu'on ne sait pas pourquoi il y a eu le grand changement. Donc, en fait, tout le monde réfléchit à savoir pourquoi c'est ça, et le grand-père pense que ça vient des Américains qui ont créé ça, mais on ne le sait pas du tout. Même quand, eux, ils arrivent devant le grand changement, à la fin, on ne sait toujours pas ce que c'est, et je trouve que c'est ça qui est intéressant, c'est pas?
Speaker 4:gentil du tout non plus. Et qui n'est pas gentil du tout?
Speaker 1:non plus quoi? c'est un des méchants du début. Donc, c'est vrai que, oui, j'ai mis ça pour faire un petit clin'histoire de faits modernes et qui continuent, parce que ça se passe dans le futur comparé à aujourd'hui, et c'est marrant qu'il y ait toujours cette guerre linguistique en Amérique du. Nord.
Speaker 4:Est-ce que vous, vous parlez anglais, par exemple?
Speaker 1:Oui, je parle anglais Très, très mal.
Speaker 4:Mais mieux qu'un français de bas je pense Mieux qu'un français de bas. Autre question pour vous, justement, sur le grand changement. Finalement, on ne sait pas c'est quoi, on ne sait pas si c'est une catastrophe naturelle, si c'est quelque chose de.
Speaker 1:On ne sait pas si c'est des extraterrestres, on ne sait absolument pas, et c'est voulu, c'est volontaire. Vous vouliez laisser au lecteur l'opp. C'était la quête des personnages et comment ils essayaient de garder un peu d'humanité dans un monde qui n'en a plus.
Speaker 4:C'est ça la symbolique des livres. en fait, c'est une sorte de sauvegarde de l'humanité. Mais justement, je me demande, les personnages ok, au départ, c'est oui, il faut qu'on soit sains et saufs, on va se protéger, d'abord lui et sa maman, etc. Ils marchent dans tout le Québec, etc. Et puis après, on voit le grand-père, oui, avec tout ça, son petit clan qui essaie de les sauver. Dès qu'ils savent qu'il y a quelqu'un qui n'est pas loin, il s'enfuit, etc. Il ne faut pas être comme les autres. Les autres sont des animaux, les autres sont méchants, blablabla. Nous, on est évolués parce que nous, on lit. Je ne veux pas dire hypocrite, mais je veux dire que tout ce monde qui voulait tellement ne pas être comme les autres, ils ont commis des actes irréparables comme les autres.
Speaker 1:Oui, c'est l'histoire de l'humanité.
Speaker 4:Est-ce qu'on a la possibilité d'échapper à ça malgré les livres? Est-ce qu'on a la possibilité d'échapper à notre animalité?
Speaker 1:C'est un peu comme ça qu'on parle de livres. Est-ce que nos pulsions animales prennent le dessus sur notre intelligence? C'est une grande question. Le livre n'y répond absolument pas, mais c'est une question qui pose.
Speaker 4:Mais vous, qu'est-ce que vous?
Speaker 1:pensez Ouh, là, là, c'est pas mieux pour faire de l'esculot. Qu'est-ce que je pense de tout ça? Je pense que, ouais, on sera toujours des animaux qui essayons de tendre vers l'idéal qu'on a inventé, qui est dieu. D'une certaine manière, donc, on a cette dualité entre notre aspiration à être des êtres parfaits, pur et gentil, et nos pulsions animales très instinctives qui font que, parfois, on est des monstres et c'est ce qui fait la beauté de l'humanité, cette espèce de gris opaque entre blanc et noir.
Speaker 4:Et justement, ma question pour vous combien de vos convictions, de vos valeurs, etc. avez-vous inclus dans le livre? Parce que plusieurs des héros des protagonistes sont Nietzscheens.
Speaker 1:mettons Oui, c'est vrai qu'ils sont très Nietzscheens.
Speaker 4:Pour eux, ce n'est pas Dieu qui a créé l'homme, c'est l'homme qui a créé Dieu. Et plusieurs aussi ont ce que j'ai l'impression en tout cas, c'est sont plus végétariens, sont plus OK. Il faut pas contrer les animaux de la mauvaise façon. On a abandonné les chiens, par exemple, dans les véhicules au moment du grand changement, c'était pas bien, etc. On traite pas les chevaux n'importe comment. Il faut traiter les ânes avec I don't know whatever. Est-ce que ce sont vos valeurs ou c'est vraiment pur fiction?
Speaker 1:Ouh, là, là, c'est une petite analyse. Ben oui, c'est un peu une part de mes valeurs. Moi, j'aimerais bien qu'on arrête de faire souffrir les animaux et qu'on soit tous végétariens. C'est sûr que ce serait un. Moi, je viens d'une famille de bouchers et j'aime énormément la viande.
Speaker 1:J'étais végétarien de nombreuses années et c'était dur d'être végétarien au milieu de gens qui mangent des frottes de bœuf tous les midis. Mais oui, moi, c'est sûr que j'essaye de tendre vers un idéal Nietzschéen, bien sûr, J'ai grandi avec ça. mais oui, ilux, que tout le monde soit bien, que tout le monde soit propre.
Speaker 4:Oui, mais tout ça, ce sont des vœux pieux, disons, c'est des vœux pieux, mais c'est toujours.
Speaker 1:Je pense qu'il y en a qui n'ont pas renoncé à changer le monde.
Speaker 4:Oui, et c'est votre cas Peut-être. oui, Peut-être ou non.
Speaker 1:Oui, nonit, quand on arrête de vouloir être punk ou poète. et moi, je n'ai pas à renoncer à ça. Donc, oui, je pense que, bien sûr, j'aimerais un monde plein d'amour et de joie, où on n'extermine pas des milliers d'animaux tous les jours juste pour notre plaisir alimentaire, et, en plus, sachant que la moitié est jetée à la poubelle, c'est quand même horrible ok, donc, ce serait plus changer le système de ma, bien sûr moi, je suis le prochain pour changer le système. C'est pour ça que je fais de la musique et j'écris des livres.
Speaker 4:C'est ma façon de d'améliorer le monde et en parlant de musique, dites moi un peu, c'est quoi? c'est vrai que c'est pas notre domaine, mais ce serait quand même intéressant de savoir c'est quoi le genre de musique que vous faites.
Speaker 1:Ah, mon dieu, cette question est compliquée. Je fais plein de musiques différentes, je fais de la chanson. Moi, je viens de la chanson à la base, la chanson francophone, vraiment héritier de tout ce qui est braille, brassance, lé au ferré. Donc, moi je fais de la chanson, mais à côté, je fais plein de styles musicaux comme j sitar indien et la musique occidentale. J'avais un trio qui s'appelait Tampolotium à Montréal, où on jouait guitare, batterie, sitar indien, on faisait des longues improvisations de 15 minutes, c'était trop cool.
