
4e de couverture
Ce podcast est créé pour donner voix à des auteurs de talent. Il leur sert de tribune, le tout dans un cadre intimiste.
Si vous avez hâte de découvrir des créateurs authentiques et frais, vous êtes à la bonne place. Ici on donne vie à la 4e de couverture. C'est l'heure de l'auteur.
4e de couverture
E18 - Véronique Vauclaire - Légendes païennes et magie de Noël
Dans cet épisode enchanteur, nous vous invitons à rencontrer Véronique Vauclaire, alias A.C. Vauclaire, une auteure passionnée de légendes et de fantasy. Découvrez comment ses nuits blanches, en tant que jeune maman, ont révélé sa vocation pour l'écriture, transformant une simple histoire familiale en un roman de fantasy captivant, "Olivier et le petit peuple". Entre souvenirs d'enfance et récits mystiques de lutins dans les Vosges, Véronique partage avec nous son univers où les mythes anciens se mêlent à une réalité magique et envoûtante.
Plongez dans les croyances et légendes fascinantes qui nourrissent l'imaginaire de Véronique, où le petit peuple et les fées prennent vie. Elle nous confie sa foi en une force invisible et puissante, inspirée par les énergies lunaires et les rituels païens. Ce voyage dans le monde des contes anciens révèle aussi la force intangible de la nuit de Noël, un moment d'une magie unique et universelle qui transcende le temps et les cultures, permettant une connexion avec notre héritage partagé.
Enfin, Véronique nous parle de son parcours d'auto-édition, des défis rencontrés et de son engagement personnel à travers ses œuvres. Elle évoque également ses contes de Noël, empreints de folklore européen, qui s'inspirent de son héritage familial pour transmettre des messages profonds et émouvants. Découvrez comment ses écrits ont trouvé un écho auprès des lecteurs en Belgique, en Suisse et au Canada, et comment, malgré les difficultés, elle continue à propager la magie et l'émotion à travers ses histoires.
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4e de couverture:
Sous-titrage ST' 501. Alors, bonjour, véronique, et bienvenue sur 4ème de couverture. Bonjour, jocelyne. Merci de m'accueillir. Véronique, est-ce que tu pourrais te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas?
Speaker 2:Alors moi, en fait, on me connaît plus sous AC Vauclair C'est le pseudo sous lequel j'écris de la fantaisie et des contes de Noël des contes de Noël régionaux, puisque en règle générale, il se passe ou en forêt de Bruxelles-Lyande, en Bretagne, ou en Périgord écrit également un roman de société qui n'a rien à voir avec ça, mais là sous mon vrai nom, véronique Vauclair, qui s'appelle La Petite Mozote et qui C'est par rapport à un sujet qui me tenait vraiment beaucoup à cœur et je voulais écrire ce livre depuis longtemps.
Speaker 1:Donc, tu fais des romans de fantaisie, des contes de Noël régionaux, puis tu as un livre spécifique qui est vraiment unique en son genre. Par quoi est-ce que tu voudrais commencer à nous parler? Par le commencement, vas-y on t'écoute.
Speaker 2:Tout a commencé avec ce livre-là. C'est Olivier et le petit peuple. En fait, c'est le premier tome de ma trilogie de fantasy. J'ai commencé à écrire ce livre-là il y a très, très, très longtemps. J'étais une toute jeune maman à l'époque En fait. j'étais insomniaque. Je ne pouvais pas dormir la nuit.
Speaker 2:À, un moment donné, je me suis dit puisque tu aimes la fantaisie, que tu aimes écrire, fais un livre pour tes enfants, dont tes enfants seraient les héros. Je leur ai demandé qui voulait être le héros de l'histoire, puisque j'ai trois garçons Et à l'époque, ils avaient je ne vais pas dire de bêtises un an, trois ans et cinq ans. Et les deux plus grands m'ont dit non, non, pas nous, pas nous, héros, on ne sait pas ce que c'est, on ne veut pas. Et le petit, il ne savait pas parler. J'ai dit puisque personne ne veut, ce sera toi. Donc, au peu comme ça. Et je voulais leur mettre dedans, en fait, mes souvenirs d'enfance, des choses par rapport à notre famille, à la région dans laquelle j'avais grandi, à ses coutumes, à ces légendes. Et puis, au fur et à mesure que le temps passait, le livre a pris du volume, comme on dit, et en fait, c'est devenu un vrai roman de fantaisie et plus juste, quelque chose qui serait un jour destiné à mes enfants.
Speaker 1:Ok, j'ai compris que tu viens de la Bretagne, c'est ça?
Speaker 2:Non raté, je viens des Vosges.
Speaker 1:Oh, tu as parlé de Bretagne tout à l'heure.
Speaker 2:Oui, parce qu'en Bretagne j'ai fait ce conte de Noël Quelques veillées avant Noël, qui se passe vraiment là-bas.
Speaker 1:Qu'est-ce qui dévoge? Qu'est-ce que tu as retranscrit dans ton livre? Tu parlais de légende d'histoire etc.
Speaker 2:Quasiment tout. J'ai repris aussi bien la géographie des Vosges que son histoire avec un grand H, tout ce qu'elles avaient pu traverser et aussi tous les personnages des contes et légendes qu'on a là-bas. Ça me tenait à cœur. Et puis j'y ai vécu des choses assez particulières. En forêt, les gens, ils disent des fois les fées, les lutins, ça n'existe pas, sauf que moi. Des lutins j'en ai vu, tu en as vu qu'avec quel âge.
Speaker 1:Oh, j'étais grande. C'est juste pour savoir si c'est de l'imagination ou c'est vraiment. Ah non, j'avais.
Speaker 2:Pas que je doute, ou Ah, je devais avoir quelque chose comme 35, 37 ans. Ok, oui, je me promenais dans la forêt avec mes enfants Et les enfants, ils gambadaient loin devant moi et d'un seul coup, je m'arrête et je lève le nez, et juste au-dessus du talus, il y avait un lutin qui me regardait, mais fixement.
Speaker 2:Et là, je me dis mais c'est pas possible, il faut que mes enfants le voient. Je me retourne vers les enfants, je dis venez, venez, venez vite. Et quand je me retourne à nouveau vers le talus, il a disparu.
Speaker 1:Il était immobile ou il te regardait fixement, mais il avait quand même fait des mouvements.