Speaker 1:Je fais aussi de la pop. J'ai un groupe qui s'appelle Lesbian Speed Dating, c'est une sorte de mélange entre les Beatles avec des voix féminines un peu Un peu périodes hippies des beatles, donc c'est assez chouette, puis joue dans un groupe de femmes.
Speaker 4:C'est un groupe d'hommes et de femmes qui a des voix de femmes.
Speaker 1:Il ya une chanteuse dedans il ya moi puis à d'autres musiciens qui participent au projet. La chanteuse, c'est l'itakira, qui est une chanteuse française assez extraordinaire. Qu'est ce que d'autres? comme projet? j'ai un projet qui s'appelle open emers et levators, qui est un projet purement instrumental où je joue sur des films. Donc, je projette des films pendant que je joue et je fais de la musique.
Speaker 4:Oh, des films qui existent déjà maintenant, non des films que je fais moi. Ok, ok ok.
Speaker 1:Donc, par exemple, le prochain concert que je fais, je joue sur un film que j'ai tourné à Tokyo. Donc, je jette le film et je fais de la musique dessus. Ça fait un ciné-concert. C'est plutôt intéressant. J'ai un duo pop qui s'appelle le sens sauvage, avec un ami à moi. J'ai joué dans plein de projets, mais à la base je suis vraiment chanson et musique instrumentale.
Speaker 4:On parle de, comme vous disiez, brassens, brel la chanson. Comment est ce qu'on appelle ça de notre point de vue? la variété, ouais, la variété, c'est un terme.
Speaker 1:Je détestais ce truc de variété, parce que dans la variété'est vrai que la variété, c'est un peu ce qu'on a appelé dans les années 60, la chanson française tout ce qui était pop francophone, en fait. On n'appelait pas encore ça de la pop. La pop, dans les années 60, c'était tout ce qui était anglo-saxon Et nous, en France, on avait les yéyés et la variété, mais la chanson française, c'est un peu l'âge d'or des chansons à texte aujourd'hui mais à l'époque, c'était la musique pop. Quoi? c'est un point de vue et vous écrivez vos chansons.
Speaker 4:Je pense bah oui, vous écrivez les paroles et tout est ce que vous composez la musique oui, ok est ce que vous composez.
Speaker 1:La musique aussi de lesbiennes speed dating oui, je fais les musiques, je fais les paroles, je fais et pourquoi ce nom?
Speaker 4:la lesbienne speed dating. D'où ça vient? Surtout qu'il n'y a qu'une fille dans le groupe. Je ne comprends pas ce truc.
Speaker 1:Je me baladais à Montréal et puis j'ai vu un café où c'était écrit en gros LSD. Je me suis dit je vais aller voir ce que c'est forcément. Et en fait c'était un lesbienne speed dating Et j'ai trouvé ça nom. je trouve ça.
Speaker 4:Et vous disiez tantôt vous êtes allé à Tokyo, vous avez fait un film à Tokyo. Je suppose que vous avez aussi appris le sitar, le sitar c'est indien, vous êtes parti en Inde, donc vous aimez voyager maintenant.
Speaker 1:J'ai pas mal voyagé. Ouais, moi je suis allé un peu. Mes parents m'ont fait beaucoup voyager. Je suis allé un peu partout. Je suis allé en Egypte, Maghreb, Italie, Serbie, Amérique, Et puis, en ce moment, je fais beaucoup le tour du Québec.
Speaker 4:Afrique subsaharienne ou pas?
Speaker 1:encore. Non, je ne suis pas, malheureusement, je ne suis pas allé au Cameroun.
Speaker 4:Ce n'était pas ma question, mais oui, peut-être Non.
Speaker 1:je ne suis pas encore. je n'ai pas fait le. J'ai fait vraiment en Afrique, j'ai fait que le Maghreb Je ne suis jamais. Sahara. L'occasion ne s'est pas présentée, mais peut-être dans les prochaines années.
Speaker 4:Si je peux conseiller commence par le Cap.
Speaker 1:C'est vraiment beau. Oui, il y a plein d'endroits magnifiques. Mon amoureuse va souvent en Afrique du Sud, mais non, je n'ai jamais encore fait l'Afrique.
Speaker 4:Revenons à ce petit livre, Les Derniers. On comprend très bien les trois points de disparition. Ce n'est pas moi qui les choisis, en fait à l'origine le livre devait s'appeler nous sommes peut-être les derniers ok, et mon éditeur trouver le titre trop long.
Speaker 1:Donc, après un échange de 70 mails et un débat complexe, on a pris les derniers trois petits points pour l'interrogation, mais le livre devait s'appeler.
Speaker 4:Nous sommes peut-être les derni comme.
Speaker 2:Quand est-ce que tu finis de parler? J'aime bien les titres au long.
Speaker 1:Un peu Pierre Conval. Nous sommes peut-être les derniers. Non puis oui, mais les derniers c'est pas mal aussi.
Speaker 4:C'est un livre pour réfléchir, parce que c'est pas comme les films américains De commerciaux Il n'y a pas de happy end, on sait pas. C'est quoi le grand changement?
Speaker 1:On sait pas si c'est pas. On sait même. On sait pas s'ils vont être les derniers on sait pas ce qui se fera.
Speaker 4:On sait pas, mais en fait, c'est ça qui est bien, c'est de pas savoir. Ouais, oui, je sais pas. Oui, ouais, no-transcript. Qu'est-ce qui peut provoquer le ciel rouge? qu'est-ce qui peut faire blablabla? qu'est-ce?
Speaker 1:qui peut causer tout ça en même temps et non. Et puis, même ils arrivent, on ne sait pas, c'est un peu la vie humaine? On ne sait pas si on a fait les bons choix, si on a mené une bonne vie, si tout ça avait un sens ou pas, on ne sait pas. C'est bien de ne pas savoir. Aussi, dans les oeuvres de fiction, david Lynch faisait ça, et c'était un réalisateur génial, ouais, non.
Speaker 4:Est-ce qu'on peut savoir ce qui est arrivé à la fille de Noah, la mère du petit fils? Est-ce que ça on peut le savoir? Non, je n'en ai aucune idée, oh my god.
Speaker 1:Ben. Ouais, le T5 est bien. Il veut savoir pourquoi sa mère a disparu. Puis, on ne le sait pas. Mais souvent, ils ne savent pas eux non plus pourquoi. Donc, pourquoi est-ce que l'auteur serait si les personnages ne le savent pas? C'est aussi Pourquoi les femmes se sont barrées un soir. On ne sait pas, Et c'est bien de ne pas savoir.
Speaker 4:Non, et tous les livres que vous citez là-dedans, je suppose que vous les avez lus, bien sûr.