Speaker 2:Non, je ne me rappelle pas qu'il bougeait. Par contre, il me regardait vraiment de manière insistante, d'un air de dire tu vois, on est vraiment là, on existe pour de vrai. Ce n'est pas juste un phénomène de légende ou un fait d'imagination.
Speaker 1:Et ça c'est la première et la dernière fois, ou est-ce qu'il y a d'autres occasions où tu en as vu? Non, il y en a eu d'autres.
Speaker 2:Mais les fois suivantes, ça s'est plus passé en forêt de Bruxelles-Liande. Donc c'était encore autre chose. En fait, j'ai l'impression que depuis cette rencontre, un petit peu extraordinaire quand même, il y a toujours eu comme des petits cailloux blancs posés sur mon chemin pour me dire N'oublie pas qu'on est là, qu'on y est vraiment. Et quand je me suis lancée dans toute cette écriture, je me suis dit Mais en fait, c'est un petit peu leur histoire à eux que je vais raconter aussi en même temps.
Speaker 1:Ok, donc, c'est pas fantasy fantasy dans, c'est pas fantasy fantasy dans le pur sens du terme. c'est des choses auxquelles tu crois et que t'as vécu.
Speaker 2:c'est un gros mot, mais tu as pu voir des Pour la majorité des gens, dont tu es sûrement, ça reste des livres de fantasy, d'accord. Bon, moi j'y crois, parce que, d'abord, je suis païenne, donc, forcément, je n'ai pas les mêmes croyances que la plupart des gens Et, en plus, je baigne là-dedans depuis ma plus tendre enfance. Ma tante en avait vu aussi. Ma grand-mère me racontait comment les fées allaient danser autour de la fontaine quand c'était la pleine lune. J'ai grandi là-dedans, dans une famille qui voyait le petit peuple, et forcément j'y crois. Mais ça reste de la fantaisie, ce que j'écris, parce que la fantaisie, justement, se nourrit de tous ces personnages de légende, comme si c'était que des personnages imaginés. Alors, qu'en fait? ce qu'il faudrait peut-être se poser comme question, c'est est-ce que, derrière toutes ces légendes qu'on a partout sur la planète, on retrouve les mêmes personnages sous des dons différents? Est-ce que, finalement, il n'y aurait pas eu un fond de vérité à un moment donné?
Speaker 1:Non, il y a des histoires pareilles dans toutes les cultures, en qui est très, très éloignée de la tienne. Donc, oui, effectivement.
Speaker 2:Donc, moi, je pense qu'il y a un fond de vérité sous tout ça, qu'avec le temps, avec l'évolution des humains, à un moment donné, les chemins se soient séparés et que le petit peuple ait choisi de se cacher, sans doute pour se protéger, ça, je pense qu'il s'est passé, quelque chose comme ça.
Speaker 1:Donc, oui, tu es païenne, tu crois en toutes ces Écoute, ça, c'est la définition selon la rousse là, mais c'est des croyances anyway, mais c'est que C'est très, très axé sur le catholicisme et tout. Donc, pour eux, ce sont des formes inférieures de religion, mais tu crois en toutes seules Païens, fées, petits peuples comme tu les appelles, tu y crois. Ouais.
Speaker 2:Non seulement j'y crois, je fais aussi des rituels quand c'est la lune des choses comme ça, c'est intéressant. Moi, si on me demandait en quoi je crois, je dirais que je crois en une immense force de vie, une énergie qu'on ne voit pas, mais qui a été à même, à un moment donné, de tout créer Et que cette énergie-là, étant donné que ce n'est que de l'énergie, est capable aussi bien de créer que de détruire, que de régénérer. C'est Einstein qui a dit de toute façon, rien ne meurt, rien ne disparaît, tout est énergie et l'énergie ne peut pas disparaître de l'univers. Rien ne meurt, rien ne disparaît, tout est énergie et l'énergie ne peut pas disparaître de l'univers. Voilà, si on schématise en quoi je crois, même si, de temps en temps, je lui sers un petit peu d'acolyte.
Speaker 2:Je crois aussi au Père Noël, à ce moment-là, parce que l'esprit de Noël, pour moi, c'est quelque chose qui est absolument magique et féérique. Imagine on est à la veille de Noël, d'accord, et toi tu dis tiens, il fait beau, le ciel est dégagé, je vais aller faire quelques pas dehors, au Canada, dans la neige, je vais entendre glisser mes bottes, ça va être… Et tu sors. Et là, à ce moment-là, mais il n'y a qu'à ce moment-là, je trouve cette nuit-là que ça le fait. Il y a une espèce d'énergie avec une densité particulière. C'est comme si, dès l'instant où tu es dehors, la nuit de Noël, il y a un espèce de cocon tout doux tout entourant, comme un gros câlin en fait, qui vient t'entour Le lendemain. Ça ne te fera jamais la même chose, c'est impossible.
Speaker 1:Mais cette nuit-là… Mais est-ce que ça vient de toi ou ça vient de l'extérieur, ce cocon Je vais juste poser des questions.
Speaker 2:Non, c'est vraiment l'esprit de Noël qui est à l'œuvre, cette nuit-là, je pense. Et du coup, comme je suis très connectée aux énergies, à la Terre, à l'univers, tout ça, forcément, je ressens les choses, peut-être avec un petit peu plus de finesse, d'intensité que d'autres personnes qui, elles, vont se dire Ah ben, cette nuit-là, c'est magique, c'est chouette». Voilà, il y a de l'amour, il y a des choses comme ça, mais en fait, il n'y a pas que ça, il y a une énergie particulière. Après, les gens associent beaucoup ça à Noël. Même moi, je dis ce sont des contes de Noël, je ne vais pas leur mettre, ce sont des contes de Yule. Ils ne sauraient pas ce que ça veut dire. On est d'accord, ok. Et qu'est-ce que c'est Yule? c'est la grande fête païenne du solstice d'hiver. Ok, c'est de ça qu toutes les fêtes païennes.
Speaker 1:Oui, effectivement, revenons un peu à ton personnage principal. Ce que je comprends, c'est que dans ce tome 1, le personnage principal c'est un petit garçon, c'est qui?