Speaker 1:Non, non, je ne les ai pas lus. Si, si, si je les ai lus, bien sûr que je les ai lus. Non, non, pas mettre de conneries, quand même, on ne sait jamais si on cite un grand livre ou quelqu'un a lu. Non, oui, j pour Romain Garry. Ils sont obsédés par Romain Garry. Moi aussi je suis obsédé par Romain Garry, mais oui, puis c'est des citations que je veux mettre dans le livre, plus j'ai stabilité parce que je savais que je les mettrais là-dedans. La citation de Gadsby le Magnifique à la fin qui est magnifique.
Speaker 4:Je cite tout le temps Gadsby, le Magnifique j, la mort de la mère. Ça, ça m'a. Oui, c'est vraiment garé, Ah oui, ça m'a pris par les triples, ouais.
Speaker 1:Ah Non, c'est Oui. Oui, j'aime bien. Enfin, je suis un grand fan de J'aime beaucoup les films qui citent d'autres. En tant que lecteur, Il n'y en a pas d'indication sur pourquoi la mouette, elle, ne parle pas.
Speaker 4:Oui, on ne sait pas pourquoi elle ne parle pas. Oh, mais gorge. Mais je veux dire en écrivant est-ce que tu te disais quand même, ça peut être Ben?
Speaker 1:non, parce que je voulais qu'elle soit muette et je voulais une référence au cri de la mouche, au cri de la des trucs traumatisants avant de les rencontrer.
Speaker 4:Mais pourquoi son fils n'y parle pas non plus?
Speaker 1:Peut-être que soit elle a vécu des trucs traumatisants soit c'est génétique, soit c'est Putain.
Speaker 4:j'aime pas, j'aime pas cet état de de ne pas savoir.
Speaker 1:Ouais, parce que c'est oui Je ne sais pas non plus. Je ne peux pas te dire Ça t'a pris combien de temps pour écrire ce livre. Alors, le plus gros, ça dépend. J'ai une façon d'écrire assez spéciale, c'est que j'écris d'abord le premier jet d'une traite et après je le retouche. Les retouches, ça peut être plus long, parce que quand j'écris, c'est vraiment hypnotique. Donc, je dirais que j'ai mis 7 semaines, peut-être 2 mois, à l'écrire et après le retoucher pour le finir. Ça a dû me prendre une bonne année.
Speaker 4:Cette semaine c'est beaucoup plus rapide.
Speaker 1:J'aime bien, en fait avoir, surtout pour musique ou écriture. Je travaille un peu comme un sculpteur, c'est à dire que j'aime bien avoir un gros truc dans lequel je vais tailler, et donc faut que ce soit quand même un truc qui sorte rapidement et de manière un peu informe pour pouvoir tailler dedans. Il y a d'autres chapitres qui ne sont pas dedans. Il y a d'autres trucs que j'ai enlevés.
Speaker 1:Mais non, j'ai vraiment fait en sorte de, je dirais, deux mois pour l'écrire en entier, puis après je l'imprime, je corrige, je le réimprime, je le recorrige. Généralement, lui, je l'ai fait trois fois Trois corrections. Donc voilà, je dirais à peu près, ça m'a pris deux gros mois pour écrire la matière première et après, ça m'a pris une petite année pour la forme finale.
Speaker 4:Et est-ce que c'est disponible ailleurs qu'à la Rivière Blanche, aux éditions de la Rivière.
Speaker 1:Blanche Non, c'est disponible.
Speaker 4:C'est ça j'ai cherché sur Amazon.
Speaker 1:Je n'ai pas vu trois semaines que c'est sorti. Je pense qu'ils vont remettre ça en avril.
Speaker 4:Mais pourquoi une maison d'édition? C'est votre choix, c'est ton choix.
Speaker 1:Oui parce que, ben, l'auto-édition, je sais pas quoi en penser. Puis, je pense qu'il faut toujours Moi, je cherche une maison d'édition pour sortir mes livres Parce que, sinon, si on les auto-édite, on n'a pas le même impact on n'a pas la même pub, on n'a pas le même sérieux, je trouve qu'une maison d'édition, c'est Voilà.
Speaker 1:Même si c'est pas une grande maison d'édition comme Gallimard ou autre, c'est quand même. Ça aide à faire avancer et puis à Voilà, dans mon CV d'artiste, a montré que je fais des oeuvres qui sont quand même reconnues par le monde de la littérature.
Speaker 4:C'est ça? Vous disiez vous avez deux autres livres. oui, Est-ce que vous pouvez nous rappeler? c'est quoi les titres?
Speaker 1:Alors le roman précédent s'appelait L'appareil occidental, qui est sorti aux éditions Spinel, et le livre d'avant s'appelait Genève la nuit, qui est disponible aux éditions Camion Blanc qui est une maison d'édition spécialisée dans le rock.
Speaker 4:Ok, donc un livre sur la musique et deux autres romans Trois romans au total Ok, Est-ce que les romans? c'est votre domaine de prédilection.
Speaker 1:Ah oui, moi j'aime les romans.
Speaker 4:Est-ce que c'est toujours science, l'âge qui a?
Speaker 1:130 ans, parce qu'au début on pense qu'il a 130 ans qui se balade avec son petit-fils dans un monde apocalyptique et qui est obsédé par sauver les livres. Je trouve que c'est une belle la manière dont, je ne sais pas, je voulais faire une image assez belle Et c'est vrai qu'il fallait un truc un peu moche derrière pour que ce soit joli.
Speaker 4:Ok, il fallait un contraste. Il fallait un contraste ben ouais, parce que bon. Et les autres livres. Est-ce que vous voulez nous en parler un tout petit peu? Ça parle de quoi par?
Speaker 1:exemple. Alors, Genève la nuit, c'est l'histoire. J'aime beaucoup ce bouquin. C'est un peu pareil, il est un peu construit pareil. C'est une histoire d'amour entre un monsieur d'une cinquantaine d'années et une jeune fille de 30 ans, Et en fait, ils n'ont pas de prénom. C'est il et elle. Dans le roman, chacun a un chapitre à la suite. Et voilà, c'est des gens qui n'étaient pas destinés à s'aimer dans Genève la nuit. et c'était une très belle histoire d'amour. Je trouve, C'était un peu trash quand même. Il y avait certains passages un peu boutons.
Speaker 1:Mais sinon c'était un livre très poétique que je suis très content d'avoir écrit.
Speaker 4:Ça, c'est le premier, c'est ça, c'est le premier Et le deuxième, la prairie occidentale.
Speaker 1:C'est l'histoire de Tom Cassidy, qui est un homme qui, un jour, en a marre et part et cherche à fuir sa vie d'une certaine manière.
Speaker 4:Tom Cassidy. Est-ce qu'il est américain?
Speaker 1:Non, c'est un Français qui un jour se et qui décide d'aller aux États-Unis et de traverser ce monde et qui devient écrivain par hasard, par accident. Et voilà, ce livre est sorti. En quoi? 2020, 2022.
Speaker 4:2022. Un monsieur qui est en France qui décide de partir traverser la France. C'est un livre que j'avais écrit il y a très longtemps.