Speaker 2:Non, ce n'est pas un petit garçon, c'est un ado qui s'appelle Olivier. Olivier, en fait. Il a eu un énorme accident de voiture avec ses parents. Ses parents sont morts, lui, il est resté un petit moment dans le coma. Il a fallu qu'il réapprenne absolument tout, parce que quand il s'est réveillé, il était comme un petit enfant Et du coup, il vit avec ses grands-parents à La Rochelle, donc en Charente-Maritime, au bord de la mer. Qu'à un cas, il réussit à rac de classe et il va partir en vacances pour la première fois dans les Vosges avec ses grands-parents, puisque ses grands-parents viennent de là. Il arrive dans les Vosges, il s'installe dans leur petite maison de location pour les vacances et il décide d'aller faire un petit tour. Donc, hop, il va faire son petit tour. Il arrive au bord du lac et là, il y a des gamins de son âge qui sont en train de s'amuser au bord de l'eau à nager, à faire des plongeons, etc. Et puis, comme tous les ados, il le titille un peu pour le faire venir vers eux. Ils lui disent parisien, t'es pas chiche de venir dans l'eau, qu'est-ce que tu fais encore, tout habillé, sauf que lui, avec son accident de voiture, il a le corps avec des psychiatrice et se mettre en maillot de bain comme ça, devant tout le monde. Il ne peut pas, il n'y arrive pas. Et toi, l'adolescence, oui, c'est dur, les ados.
Speaker 2:Donc, du coup, il les laisse parler comme ça, et il part en promenade tout seul le long du lac. Et puis, d'un seul coup, il entend quelqu'un courir derrière lui Et il se retourne, et c'est un des gamins qui lui dit moi, je veux juste apprendre à te connaître. Et, de fait, ils vont se lier d'amitié et, au cours d'un de leurs jeux, dans la forêt, en fait, ils font une partie de cache-cache. Je sais pas si tu connais ça au Canada. Donc, ils sont en train de faire une partie de cache-cache et c'est à Olivier de se cacher. Mais Olivier, lui, cette forêt là, il la découvre, il la connait pas du tout. Et il y a une grotte qui existe vraiment, parce que, pour l'écriture du roman, j'ai vraiment pris les bases géographiques, géologiques, historiques, etc.
Speaker 2:Donc, il s'enfonce dans cette grotte Et, à force de s'enfoncer à tâtons, parce que, pour l'avoir visité, arrive un certain moment, on est vraiment presque dans le noir. Au lieu de se retrouver au fond de la grotteotte, il se retrouve dans une espèce de brume qu'il va traverser. Et en traversant cette brume. Il se trouve dans un jardin absolument extraordinaire, qui est le jardin des quatre saisons, où toutes les fleurs qu'on peut trouver à des saisons différentes se trouvent présentes.
Speaker 2:Donc, il est complètement émerveillé, sauf que quand il se retourne, la la grotte a disparu et qu'il ne sait pas comment faire demi-tour. Bon, il a de la chance. Il y a un lutin qui arrive, qui passe par là comme par hasard, et qui lui dit Enfant perdu, encore un bon. Ben, allez, je vais t'amener à un autre enfant perdu, vous allez pouvoir discuter et tout. Et, en fait, ce qu'Olivier ne sait pas à ce moment-là, c'est que le petit peuple est en train de traverser la plus grande guerre de son histoire contre les forces du mal et que c'est le prince des elfes qui l'a fait venir, lui, olivier, dans leur royaume pour leur sauver la mise. Donc, forcément, c'est le début de très, très grandes aventures. En fait, je ne voulais pas que ça ne se passe que dans les Vosges. Je voulais, quand j'ai décidé que, finalement, ce serait une trilogie, dire voilà, en fait, mes personnages, je vais leur faire traverser la France, et pas que parce qu'ils finissent en Martinique donc pas que C'est vraiment la langue française.
Speaker 2:Oui, c'est français aussi, Et je me suis dit je vais leur faire visiter plusieurs régions de France. Chaque fois qu'ils seront dans une région, ils auront la géographie et l'histoire de la région, mais ils auront aussi les personnages des contes et légendes de la région en question. Et je prends tout ça et je l'introduis dans mon histoire. Alors, ça ne se passe pas toujours au présent. Je te donne un exemple d'accord.
Speaker 2:Par exemple, à un moment donné, en Gironde, ils vont se retrouver au Moyen-Âge. Tu vois, quand ils vont être en Alsace, ils vont être, je crois, au XVIe siècle, si mes souvenirs sont bons. Quand ils vont être en Martinique, ils vont se retrouver à l'époque coloniale. Je les défonce, les colonisateurs. Je te dis pas, à un moment donné il faut régler les comptes, il faut remettre les pendules à l'heure, parce que je trouve que c'est trop facile de dire Christophe Colomb, il était merveilleux. Non, en fait, c'est juste quelqu'un qui a commis un génocide, c'était un assassin Et en plus, il découvrait rien du tout, parce qu'en fait, c'est pas lui qui a fait la découverte, c'est Éric le rouge qui arrivait, lui, pour le coup du nord.
Speaker 1:Tu vois un petit peu.
Speaker 2:Je suis convaincue, j'aime ce que j'entends, donc je pense qu'il y avait beaucoup, beaucoup de choses à dire qui me tenaient à coeur et du coup, en fait, je me suis servi de support de ce livre de fantaisie, c'est pareil. On y retrouve énormément de mes connaissances en magie, en herboristerie. Et tout ça parce que je voulais aussi que ce de ce livre de fantaisie, c'est pareil, on y retrouve énormément de mes connaissances en magie, en herboristerie. Et tout ça Parce que je voulais aussi que ce bouquin, ce soit une transmission. C'est pas parce que c'est une belle histoire qu'on écrit qu'il faut que ce soit une histoire creuse. Une histoire, ça peut être aussi quelque chose qui va t'apporter beaucoup en même temps, mais de manière ludique, puisque tu es dans de la fantaisie.
Speaker 1:Ce que j'aime dans ce que tu es en train de me dire, c'est que tu es fidèle un tout petit peu à tes racines les Vosges et puis toute l'histoire, mais tu vas aussi à la rencontre d'autres histoires d'autres régions. Je suppose que tu as dû faire plein d'investigations, de recherches pour savoir ce que les gens ont à faire dans la machine.
Speaker 2:Ça a été un travail de fou, ma pauvre. Un travail de fou pendant des mois et des mois. Mais quand je dis des mois et des mois, chaque tome, c'était plus de six mois de recherche À chaque fois Avant de pouvoir commencer la rédaction du plan et l'écriture proprement dite. Parce que quand tu ne veux pas écrire de bêtises, en fait, tu es obligé de faire beaucoup de recherches.
Speaker 1:Question pour toi. Tes livres sont disponibles sur Amazon.
Speaker 2:Oui, En fait, au départ, au tout commencement, olivier et le Petit Peuple, il n'était pas que, sur Amazon, je suis passée par une maison d'édition, une vraie.
Speaker 2:Ok, en fait, ce sont des escrocs, parce que ce sont des escrocs qui continuent à escroquer les auteurs Et régulièrement, sur Instagram, je communique avec des auteurs qui disent Ah, j'étais avec eux, mais là je suis en train de reprendre mon livre, parce que ce qu'ils font comme boulot, ce n'est pas du bon travail. Moi, c'est allé très, très loin. Non seulement ils n'ont pas fait le travail sur lequel ils s'étaient engagés, ils m'ont escroqué tous mes droits d'auteur, mais en plus, ils m'ont Comment je pourrais dire ça? Ils m'ont manipulée.
Speaker 1:Qu'est-ce que tu?
Speaker 2:disais, j'avais discuté avec l'éditeur, mais en Voilà, par téléphone, une conversation un petit peu d'ordre personnel, où on échangeait et où je lui avais dit que mes enfants étaient déficients visuels. Et lui, il m'a contacté par e-mail en me disant voilà, on voudrait lancer en fait un nouveau format pour déficients visuels, mais comme ça a un coût, on va vous demander de participer financièrement. Donc, j'ai envoyé de l'argent et ils n'ont jamais mis au format d'efficience visuelle. Donc, quand j'ai vu ça, je me suis dit vas-y, c'est bon, la fois-ci, la coupe elle est pleine. Je reprends mes livres. Je leur ai fait un courrier d'avocat. Ils ont répondu en disant que oui, OK, pas de problème, je pouvais rep ça.
Speaker 1:tu vois, j'ai tout changé, J'ai changé les couvertures.
Speaker 2:Et ici, maintenant, c'est assez Vauclair, alors que quand j'étais avec eux, c'était Véronique Vauclair, et maintenant, du coup, j'ai pris un pseudo. Le problème, c'est qu'ils continuent à vendre mes livres sur les plateformes.
Speaker 1:C'est ça que je voulais te demander. Il y a des versions différentes avec des couvertures différentes, et un auteur différent, qui sont publiés par C'est ça.
Speaker 2:Donc voilà Pour la suite de mon aventure en tant qu'auteur. je me suis dit maintenant, tu vois, c'est pareil, tu as assez Vauclair partout. Tu es devenu en fait mon nom d'auteur pour tout ce qui était fantaisie contes, contes régionaux, contes de Noël.
Speaker 1:On en a parlé un tout petit peu hier. Je pensais que c'était juste un de tes enfants qui était déficient visuel. Tous les trois, Non deux. Deux sur trois. C'est génétique, je suppose.
Speaker 2:Eh oui, c'est la vie.
Speaker 1:Tantôt tu disais tu as aussi mis dans ce livre-là tes connaissances en héboristerie. Raconte-nous ce volet-là de toi, parce que je vois que t'es vraiment ancrée dans la On tousse toutes les deux de notre côté.
Speaker 2:C'est pas moi qui t'ai contaminée. Impossible, je suis trop loin. En fait, quand j'étais toute petite, quand j'apprenais à marcher, ma grand-mère a commencé à m'apprendre les plantes médicinales En en me disant ça, ça s'appelle comme ça, ça sert à ça, ça aussi, ça, c'est du poison, faut pas toucher. et une fois adulte, j'ai pris des cours avec une école qui se trouve à Lyon, de plantes médicinales pour vérifier que mes connaissances, c'était pas des bêtises. ok, et je me suis dit ce que ma grand-mère m'avait appris, je vais l'apprendre aux gens Et tu le fais. c'est ce que tu fais en plus d'écrire Non plus maintenant. Maintenant, j'écris pour moitié du temps et l'autre moitié du temps, j'accompagne des élèves en situation de handicap dans les écoles. Voilà L'essentiel de mon activité maintenant, c'est l'écriture. de toute façon, merci.
Speaker 1:je suis touchée. En fait, je demandais si tes livres étaient sur Amazon parce que je voulais savoir si tu avais des lecteurs qui venaient d'un peu partout, et si tu avais des retours, justement, de lecteurs, par exemple, de Martinique ou de telle ou telle région Bretagne, vosges qui t'écrivent par rapport à ce que tu écris, de leur culture, de leur Non en fait, je ne suis pas assez connue pour qu'Amazon me mette les livres en avant Et, du coup, il y a très peu de gens qui connaissent mes livres.
Speaker 2:Après, oui, je suis lue en Belgique. D'ailleurs, sur Amazon Belgique, il y a des avis par rapport à mes livres. À une époque, j'étais lue aussi en Suisse. J'ai été lue au Canada aussi. J'ai une amie canadienne qui avait acheté les bouquins, mais voilà quoi. Sinon, ça reste essentiellement en métro.
Speaker 1:Mais j'ai vu que sur Instagram, t'as quand même un following assez important. Est-ce que t'as des gens sur Instagram qui te contactent? Comment est-ce que tu sais ce qui se passe dans ma région? Comment est-ce que tu as appris une autre histoire?
Speaker 2:Non, parce qu'en fait, les bouquins, moi, j'en ai parlé pour le coup beaucoup, j'ai expliqué aux gens comment j'avais travaillé, les régions dans lesquelles passent Olivier et ses amis, puisqu'au début il est tout seul, mais après ils sont un petit groupe. En fait, ce sont des régions que je connais moi, donc ils le savent en fait.
Speaker 1:Et tu dis que tu as une trilogie Et malheureusement, la maison d'édition n'a pas pu aller de l'avant avec cette version.
Speaker 2:Alors, à l'époque, il y avait juste le tome 1. OK, mais je l'ai refait Après. il y a eu le tome 2. Et en fait, c'est pareil. c'est une couverture complètement différente que la maison d'édition A et là, tu vois du coup les couvertures. Je sais pas si on les voit. C'est quand même harmonisé au niveau de voilà, alors que eux pas du tout. C'est ces deux livres là qu'ils ont, en fait, et moi, après, j'ai fait le tome 3, je sais pas si on le voit bien.