Speaker 1:C'est un livre que j'avais commencé à écrire quand je faisais mes études de master, quand j'habitais à Lyon, donc quand j'avais 21 ans, quand je commençais à essayer d'écrire Et j'avais écrit une première version. J'avais cherché des éditeurs. Personne ne voulait. Je l'avais réécrit quand j'avais 26, 27 ans, et j'en ai refait une dernière version Pendant la pandémie.
Speaker 4:vu qu'on n'avait pas grand différent de votre histoire, dans le sens où vous êtes quitté de la France. J'ai quitté la France, arrivé en Amérique du Nord.
Speaker 1:Arrivé en Amérique du Nord.
Speaker 4:Sans regarder derrière, mais c'est la deuxième fois J'étais venu presque une année.
Speaker 1:J'avais fait une année de high school presque en Pennsylvanie quand j'avais 17 ans, donc c'est la fait Moi j'ai toujours voulu, oui, venir partir voyager, aller voir d'autres gens, c'est important. Je sais pas, moi j'ai beaucoup d'amis de là où je viens. J'ai une grande famille et tout, mais c'est vrai que j'aime bien aller rencontrer des gens prendre l'autoroute, aller à Laval sous la neige, ne savoir où. On va, tout ça pour parler de littérature sur un canapé.
Speaker 1:Je trouve ça merveilleux je serais triste de ne pas avoir rencontré les gens que j'ai rencontrés en venant ici. Mais oui, c'est, c'est marrant, les choix que font la vie et j'aime bien rencontrer des gens nouveaux avec des histoires parce qu'il y a toujours des histoires de dingue à raconter. Et après, c'est pas mal écrit.
Speaker 4:Et tout le monde a une histoire. Tout le monde a une histoire de dingue. Et tout le monde est beau, tellement. je veux dire tout le monde a quelque chose à dire, Tout le monde a une profondeur, tout le monde est. Oui, c'est magique, c'est magnifique.
Speaker 1:Oui, oui, c'est ça qui est poète, musicien, qui vient du Guatemala, qui est extraordinaire. J'aurais été triste de ne pas le rencontrer, par exemple. Je trouve qu'il y a des gens ici qui m'ont apporté beaucoup de J'aime bien la folie des gens Et ici, les gens sont quand même assez fous donc c'est quand même marrant.
Speaker 4:Est-ce que vous avez vécu dans d'autres pays ailleurs qu'en France et Pennsylvania? J'habitais quand j'ai fait mes études en Suisse.
Speaker 1:Je faisais des allers-retours entre la France et la Suisse, c'est vrai que j'ai grandi un peu entre les deux un pied entre la France et un pied entre la Suisse. Non, je n'ai pas vécu dans d'autres pays aussi longtemps que j'ai vécu au Québec.
Speaker 4:C'était juste des visites mettons.
Speaker 1:C'était juste des visites.
Speaker 4:Ok, wow, et vous votre propre petit clan ici. Oui, oui, oui, il faut créer un petit clan, oui, oui je me fais des amis.
Speaker 1:Ici, j'essaie de faire. Oui, tout le monde a un peu son clan. Dès qu'on est quelque part, on se fait des amis. Puis voilà, petit à petit, 1, 2, 3, 4, 5, 10, et puis on connaît beaucoup de gens. Oui, moi j'essaie, c'est dur, quand on arrive ici, de se faire des amis avec les locaux, parce que ça fait longtemps qu'ils sont là, ils ne cherchent pas forcément de nouvelles amitiés, Mais oui c'est sûr qu'on vient ici pour rencontrer des nouvelles personnes, pour se faire des nouveaux amis, puis, c'est extrêmement intéressant.
Speaker 4:C'est quoi vos projets futurs? Littérature.
Speaker 1:J'ai écrit un autre roman qui est en recherche de maison d'édition. Donc, en lieu du temps libre, j'envoie des petits mails aux maisons d'édition. Donc, quand j'ai du temps libre, j'envoie des petits mails aux maisons d'édition à travers le monde. Voilà donc un roman qui s'appelle la thèse de musicologie, qui finit, qui cherche un éditeur, et puis j'ai attaqué d'écrire d'autres. J'ai d'autres romans en cours. Ok, j'avance tranquillement, vous êtes très occupé et vous êtes professeur en même temps?
Speaker 4:Ben oui, il faut payer les factures, il faut payer le gaz dans le char.
Speaker 1:Oui, ben oui.
Speaker 4:Musicologie, c'est quoi ça?
Speaker 1:Musicologie, c'est l'étude de la musique.
Speaker 4:Oui, mais quoi exactement? la musique?
Speaker 1:Ah, ben, tout ça va de la philosophie de la musique Au solfège.
Speaker 4:Ok, donc on parle de l'histoire de la musique. Ça peut être l'histoire de la musique.
Speaker 1:Non, non, non, il y a vraiment. La musicologie s'intéresse à tout. Donc ça va aussi à l'histoire. Genre. Comment fonctionnait le tempo Avant la période baroque, ou la renaissance. Comment les compositeurs composaient. C'est vraiment très vaste. C'est ça qui est extrêmement intéressant. Donc, on a la musicologie classique, qui s'intéresse donc aux compositeurs classiques, et la musique savante occidentale c'est comme ça qu'on appelle ça la musique savante, la musique savante occidentale ou la musique savante c'est la musique populaire ok, je comprends la musique populaire ne demande pas une éducation comme on le demande la musique classique ok, je pensais qu'on appelait ça la musique classique, ou c'est les non-savants qui appellent la musique classique?
Speaker 4:Alors?
Speaker 1:classique. en fait, classique c'est un terme pour tout populaire, Parce qu'en fait classique c'est une période qui est juste de 50 ans qui est de 1750 à 1800, c'est trois compositeurs Haydn et ses deux élèves, mozart et Beethoven. Il y a d'autres compositeurs classiques, mais c'est les plus connus, mais on, mais il y a différentes époques.
Speaker 4:Il y a la Renaissance. Après, il y a la période baroque de 1600 à 1750, la période classique de 1750-1800, la période romantique de 1800-1900, la période moderne de 1900 à aujourd'hui.
Speaker 1:Donc, moderne, c'est la période d'aujourd'hui, c'est tout ce qui est musique répétitive, musique concrète, donc Pierre-Henri Schaeffer, tout ce qui est musique atonal. Ce genre de choses rentrent musique d'aujourd'hui, on rend dans le moderne contemporain, c'est un point de vue.
Speaker 4:Et dans la musicologie aussi, on étudie même la musique moderne.
Speaker 1:Le jazz étudie, bien sûr, mais après il ya une partie de la musique populaire, qui est la musique logique, est la vie à l'étude de la musique populaire donc là on étudie tout, et même une partie qui s'appelle les Beatles Studies, où on étudie les Beatles. Parce que les Beatles ont énormément de recherches musicologiques sur tout ce qu'ils ont fait. C'est extrêmement intéressant.