Speaker 1:Oui, oui, olivier, le Petit Peuple, c'est bleu-vert, mettons.
Speaker 2:Oui, mais il y a un rose, un vert et un bleu, alors qu'eux n'avaient pas essayé d'harmoniser quoi que ce soit, ni rien du tout, vraiment, mais il n'y avait aucun fil conducteur, c'était quelque chose qui avait aucun sens. On Et en plus, il me demandait de le vendre super cher, le tome 1, mais alors, attends, il faut se remettre à l'époque. C'était il y a presque 10 ans, je pense. Le tome 1, l'apparition, il fallait que je le vende plus de 25 euros Et quand le tome 2 est sorti, il me demandait de le vendre plus de 27 euros.
Speaker 1:Et toi, tu avais combien sur ce prix-là.
Speaker 2:Pas beaucoup. Rien je te dis Je n'avais rien donné. Quand j'ai repris mes bouquins et que je les ai mis sur Amazon. sur Amazon, c'est l'auteur qui choisit le prix qu'il veut, un prix qui semble juste aussi bien pour le lecteur que pour lui, parce que, bon, à un moment donné, c'est normal aussi que je gagne au moins un euro par livre. on est d'accord. Donc, du coup, j'ai beaucoup baissé les prix. Déjà, je les ai relus, je les ai recorrigés puisque la maison d'édition ne l'avait pas fait. Non, ce n'est pas possible.
Speaker 2:Ah, je te jure no-transcript, de les republier avec un nouveau pseudo, des belles couvertures harmonisées et tout Et surtout un prix qui était beaucoup plus correct.
Speaker 1:Donc ça, c'est ta trilogie fantasy. Est-ce que tu as d'autres livres en fantasy?
Speaker 2:J'ai les contes de Noël, les contes de Noël régionaux, donc j'ai commencé par celui-là, quelques veillées avant Noël, qui se passe dans la forêt de Bruxelles-Liande donc en Bretagne, c'est une forêt.
Speaker 1:Non, tu as gardé le pseudo Assez-Vauclair, tu veux plus retourner à. Vérité Non, ok, parfait.
Speaker 2:Pour les nouveaux, c'est que Assez-Vauclair. Et puis, de toute façon, ce bouquin-là n'avait jamais été publié avant. En fait, j'ai visité la forêt de Bruxelles-Liande il y a quelques années. Je suis tombée amoureuse de cette forêt. À chaque fois que j'y suis allée, il m'est arrivé des trucs. Et tu vas plus. Quoi Soirée, un après-midi, c'est quoi les moments? Comment tu décides Très tôt le matin, juste quand le jour se lève à peine qu'il y a du brouillard et de la brume partout la journée aussi, la forêt de Brosséliand.
Speaker 2:De la nuit, moi, j'y vais pas, parce que c'est une forêt qui est très, très habitée et la journée, on a des chances de rencontrer, comment je pourrais dire, des êtres, des entités qui sont bénéfiques, en tout cas pour nous, oui. La nuit, par contre, on sent qu'il y a des choses quand même, dans la forêt, qui pourraient être… Plus hostiles, plus hostiles, et je me méfie. Ce n'est pas marqué non plus Wonder Woman, quoi. Donc voilà, mais pour avoir senti, même en journée, ces énergies-là, dans la nuit, je n'y vais pas.
Speaker 1:Comment tu te sens quand tu rentres dans la forêt, qu'est-ce qui te, quelles sont les émotions qui te passent?
Speaker 2:C'est comme si on me prenait dans les bras, comme si on m'entourait. La première fois que je suis entrée vraiment dans la forêt de Brosséliande, c'était Je me rappellerai toute ma vie Le jour se levait à peine, mais vraiment à peine. Il faisait très frais, pour le coup, c'était en été, mais il faisait encore bien, bien froid. Il y avait toute cette espèce de petit brouillard qui ne s'était pas encore levé. Et dès que je suis arrivée, j'ai eu l'impression qu' qui avait des dizaines d'oiseaux, de petits oiseaux qui venaient à ma rencontre. Je me suis dit ce n'est pas possible, je suis dans un conte de fées. On m'accueille comme si on me disait bienvenue à la maison. Enfin, tu rentres à la maison. Voilà comment je me suis sentie dans cette forêt.
Speaker 2:Et du coup, je me suis dit, quelques temps après, en fait, j'avais envie d'écrire un conte de Noël. Et je me suis dit mais pourquoi tu ne ferais pas un conte de Noël qui se passerait dans cette forêt-là, qui est quand même une forêt mythique, pour lequel tu utiliserais aussi bien le folklore? Le folklore de Brocéliande, c'est le folklore du roi Arthur, c'est Merlin, l'enchanteur, Viviane, la fée, morgane, toutes ces choses-là. Et je me suis dit vas-y, rajoutes-en une couche par compte d'esprit de Noël. Tu prends tous les personnages du Noël européen, et il y en a qui sont fichtrements méchants, tu les parachutes dans ton histoire. Ouais, ah, mais là c'est joyeux, là il faut y aller Après.
Speaker 2:Quelqu'un a lu récemment Moi ne le ferai pas lire à mon fils de 12 ans pour moi, c'est ce qui se rapproche le plus des contes interdits que tu écris tellement il y a des passages qui sont difficiles, mais en même temps, si on réfléchit un petit peu, le conte, quand il a été créé à la base, ce n'était pas un Walt Disney exact. Quand, quand on relit les contes tels qu'ils étaient au départ, les méchants, c'était des vrais méchants Et il y avait des passages vraiment durs, même les contes africains c'est intense.
Speaker 2:Ce n'est pas du tout rose tout beau, du coup moi, j'écris des contes qui ne sont pas des Disney, qui ne sont pas du pays des bisounours, qui ne sont pas de la guimauve, mais ce sont des vrais compte, avec un vrai esprit de noël et beaucoup de transmission à chaque fois. Donc, le premier, il est en forêt de bruxelles yande. Après il y en a trois autres, mais plus du tout au même endroit, parce qu'après j'ai, en mai, j'ai emménagé en périgord je sais pas si tu connais le périgord. Entendu parler, juste entendu parler, donc le. Donc, le premier, c'est Auriela, et l'étoile en bois, c'est elle, auriela, auriela. En fait. Là, tu vois, oui, auriela est la descendante d'une fée d'Avalon, la dernière descendante de la dernière fée d'Avalon. Elle arrive en vacances, chez sa grand-mère pour les vacances de Noël.
Speaker 2:Sa grand-mère a un message à lui donner, parce qu'Auriela vient de fêter ses dix ans, et dix ans, c'est l'âge auquel, en fait, elle est censée réintégrer ses pouvoirs, et pour ça, il va falloir qu'elle vive plein d'aventures. Elle va partir en quête d'elle-même, mais aussi, elle va aller à la découverte de cette région d'une partie, puisque ça se passe dans un des petits villages du Périgord, et elle va découvrir l'histoire de la région au XVIe et au Moyen-Âge. Beaucoup de magie, de la sorcellerie, des trucs qui font peur, et déjà, les personnages des contes et légendes du Périgord, qui sont très, très, très méchant, qui débarque dans ce conte de Noël. Ensuite, l'année d'après en fait, j'écris un conte de Noël tous les ans. Donc, le deuxième, c'est celui-ci Cécile et l'orange de Noël. Celui-ci se passe dans le village où j'habite, moi, en ce moment.
Speaker 1:Parce que Cécile.
Speaker 2:Cécile, en fait, c'est ma grand-mère. Je Je voulais transmettre un petit peu son histoire de quand elle était enfant, son histoire familiale et tout. Je lui avais promis que je lui écrirais un livre un jour. C'est chose faite.
Speaker 1:C'est elle qui t'en a parlé ou ça vient aussi de tes parents?
Speaker 2:etc. En fait, non, c'est ma grand-mère. J'écris depuis que je sais tenir un stylo. Au départ, j'avais commencé par la poésie Ma grand-mère. Quand elle est morte, je me suis rendue compte qu'elle avait gardé tout ce que j'avais écrit quand j'étais enfant dans des grandes enveloppes. Et c'est ma tante qui m'a rendu l'enveloppe en me disant Tiens, je pense que ça, c'est à toi». Et en fait, moi aussi j'ai fait Waouh, elle avait, c'est pas possible, il faut qu'elle fasse ça plus tard, elle y arrivera. Et c'est elle qui me parlait du petit peuple qui m'inventait des histoires quand j'étais toute petite. C'est elle qui m'a fait tomber dans la marmite. Elle, elle était conteuse et elle comptait pour tous les enfants du village. Et moi, je suis conteuse aussi, mais au lieu de compter en direct avec les gens, j'écris les histoires. Et il y a des gens qui me font retour et qui me disent Mais en fait, c'est super agréable à lire, parce qu'on a l'impression que tu es en train de nous la raconter, ton histoire.
Speaker 1:Mais tu n'es pas mal non plus quand tu la racontes verbalement.
Speaker 2:Ensuite il y a eu celui-ci. C'est celui de cette année, c'est le troisième en Périgord le premier Noël du monde.
Speaker 2:En fait, l'été dernier, à la classe dans laquelle je travaille avec les enfants, j'ai visité une petite grotte du Périgord qui est absolument magnifique. C'est un petit bijou, c'est un petit écrin et avec des traces de peinture du des hommes de la préhistoire. Quand ils sont passés dans cette grotte Et je me suis dit et si la première fois que le Père Noël était venu sur Terre, c'était dans cette grotte-là? Parce que le Père Noël, c'est pas catholique. Il faut arrêter avec le Père Noël et le petit.
Speaker 1:Jésus. Effectivement, c'est pas catholique, non, le Père.
Speaker 2:Noël, c'est païen. Bon, j Je me suis dit et pourquoi, finalement, il ne serait pas arrivé à cette époque-là, dans cette grotte-là, Avec, on peut imaginer une tribu qui serait là, les hommes du Rennes, et il pouvait se passer plein d'aventures. Donc, celui-ci se passe à la préhistoire, celui-ci se passe au XIXe.
Speaker 1:Et celui-ci se passe au Moyen-Âge du XVIe siècle. Tu laisses aller ton, tu vas dans les régions que tu souhaites.
Speaker 2:les lieux que tu souhaites, c'est beau, je fais des recherches à chaque fois parce que je ne veux pas écrire de bêtises, je veux vraiment rendre aux gens ce qui leur appartient et, en fait, je ne vais pas cracher sur internet. C'est un outil qui est génial. Tu as bien vu, je suis sur les rése, il n'y a pas de problème. Mais le problème avec Internet et même avec la télévision, tout simplement, à l'époque, il y avait des veillées Et au cours des veillées, les gens se transmettaient l'histoire, mais ils se transmettaient aussi les légendes. Il y avait plein d'échanges, il y avait plein de choses qui passaient de grands-parents à petits-enfants. La continuité, elle y était. Ça s'est perdu. Moi, en écrivant mes petits contes de Noël et même ma trilogie de fantaisie, ce que je fais, c'est que je rends aux gens leur histoire, leur mémoire, leur racine, et c'est ça qui m'importe au final. Alors, d'accord, les histoires, elles sont belles. Mais si on creuse un petit peu en dessous des histoires, en fait, je leur rends pas mal de trucs qui leur appartiennent.
Speaker 1:Donc, tu as fait combien de coins de Noël? Tu en as fait quatre. Pour le moment, il y en a quatre.
Speaker 2:Il y en aura un autre l'année prochaine, Ça c'est sûr. Puisque je sais déjà vers où je vais, J'ai commencé mes recherches.
Speaker 1:En général, tu laisses encore un peu avant Noël, je suppose. Ouais.
Speaker 2:En général, je commence vraiment les recherches pour le livre de Noël au mois de février, janvier, février, par là Je commence. Mais juin, je commence la rédaction du plan, quelque chose de très bref. Tu vois, chapitre 1, il y a ça, chapitre 2, ça, une ligne à chaque fois, pas plus, quelques mots, et j'écris mon livre au mois de juillet, parce qu'en juillet je suis en vacances, en fait, donc j'ai du temps. Donc, j'écris le livre au mois de juillet, je fais les relectures et la conception sur Amazon, au. Le livre, techniquement, il sort fin août, début septembre, mais dans la réalité des choses, je fais la promotion du livre et la présentation sur les réseaux à partir de septembre-octobre Et je commence les lectures publiques et les dédicaces à partir du mois de novembre.