Speaker 3:Oh wow, les Beatles l'influence des Beatles.
Speaker 1:C'est juste incroyable. On ne s'en rend pas compte comme ça, mais tout ce qu'on fait aujourd'hui en musique découle des Beatles.
Speaker 4:Mais c'est vraiment les.
Speaker 1:Beatles ou c'est des gens en arrière, qui ont Ils travaillaient avec George Martin, qui était leur producteur, mais il y a beaucoup d'idées musicales qui viennent d'eux, en fait.
Speaker 4:À cette époque-là, il y avait beaucoup de musiciens qui se copiaient, right.
Speaker 1:C'est toujours beaucoup copiés. La base de la musique est basée sur la copie.
Speaker 4:Mais je veux dire, les Beatles, c'était vraiment du Beatles. Ah oui, les Beatles, c'est extrêmement intéressant.
Speaker 1:Les Beatles, c'est. Je peux en parler pendant 4 heures. On est parti Les Beatles, déjà, il y a tout le contexte historique, qui est extrêmement important, tout l'aspect de création musicale, la façon dont ils enregistraient la musique, le piece par piece, par exemple. C'est vraiment eux qui l'ont développé à un niveau qui n'était jamais atteint. Et eniste.
Speaker 1:On continue d'utiliser les techniques des Beatles Par exemple les pistes à l'envers, ça vient des Beatles. Beaucoup de choses viennent de la production des Beatles Et, musicalement, on peut en parler pendant des heures parce qu'il y a beaucoup de choses. Il y a d'énormes parallèles dans la composition qui peut être faite avec Mozart, par exemple. Même si par exemple, paul McCartney n'a jamais pris un cours de musique qui sont extrêmement proches de Mozart.
Speaker 4:Sérieux. ok, Donc c'est vraiment.
Speaker 1:Il y a un truc avec les Beatles qui est juste assez incroyable.
Speaker 4:Donc tu dirais les 70 dernières années, beatles top 1.
Speaker 1:Ah, ben ouais, c'est quand même. C'est un moment marquant dans l'histoire de la musique. Les Beatles.
Speaker 4:Ok, top 2. Oh, là là, allez, mouille-toi. Un petit peu Après, tu as Velvet.
Speaker 1:Underground, qui arrive juste après, qui est un groupe qui a énormément influencé toute la musique. Juste après les Beatles, velvet Underground, ils ont sorti un seul album. Enfin, ils ont sorti un premier album produit par Andy Warhol. Ils n'ont vendu que 1 000. Et c'est Brian Eno qui disait que les 1 000 personnes qui ont acheté ce disque ont tous monté leur groupe, et c'est une autre approche de la musique, totalement différente. Eux ont eu une énorme influence sur la musique populaire, sur la façon de voir le son, sur la façon de produire des disques.
Speaker 4:Aussi, sans le Velvet Underground, il n'y aurait pas eu les punks, il n'y aurait pas eu l'enregistrement de With Yourself il y à fond et de jouer de la musique pop, c'est comme ça. qu'on appelle ça De la musique pop à partir de bruit. Ok, ben ben.
Speaker 1:Donc tout ça, le Valvette aussi, a une énorme influence sur la musique populaire de ces dernières années. Ça fait partie des deux gros groupes en termes d'influence.
Speaker 4:Est-ce qu'on peut se risquer à sortir en troisième? Je suis désolée.
Speaker 1:Ouais, après, il y a eu d'autres révolutions musicales, mais qui ont été bien, plus bien différentes. Il y a eu tout ce qui est venu de la Friend Touch dans les années 90, par exemple, daft Punk, qui a eu une énorme influence sur.
Speaker 3:Alors, quand on parle de, Friend Touch et musique électro.
Speaker 1:C'est qu'en fait les Français Daft Punk. Air Phoenix, monsieur Oiseau Ed Banger qui est un label de ces années-là, en fait ont façonné la musique électronique naissante qui sortait de la techno pour en faire une musique consommable pop, c'est-à-dire qu'en fait, eux, ils ont vraiment façonné le son, mis des codes pour que ça devienne une musique qui ne soit pas destinée à la rave party et des morceaux à format pop pour passer à la radio.
Speaker 1:Donc ça, c'est une des dernières grosses révolutions musicales, qui a marqué notre histoire de la musique populaire moderne. Ok, ok, intéressant.
Speaker 4:Franchement, j'aurais pas cru. Les Beatles, je suis sur le cul. Les.
Speaker 1:Beatles, ouais c'est l'IRM. On doit l'IRM aux Beatles. Ça c'est un truc de dingue, parce qu'en fait, la société de disques des Beatles a gagné tellement d'argent avec les Beatles qu'ils l'ont réinvesti en investissant dans des trucs de nouvelles technologies, des compagnies de nouvelles technologies, et on a développé l'IRM grâce à l'argent des Beatles. Donc, il y a plein d'histoires comme ça, d'anecdotes extrêmement folles sur les Beatles, qui fait que c'est juste extrêmement Toute l'histoire des Beatles est dingue. C'est quand même.
Speaker 1:Il y a plein d'anecdotes comme ça, donc l'IRM, il y en a beaucoup, beaucoup Mais c'est extrêmement intéressant de voir, d'étudier ce groupe. Il y en a beaucoup qui l'étudient. Donc, une partie de la musicologie s'appelle les Beatles Studies Et il y a des livres de musicologie qui ne traitent que des Beatles Et il y a plein de choses à dire. Par exemple, moi j'ai parlé de comment ils utilisaient les instruments indiens, mais il y a aussi Ils ont utilisé des orchestres symphoniques, ils ont utilisé énormément de choses dans la musique.
Speaker 3:Ils ont eu la chance.
Speaker 1:Ils ont été à ce moment-là de l'histoire où ça a marché pour eux, où on leur a laissé la possibilité d'avoir. Donc, ce qu'ils ont fait est totalement Ouais, c'est un truc marquant dans l'histoire du monde, je pense.
Speaker 4:Est-ce que toi, tu, je suppose que tu écoutes un tout petit peu la musique qui se passe maintenant, est-ce qu'il y a des artistes qui, pour toi, sortent de l'ordinaire, ou?
Speaker 1:Ah, il y a beaucoup de choses assez extraordinaires dans la musique d'aujourd'hui, que ce soit dans la musique savante occidentale, qui se mélangent aussi avec la musique moderne. Par exemple, anja Rani, qui est une pianiste polonaise extraordinaire qui, elle, va faire du piano en loupant du piano, en fait, elle va faire des boucles de piano qu'elle va superposer donc ça fait comme si t'avais 10 pianistes qui jouaient ensemble donc ça te fait des pièces classiques extrêmement belles, extrêmement émotives, un mélange de modernité, de classique.