Speaker 1:Ok, tu as déjà un plan bien échafaudé.
Speaker 2:J'en ai déjà sorti quatre. Je suis un petit peu rodée maintenant.
Speaker 1:Donc, tuas fait ta trilogie, tu fais des contes de Noël, mais tu disais que t'avais sorti aussi un livre complètement différent.
Speaker 2:La Petite Mousotte. une mousotte, c'est une petite souris dans les Vosges. donc, la Petite Mousotte, c'est clairement une petite fille qui est très, très discrète, qui essaye de se faire oublier et qui sait courir très vite pour se sauver et se cacher. Je voulais écrire un bouquin sur l'enfance maltraitée. Je voulais parler dans le livre des pervers narcissiques, qui ne sont pas toujours que des hommes. Il y a aussi des femmes qui sont des perverses narcissiques, y compris des mamans Enfin, on ne peut pas appeler ça des mamans, d'ailleurs Des génitrices. Le problème, c'est que quand ce sont ces génitrices-là qui sont perverses et qui maltraitent leurs enfants, ça se fait de manière extrêmement sournoise.
Speaker 2:Mais ça détruit les enfants. Ça les détruit vraiment Et ça les conditionne. Après pour Après, on peut parler de karma ou autre. Je ne sais pas si vraiment l'âme peut choisir de subir des choses pareilles.
Speaker 2:Peut-être que si, mais bon, bref, le problème c'est que cette enfance-là, conditionne le futur adulte en devenir à accepter des choses qu'il ne devrait jamais accepter. Et le problème, c'est qu'il va non seulement les accepter, mais aller au-devant, parce que, pour lui, c'est ça qui est normal, au final, inconsciemment, ce n'est pas le reste. Et la petite Mouzotte, c'est une gamine qui va d'abord subir cette maltraitance, elle et son petit frère, puisqu'en l'occurrence ils sont deux. C'est leur histoire Et c'est l' adulte. Elle va se marier, elle va être une femme battue avant de réussir à se sauver avec sa petite fille, puisqu'elle a une petite fille dans l'histoire.
Speaker 2:Et en fait, arrivé à la fin du livre, je ne voulais pas mettre le mot fin, je n'y arrivais pas. Je me suis dit qui est-ce que je suis, moi, pour décider finalement de ce qui va lui arriver à la fin? Et je n'ai pas proposé une fin, j'en ai proposé, je sais plus, trois ou quatre, je crois, trois ou quatre fins différentes fin numéro un, numéro deux, numéro trois, etc. En fait, c'est là le lecteur qui va choisir de quelle fin il a envie pour pour cette petite la véronique.
Speaker 1:Pourquoi ce sujet là? pourquoi ce livre? il ya?
Speaker 2:beaucoup de gens qui me l'ont posé, la. Alors, je vais te dire, pour ne pas m'attirer d'ennui, j'ai écrit Cette œuvre est une fiction. Toute ressemblance avec des faits et personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite. Parce que je n'ai pas envie qu'on me mette au tribunal. Il faut savoir lire entre les lignes. Mais tu ne peux pas le dire. Non, je ne peux pas le dire. Non, je ne peux pas le dire. Je tiens à ma liberté. Et je termine le bouquin en mettant surtout les numéros d'appel d'urgence et en expliquant aux gens, à mes lecteurs en fait, que je leur transmets une mission, en fait, qui est celle d'aider ces personnes, là même les enfants, parce que faut pas croire les gens. Ils voient ce qui se passe, mais ils n'interviennent pas parce que c'est tabou. Et comme c'est tabou, il faut faire comme la politique de l'autruche, tu sais, la tête dans le sable. Et puis on n'a rien vu, on n'a rien entendu, etc. Sauf qu'ils ont parfaitement vu et entendu. Et je me qu'en simplement allant vers un enfant, en lui prenant la main, en lui disant Tu sais, j'entends ce qui se passe chez toi, je vois ce qui se passe des fois. Si tu veux parler, on peut parler. Si tu veux que ça s'arrête. Je peux t'aider à aller chez les gendarmes, je peux t'accompagner». En leur tenant la main une vie. C'est pareil avec une femme battue.
Speaker 2:Quand les fenêtres, elles sont grandes ouvertes, d'une maison en plein été, qu'il y a des cris, qu'il y a des pleurs, qu'il y a des hurlements de terreur et que la maison d'à côté, ils sont dans le jardin en train de s'amuser, on ne fera pas croire qu'ils n'entendent pas. Il suffirait, à ce moment-là, d'un appel, même à des numéros anonymes, pour que ça s'arrête et pour sauver la personne, pour la sortir de l'enfer, parce que peut-être que cette personne-là, finalement, elle n'a pas la force de le faire toute seule. Donc voilà, ce n'est pas un gros livre. Je crois que ça fait 240 pages. Ce n'est pas énorme, même pas, ça fait 160 pages, c'est vraiment un petit livre. Mais il y a l'histoire, qui est une histoire quand même assez dure, qui est une histoire quand même assez dure. Et puis, au-delà de l'histoire, il y a le message qui est transmis.
Speaker 2:J'apprends aux gens à décortiquer complètement le comportement des pervers narcissiques pour apprendre à les reconnaître, parce que si tu sais reconnaître les choses, t'es beaucoup moins naïf Dès le début. Tu sais ce qu'ils sont, tu vois, et que les gens soient prévenus. En fait, ça, les court-circuit, les pervers. Après, ils ne peuvent plus rien faire Parce que la personne qui va le reconnaître, elle va lui dire non, mais ne te fiche pas de moi, je te vois, je te reconnais pour ce que tu es, tu vois.
Speaker 2:Et après il ne peut plus agir. C'est fini, il ne peut plus agir. Et si j'ai mis les numéros à la fin, c'est vraiment parce que ça me semble mais d'une importance capitale. Déjà avant le Covid, la situation était particulièrement triste pour les enfants et pour les femmes en danger. Mais depuis le Covid, c'est une explosion, littéralement. On n'a jamais eu autant de cas d'enfants maltraités et de femmes qui finissent dix pieds sous terre. C'est absolument terrifiant Et on a l'impression que la société dans laquelle on est ne veut rien faire pour elle ou pour eux. S'il s'agit des enfants, parce que c'est dérangeant, tu vois, c'est pour ça que c'est tabou, c'est parce que c'est dérangeant L'idée que des parents puissent faire du mal à leurs enfants, c'est extrêmement dérangeant. Donc, on fait comme s'il n'y avait rien, sauf que dans la réalité, ce n'est pas ça.