Speaker 1:c'est extrêmement intéressant Niels Fram, qui est un compositeur allemand ou anglais, je ne sais plus, qui fait des choses extraordinaires en composition aussi. Il y a énormément d'artistes aujourd'hui qui font des grandes choses, qui écrivent de très, très belles chansons.
Speaker 4:Ok, je vais revenir quand même au livre, parce qu'on est à 4e de couverture. On est à 4e de couverture. donc, oui, ton histoire, comme tu disais, ce fonds apocalyptique des chevaux.
Speaker 1:La fallait un fond un peu moche pour raconter une belle histoire, ça marche mieux. Non, les gens s'entretuent dans le fond, et puis tous les grands romans commence sur un truc, sur un fond pas très joli, que ce soit l'odyssée d'homère ouais que ce soit le conte de monte cristo, il ya toujours un fond pourri qui donne la beauté du personnage et la beauté de l'histoire.
Speaker 4:Est-ce que ton intention, c'était juste vraiment d'écrire ça, ce contraste-là, ou c'était aussi de lancer un petit appel par rapport à la littérature, à la lecture, à l'écriture, parce que tu as l'impression que ça?
Speaker 1:disparaît. Oui, je trouve que ça disparaît. Les gens ne lisent plus. Je suis rassuré quand je vais chez des gens et qui a une bibliothèque.
Speaker 2:Je trouve que bibliothèque chez les gens, les gens c'est vrai qu'avant c'est les gens lisent plus ou il est dédié de développement personnel extrêmement médiocre.
Speaker 4:Ok, guillotine je suis, je me sens touché les livres de développement personnel.
Speaker 1:Mais mais parce que c'est une arnaque monstrueuse. On sera toujours malheureuxux et tristes.
Speaker 4:ça changerait Mais qu'est-ce qu'on va faire Lire du Monte Cristo.
Speaker 1:Je trouve qu'il y a plus de réconfort dans les grands classiques, dans la grande littérature que dans le développement personnel.
Speaker 4:Je trouve le positivisme extrêmement dangereux. Ok, mais le développement personnel, ce n'est pas juste. du positivisme, c'est pas juste du positivisme. Mais oui.
Speaker 1:Non, je ne suis pas très fan du développement personnel.
Speaker 4:Je t'ai coupé.
Speaker 1:Tu disais que ton message était de Oui, je pense qu'on ne lit plus assez. On ne lit plus. La littérature ne disparaîtra pas, mais c'est vrai que le divertissement numérique a pris une telle place que les gens ne lisent plus autant qu'avant Tu parlais de ça dans ton livre justement.
Speaker 4:Tu parlais des médias sociaux, tu parlais de 30 secondes pour capter l'attention.
Speaker 1:Oui, on en est là, On est à une période où l'art est devenu du divertissement et le divertissement est devenu un moyen de fuir la réalité Et c'est devenu une addiction. Tout le monde est là à scroller pour regarder des vidéos, alors que je suis heureux. Livre, je trouve, je sais pas. Je trouve les gens lisent plus. C'est triste avant, on savait comme je sais pas. Quand je vois les livres pour les gens, je fais une petite idée de qui sont humainement ok, un petit jugement.
Speaker 4:On va dire à bâcher quelqu'un.
Speaker 1:Il ya, même quand en général tu pars encore quoi on?
Speaker 4:a parlé de mancan.
Speaker 1:Aujourd'hui, ça dans le lit dans le rire. J'en parle sans le dire. Bah oui, c'est ce qu'il est dit, c'est le truc le plus beau qui existe, mais c'est aussi le truc le plus dangereux, mais peut-être qu'il faut le lire justement.
Speaker 1:Je pense qu'il faut lire ce genre de livre horrible pour savoir, c'était l'histoire de Mitterrand, le président français, quand il a vendu, après sa mort, sa veuve a vendu sa bibliothèque Et il y avait énormément, énormément de livres de collaborateurs du régime nazi et de négationnistes. Et Mitterrand, qui était un homme de gauche et un humaniste, pourquoi est-ce qu'il avait des livres sur lui? Eh bien, c'était pour apprendre les idées, pour les combattre. C'est vrai qu'on ne peut pas.
Speaker 4:Bon, est-ce qu'il est un humaniste, vraiment?
Speaker 1:Mais il était de gauche aussi sur le tardest passé, en 1944. Mais oui c'est sûr que je pense qu'il faudrait lire les livres des gens les plus horribles pour arriver à les combattre, mais je ne suis pas très branché livre politique, je suis plus littérature. Donc voilà.
Speaker 4:Mais toi, qu'est-ce que ça te fait quand tu lis, Lire, lire c'est la chose la plus extraordinaire.
Speaker 1:Il n'y a rien de plus extraordinaire que lire. C'est quand même le seul truc qui t'emmène dans un monde parallèle merveilleux. L'imagination de la littérature, c'est quand même incroyable. Et puis on emmagasine les vies d'autres gens en soi. C'est ça qui est quand même, je trouve, le plus puissant. Avec les livres, Moi, je suis assez monomaniaque, donc je lis un auteur et je lis tout ce qu'il a fait. Et quand j'ai lu Duras, j'étais à Saigon avec elle.
Speaker 1:Donc, c'est ça qui est merveilleux en fait, c'est que la vie d'autres gens, leurs pensées, leur façon de voir la vie, la mort, vit en nous. C'est marrant, et il n'y a pas d'autres médias qui font ça.
Speaker 4:Justement pour toi, par exemple, le cinéma. Tu trouves que ça ne laisse pas place à l'imagination, tu as déjà les images devant toi.
Speaker 1:Alors, par exemple, un truc genre je déteste profondément voir des adaptations cinématographiques de livres parce que ça détruit l'image mentale que j'avais La promesse de l'aube. j'ai vu mon livre préféré, la promesse de l'aube. J'ai dû le lire 30 fois. J'ai vu le film qu'ils ont fait avec Charlotte G, pierre Ninet, et maintenant, quand je lis le livre, je les vois. Ça me rend neurasthénique au dernier degré.
Speaker 4:Non, je ne supporte pas ça, mais ce n'est qu'une perception parmi 100 millions.
Speaker 1:C'est une perception, mais ça détruit l'image mentale Et c'est pareil avec les vidéoclips. C'est pareil avec les vidéoclips Quand j'écoutais des chansons uniquement en CD. Quand j'étais allong que tu as vu le clip, tu ne vois plus ces images. C'est une pollution de mes images mentales qui est quand même. Alors les gens, ça ne leur fait rien.
Speaker 3:Ça me trouble.
Speaker 1:Mais voilà c'est quelque chose d'assez particulier.
Speaker 4:Mais bon, tu peux choisir de ne pas regarder. Tu peux choisir Oui, oui, oui. Maintenant je choisis de ne pas regarder.
Speaker 1:Ils vont sortir l'adaptation de Nicolas Mathieu. Nos enfants après eux. J'ai adoré le livre. Le film a l'air tellement bien, mais je dirais pas le mot. C'est comme ça.
Speaker 4:C'est vrai que la lecture, ça se perd. je trouve Même moi, personnellement, je lis beaucoup moins qu'avant. malheureusement, c'est vrai qu'en vieillissant, en ayant des enfants.
Speaker 1:Maintenant que j'ai un enfant, j'ai beaucoup plus de mal à lire autant que je le faisais avant. J'essayais quand même de lire le plus possible, mais j'aime bien le mettre tranquillement.
Speaker 4:Mais qu'est-ce que tu penses des livres audio? Est-ce que tu penses que ça dilue un tout?
Speaker 1:petit peu. C'est bizarre. J'ai fait un livre audio il n'y a pas longtemps. J'ai lu Amélie Nothomb sur le Japon, les jardins suspendus, c'est intéressant, c'est sa voix oui. Je ne suis pas très branché livre audio, je préfère lire vraiment. Mais c'est vrai que Quand j'écoute avec un casque, j'écoute de la musique. Je ne suis pas trop branché non plus. Podcast, podcast, audio, c'est correct.
Speaker 4:J'aime bien les podcasts vidéo.
Speaker 1:J'aime beaucoup les gentes, par exemple. Il y a beaucoup de podcasts que j'aime bien, Mais c'est vrai que ce n'est pas mon dada.
Speaker 4:Et quand tu lis, c'est quoi la voix que tu entends?
Speaker 1:Ça, ce n'est pas une question. Est-ce que c'est la tienne? Non, moi ce n'est pas la mienne, pas quand je lis des romans, mais ça c'est un truc bizarre, ça te le fait aussi. Je suppose que quand un ami te laisse un mot, quand tu lis le mot en sachant que c'est ton petit-père, t'entends sa voix dans sa tête.
Speaker 4:C'est un truc trop bizarre, ça Avec l'accent tot. Je me suis rendu compte. Il y a l'autre côté quand je lis Ça, c'est vrai, je ne sais pas qui c'est, je ne veux pas savoir.
Speaker 1:Ouais, ouais, on entend des voix qui sont pas les nôtres dans notre tête. C'est un truc spécial.
Speaker 2:C'est pour ça que c'est magique, la littérature, c'est un truc.
Speaker 1:Je pense que ça restera. On, on n'a pas inventé un support qui est aussi parfait, en fait, toi, on n'a pas besoin d'électricité, on peut le transporter partout Et, surtout, ça reste pour toujours. Des livres, l'odyssée, ça a été écrit il y a combien de temps et on est toujours là à trouver ça extraordinaire Et je pense que la littérature est. Nos petits-enfants n'auront pas TikTok et Instagram mais il y aura toujours des livres.
Speaker 4:Enfin, j'espère qu'il y aura toujours des liens. Est-ce que tu penses que tout le monde devrait écrire comme ceux qui sont dans le livre? Ouais, c'est marrant. Non, alors est-ce que tout le monde n'est pas fait?
Speaker 1:pour écrire, parce que tout le monde, je ne sais pas si tout le monde peut écrire ou pas.
Speaker 1:Moi, je le fais à ma grand-mère mes histoires. Ça m'a rendu folle, je n'y pouvais plus. J'ai toujours voulu écrire. Donc, moi, je sais que j'écris et j'écrirai, mais est-ce que tout le monde peut écrire? Est-ce qu'il faudrait? Oui, je pense que ce serait bien que tout le monde laisse une trace. Je pense qu'il a une histoire à lire de l'humanité, ce petit garçon. il a un rôle qui lui est assigné un peu de force par son grand-père, qui est de noter leurs aventures.
Speaker 4:Mais est-ce que, ultimement, on a tous, même si ça n'intéresse pas forcément les autres? on a tous une vie différente des autres. On est tous différents, on marche sur un chemin différent. Est-ce qu'on devrait laisser une petite trace de nous Pour ceux qui voudraient lire?
Speaker 1:Et c'est pas moi de répondre à ça. Vous me posez des questions, ma chère Amélie, qui sont quand même complexes pour un dimanche matin à 11h, est-ce que tout le monde devrait?
Speaker 4:raconter. Est-ce que tu dirais Tu as une fille ou un garçon?
Speaker 1:J'ai un boy.
Speaker 4:Est-ce que tu lui dirais écris, laisse ta trace.
Speaker 1:même si c'est du journaling, comme on dit, même si c'est dis quelque chose, je ne vais pas lui dire de faire des choses parce que je ne vais pas lui donner d'ordre. Mais oui, moi je ne sais pas, en grandissant avec un papa qui passe son temps à écrire, peut-être que lui aussi il voudra écrire, mais ça dépend de la relation qu'onière avec les livres, je pense.
Speaker 4:Mais toi, tu dis, tu juges, c'est un gros mot mais je veux dire, quand tu vois quelqu'un qui lit, tu le regardes différemment que quand quelqu'un ne lit pas.
Speaker 1:Ah ben oui, c'est sûr que j'aurais plus tendance à oui. Quand je vois quelqu'un qui a un livre, c'est un ami quelque part. Ok, je ne sais pas, enfin partie d'un club quelque part. Comme ceux qui fument du cannabis font partie d'une fraternité, ceux qui lisent des livres font partie d'une fraternité aussi, c'est Oui.
Speaker 4:Est-ce que tu conseillerais au monde de lire? Ce serait quoi ton message? Si tu as un dernier mot à dire à ceux qui veulent te lire, vont te lire. T'ont déjà lu, te regardent, t'écoutent.
Speaker 1:Oh là, là, mais tu es du ultimateur. Oui, un message. Oui, il faut lire des livres. Je pense que c'est important. Il faut se forcer à lire, Puis c'est bon pour le cerveau. Je ne sais plus. J'avais vu une vidéo d'un scientifique qui disait que c'est important, que le meilleur moyen, jeunes, c'est de se forcer tous les jours à lire.
Speaker 4:Lire les classiques, on va dire, pas des livres de développement personnel.
Speaker 1:Un livre qui? J'aime pas les livres personnels, mais c'est personnel, je pense. Si les gens veulent lire des livres personnels, c'est bien, mais je n'aime pas ça. Oui, j'aime la vraie littérature, j'aime les romans. Je trouve que J'ai plus de mal à lire des essais. Les essais me font moins rêver. Et j'ai lu beaucoup d'ouvrages. Les livres de philo aussi me font pas beaucoup rêver. Je me suis forcé, pendant ma thèse, à lire tout Nietzsche.
Speaker 1:Et franchement s'il y a bien un truc qui te donne envie de te suicider. C'est quand même bien de lire Nietzsche. Mais ouais, j'aime les romans. J'aime les histoires. Les livres scientifiques sérieux, trop carrés, qui ne me racontent pas une histoire, me font moins rêver. J'aime les romans. Je trouve qu'il y a un truc dans le roman, dans les incipits, des fois en deux phrases, tu pars loin. Par exemple, c'est Conan Doyle.