Speaker 1:Et celui-là il est paru sur mon nom, celui-là c'est sur ton nom.
Speaker 2:Celui-là. Il était suffisamment important pour que je le mette sur mon nom. Si j'avais dû en écrire qu'un, ce serait celui-là. Mais maintenant que je l'ai écrit, j'ai pas forcément envie de ressasser le truc et de revenir dessus sans arrêt. Moi, j'ai dit ce que j'avais à dire. Le message, il est passé. Après, c'est aux gens de se saisir du bouquin ou pas. Les gens ont leur libre arbitre. C'est eux qui choisissent.
Speaker 1:Mais c'est à eux de faire vivre le livre maintenant.
Speaker 2:Moi, j'ai l'habitude de dire un livre, il a forcément deux auteurs celui qui l'écrit et celui qui le lit. C'est aux gens, maintenant, de s'approprier l'histoire et puis de faire en sorte que la petite Léna, elle, continue à vivre et que d'autres petites Léna dans le monde soient sauvées, peut-être parce qu'ils auront ouvert les yeux en le lisant.
Speaker 1:Est-ce que tu comptes en sortir un autre dans ce style-là? Non, pour toi ça s'est fait. Tu retournes au fantasy.
Speaker 2:Non, tu vois, je vais t'expliquer un truc. Bon, j'en prends un au hasard de la pile, d'accord, peu importe, auriela, un conte de Noël, le conte de Noël. Je vais passer six mois de recherche, à peu près, pour ne pas écrire de bêtises, et je vais l'écrire en trois semaines. J'écris très vite, je lis très vite, mais j'écris très vite aussi. En trois semaines, le compte, il est écrit. Après, c'est juste, de la correction, des petits ajustements, mais le compte est écrit. La petite mousotte, je n'avais aucune recherche à faire Si les numéros d'urgence, je les connaissais pas par cœur. Je l'ai commencé en septembre, l'écriture, début septembre, je l'ai terminé. Ça devait être fin février, début mars l'année d'après, je n'arrivais pas à l'écrire, j'y arrivais pas. c'était trop dur.
Speaker 1:Véronique, est-ce que tu voudrais laisser aux gens qui te regardent maintenant? Qu'est-ce que tu veux qu'ils gardent? Je ne sais pas.
Speaker 2:Peut-être le concours que je suis en train d'organiser sur Instagram? Ah oui, quel concours Raconte-nous En fait? je t'explique Cette année, pour mon prochain conte de Noël, j'ai envie de quelque chose de complètement différent, qui impliquerait les lect, même très en amont, même avant l'écriture de l'histoire. Et du coup, je leur propose, en leur donnant le début de l'histoire, de créer eux-mêmes une couverture que je pourrais après utiliser sur KDP, amazon, au moment de la création du livre. Et eux, par contre, ce qu'ils ont à y gagner, c'est leur nom dans le livre, dans les remerciements, en quatrième de couverture aussi. Je peux aussi, dans le corps du livre, dans les remerciements, mettre leur site internet, leur Facebook, leur Insta, enfin ce qu'ils veulent.
Speaker 2:Ça m'est égal S'ils veulent se faire un petit peu de publicité. Ce qu'ils ont à y gagner aussi, c'est cinq exemplaires du bouquin, ces cinq exemplaires du bouquin à sa parution, avec des dédicaces libres, de manière à ce qu'ils puissent l'offrir à leur entourage en disant voilà, c'est moi qui fais la couverture, je suis capable de faire ça, regardez comme c'est beau, etc». C'est histoire de donner un petit coup de pouce à quelqu'un de créatif, dont c'est le métier ou pas, tu vois, qui aurait envie de se lancer, par exemple, et puis aussi peut-être d'intéresser les gens au prochain conte de Noël avant même qu'il ait été écrit. Je trouve ça assez rigolo finalement.
Speaker 1:Oui, oui.
Speaker 2:Ça se passera en Périgord aussi, t'imagines bien. Et là, pour le coup, je vais mettre en avant l'économie du Périgord. Il y a de l'or dans le Périgord, et l'or dans le Périgord, et cet or, c'est la noix. Ok, oui, c'est un noix.
Speaker 2:Depuis, bien avant le Moyen-Âge, même à la préhistoire, on a retrouvé des noix, en fait dans les trucs des hommes préhistoriques. Donc, ça va s'appeler Trois noix dans un sabot. C'est l'histoire d'un petit garçon, d'une qui vit avec son papa, qui ne travaille pas, qui est alcoolique, qui est méchant comme une teigne, et avec sa mamie, qui est gentille, mais enfin, bon, la pauvre, elle ne fait pas le poids face à qui que ce soit. Exact, c'est une maisonnée, forcément. Il n'y a pas d'argent. Ils sont très, très pauvres, ils ont à peine de quoi se chauffer. C'est la maison des quatre courants d'air. Pas très, très heureux, on ne peut pas dire.
Speaker 2:Et à quelques jours de Noël, en fait, il va aller dans une des maisons les plus riches du village pour aller casser les noix de la récolte de l'année, parce que la récolte doit être portée au moulin pour être transformée en huile. Il y a un petit lutin qui regarde par la fenêtre, qui va voir ce petit bout de garçon en train de casser ses noix, parce que lui, tout ce qu'il veut, au final, c'est pas travailler à casser des noix, ce qu'il veut, c'est être au chaud, c'est écouter les belles histoires qu'il va y avoir pendant la veillée, avoir le bon repas qu'il y aura, qui va être servi juste après, quand ils auront fini. Mais il y a ce petit lutin qui regarde Père Noël au matin de Noël va lui déposer trois noix dans un de ses sabots. Mais je ne peux pas vous en dire plus. Écoute, même à travers un compte, on peut véhiculer beaucoup de choses. Péronique, est-ce que tu as un dernier mot? Je te remercie infiniment de m'avoir reçu, sous-titres par Juanfrance.