Speaker 1:Quand on lit Conan Doyle, il a ce génie en trois phrases de te mettre dans un Londres brumeux du 19e siècle où tu es tout de suite Alors que, ouais, s'il faut que je lise en disant voilà où est-ce que j'en suis dans mon traité d'économie au 19e siècle sur les colonies québécoises, j'ai moins envie d'entrer dedans. j'ai besoin d'une histoire, j'ai besoin de quelqu'un qui m' ça peut être un monde horrible, mais je suis un homme de romans. Je trouve que les romans, c'est ma partie préférée de la littérature dans ce qui est de l'ensemble de la littérature.
Speaker 4:Donc, si je reviens au développement personnel, ce que tu dis, c'est que tu n'aimes pas le positivisme, on est comme on est.
Speaker 1:Ça ne vaut pas la des croyants pour les croire. Tu vois, je trouve qu'on essaye trop de dire ah, j'ai la solution à tous tes problèmes dans un livre de 300 pages, ce qui n'est pas le cas en fait. Cette espèce de période qui vient depuis les années 70 et le new age, développement personnel, comme si il fallait trouver la pièce de puzzle qui va régler tous nos problèmes, j'y crois pas. Je pense qu'on trouve plus ça dans l'alcool que dans un livre de développement personnel mais qu'est ce qu'on doit en faire?
Speaker 4:rien attendre désespérément la fin? je pense pas.
Speaker 1:Je pense pas que le développement personnel. Alors, moi, j'ai des amis qui sont devenus très cons du jour au lendemain avec ça, en fait, Tout simplement. C'est-à-dire que c'était des gens qui étaient bien et depuis qu'ils sont tournés vers le développement personnel, ils se sont devenus de sombres merdes qui pensent qu'il faut voir la vie avec positivisme et beauté. Et non, la vie n'est pas positive, c'est horrible Et c'est Edouard de Non. Je pense qu'on fait une bonne psychanalyse, on va avoir un bon psy. On chiale un coup en disant à quel point nos parents étaient horribles.
Speaker 1:Ça va bien mieux que lire des livres. Non, je pense que, Donc, non, non, je ne crois pas du tout au développement personnel. Je pense que c'est un anesthésiant de très mauvaise qualité, surtout qu'il peut être dangereux, parce que ça peut t'amener à. C'est un peu comme des sectes, en fait, en forme de livre quelque part qui peuvent des fois t'élo fait personnel, c'est un point de vue qui n'est que de moi.
Speaker 4:Non, je suis d'accord sur le fait que le développement personnel, ça te donne l'impression que qu'il y a quelque chose qui cloche, ouais. Mais je veux dire, il y a quelque chose qui cloche chez toi comme chez tout le monde, chez tout le monde.
Speaker 1:Non, pas bien, non, mais c'est la base'humanité. Si on allait bien, on n'aurait pas créé tout ça. C'est quand même ce qui est magnifique.
Speaker 4:La littérature vient des gens malheureux Et tu cours après ta queue. tu ne seras jamais parfait. Non, non, non.
Speaker 1:Le problème de ça, c'est le développement personnel.
Speaker 3:Non, je préfère les grands dépressifs.
Speaker 1:Je trouve qu'on passe une meilleure soirée avec des dépressifs qu'avec des gens qui veulent absolument aller mieux et qui cherchent le positif dans ce monde. Il y a des gens qui dansent dans la vie. Je trouve ça merveilleux, je les envie. Mais il ne faut pas chercher absolument à vouloir être comme tout le monde et à penser qu'on va pas bien et que notre seul remède, c'est de c'est ça. Le seul remède, c'est boire, lire des livres, et c'est le même que la bise qui nous reste sur cette planète. Quoi? ouais, parce que toute façon. Ouais, c'est l'existence. Nos vies humains, humaines, sont tellement basées sur rien, sur peu de choses, que oui on essaie de se rattacher.
Speaker 1:Je pense beaucoup de gens se rattachent au développement personnel pour essayer d'aller mieux dans leur vie, alors que personne ne va vraiment bien en fait. Il ne faut pas se le cacher Et mettre du vernis dessus ne rendra pas notre désespoir plus joli.
Speaker 4:Ok, donc, un peu comme tu dis dans ton livre, il nous reste juste à vivre.
Speaker 1:Maintenant il faut juste vivre. Oui, il faut vivre. C'est important de vivre sa vie. Vive le moment. Ça, c'est un peu. Vive le moment. Qu'est-ce que tu veux que je te dise? Oui, vive le moment. Je ne sais pas. Est-ce que je vis le moment? Peut-être pas, non.
Speaker 4:Oui, je ne sais pas. Moi, je vis pour l'art, la musique, la littérature.
Speaker 1:Donc, je ne suis pas dans le moment, je ne suis jamais dans le moment présent, je suis toujours à penser à mes romans, à penser à ma musique, à penser à mes disques, à penser à tout ça. Donc, est-ce que je suis vraiment? Non, peut-être pas, peut-être que je n'aurais jamais, mais on va prendre ça comme dernier mot. C'est fantastique.
Speaker 4:Alors, vivez, s'il vous plaît buvez dormez, profitez de la vie, lisez mon bouquin qui va vous rendre dépressif au dernier degré et qui ne répondra à aucune question soulevée dans le livre. Merci pour ce moment.
Speaker 1:Merci, merci, merci à toi. C'est Thomas, ou Simon Thomas, simon Sadier En fait, Thomas Sadier, c'est mon nom. Simon, c'est mon deuxième prénom, mais j'ai des homonymes. OK.
Speaker 1:J'ai un cousin, un cousin un peu loin, qui s'appelait Thomas Sadier, qui était surfeur et qui est mort à Biarritz pendant une compétition de surf. Ok, et comme il était du même coin que moi, le journal avait mis un petit truc avec Thomas Sadié est mort pendant une compétition de surf Et je travaillais dans une école où, évidemment, il pensait que j'étais mort. Et j'ai un autre cousin qui s'appelle Thomas Sadié, un cousin au 3, 4ème degré, qui lui fait des soins chamaniques au fin fond des montagnes, donc, de manière à éviter qu'on.
Speaker 1:Dans des surfers, des chamanes, des bouchers, tout ça c'est dans la famille, les bouchers, c'est du côté de ma mère, mais non, j'ai une grande famille, on est très nombreux. Donc, vu qu'il y a plusieurs sadiers, vu qu'il y a plusieurs Thomas Sadier arrivé à l'immigration au Québec, j'ai mis Simon, comme ça ça évite, quand on google, de tomber sur Thomas Sadier ou soins chamaniques, nettoyage de l'âme.
Speaker 4:Parfait. Merci beaucoup, thomas Simon Sadier. Merci d'avoir fait le déplacement Et d'avoir marché dans la neige et tout Et tout.