4e de couverture

E16 - Pauline Meola - La magie des mots et l'autonomie créative

Jo Season 1 Episode 16

Préparez-vous à être captivés par l'univers fascinant de Pauline Meola, alias Paumeo, une auteure émergente qui nous dévoile les coulisses de son premier livre, "La malédiction du cristal noir". Découvrez comment une passion née sur les bancs du collège s'est transformée en une saga ambitieuse de neuf tomes. Inspirée par ses expériences personnelles et son village natal, Entrepierres, Pauline partage sa vision d'un monde en proie à la destruction de la nature et aux éléments apocalyptiques. Suivez Mélodie, une héroïne adolescente, dans sa quête trépidante où l'imaginaire se mêle au paranormal, et où une mystérieuse dame masquée veille sur elle et ses amis.

L'épisode explore également le chemin personnel de Pauline dans l'univers de l'auto-édition. Elle nous ouvre les portes de son processus créatif, en soulignant les défis de l'édition indépendante où la gestion et la promotion se conjuguent à une liberté artistique sans pareille. Ses inspirations littéraires de jeunesse, telles que "La Guerre des Clans" et "Les Gardiens Ga'Hoole", l'ont poussée à forger une communauté d'auteurs et de lecteurs autour de son œuvre. Bien que son livre soit déjà disponible sur Amazon, son rêve reste de le voir trôner dans les librairies, associant son destin à une maison d'édition qui partage sa vision unique.

Enfin, plongez dans une réflexion touchante sur l'entraide et l'amitié. Pauline partage des anecdotes amusantes et émouvantes qui soulignent l'importance d'un soutien familial et amical dans les moments de doute et de solitude. Un soutien qui incite à tendre la main à ceux qui nous entourent, car la force des liens sociaux est inestimable, même lorsqu'on trouve du réconfort dans la solitude. Ce voyage à travers les thèmes universels de l'évolution personnelle et du soutien mutuel ne manquera pas de résonner avec chaque auditeur, offrant une leçon précieuse sur la puissance du collectif.

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4e de couverture:

Speaker 1:

Sous-titrage ST' 501. Bonjour et bienvenue sur 4ème de couverture. Comment vas-tu, Pauline?

Speaker 2:

Bonjour, ça va très bien. Merci, et toi ça va.

Speaker 1:

Ça va très bien. Alors, comme je dis à tous les invités, est-ce que tu peux prendre quelques minutes pour te présenter de la façon dont il convient?

Speaker 2:

D'accord, je suis Pauline Méola, du coup, et on me surnomme Pomeo sur les réseaux. J'ai écrit mon premier livre là, récemment, et je voulais en fait justement partager mon petit univers qui, du coup, se présente comme ça. Voilà, la malédiction du cristal noir. C'est ça, la malédiction du cristal noir. Ça va être le premier de la saga de 9 tomes, et voilà, c'est parfait.

Speaker 1:

Mais dis-moi donc justement, qu'est-ce qui t'a inspiré à créer cette saga et pourquoi 9 tomes?

Speaker 2:

Alors, pourquoi 9 tomes? je sais pas. Non, en fait, ce qui m'a inspiré à créer cette saga, c'était en fait sur les bandes du collège. Je m'ennuyais pas, j'assistais aux cours, c'était cool et tout, mais il y a des moments où j'avais envie d'écrire. En fait, j'avais une petite envie d'écrire Du coup, c'était surtout pendant les cours de français, en quatrième, troisième. Donc, j'ai commencé à rédiger ce livre Et, en fait, j'avais des professeurs, ils avaient chacun leur caractère et il y avait certaines personnes qui m'entendaient le mieux. Et pour embêter une prof d'anglais, j'ai voulu l'embêter à travers un écrit. Et suite à ça, j'ai voulu créer tout un univers autour pour créer, en fait, je sais pas, pas écrire ce que j'avais envie en fait, écrire peut-être la vie comme je l'apercevais, je sais pas. C'était un truc qui me tenait à coeur.

Speaker 2:

Et du coup, aujourd'hui, je me retrouve avec un livre accompli et bien retravaillé évidemment, depuis mon, mes premières classes de collège et et du coup, en fait, ça va être un peu croissant là, ce que là, actuellement, c'est un peu des adolescentes qui ont 14 ans et, courant les 9 tomes, j'ai envie de les faire évoluer, les faire grandir, les faire prendre en maturité, et voilà, et autour de ça, ça parle de la nature. Donc la nature qui est, c'est terrible parce qu'elle est en destruction. On va dire un peu comme on a actuellement, mais là bien, bien, bien plus prononcée et progressivement, on va passer dans un monde plus vraiment plus cool, plus joli, plus, où les gens respectent la nature et ce que ça pourrait donner si on respectait la nature tout en gardant un point de fantaisie, faut quand même le garder sous le coude donc tu décrirais ton genre plus fantastique, apocalyptique.

Speaker 2:

C'est ça que j'ai vu sur instagram, c'est ça fantastique apocalyptique avec une pointe de fantaisie ok, ok, est ce qu'il y a des petits éléments autobiographiques ou des références? à d'autres œuvres. Là-dedans, il y en a. Il y en a dedans, si on lit bien le livre, on peut en trouver. Si on me connaît, on peut en trouver. Il y a aussi des paysages. Je me suis inspirée de mon village natal. Donc, ça aussi, on peut retrouver certaines pièces et voir, en fait, le redécouvrir, ou le découvrir tout simplement. C'est quoi ton?

Speaker 1:

village natal.

Speaker 2:

C'est Entrepierre, Alors Entrepierre. À chaque fois qu'on me demande, je dis c'est à côté de Cisteron, Ah, mais vous ne connaissez pas Cisteron. Vous connaissez Gap? Non, vous ne connaissez pas Gap.

Speaker 1:

Bon Aix-en-Provence, Ah, Gap On a quelque chose à nous dire?

Speaker 2:

Yes, C'est un cardinal de Gap, à à peu près une heure, une heure et demie d'Aix-en-Provence, plus au nord d'Aix-en-Provence, et sinon c'est dans le sud de la France, globalement.

Speaker 1:

Est-ce que tu?

Speaker 2:

n'as pas d'accent, alors j'ai pas l'accent marseillais, mais j'ai l'accent provençal, à ce qui paraît notamment, apparemment, j'en ai eu, et le cristal noir qu'est ce que ça joue comme rôle là dans ce mystérieux objet.

Speaker 2:

Alors, ce mystérieux objet, sans trop en dire, ça représente la partie sombre, en fait, des gens. C'est ce qu'il y a. Toutes les émotions négatives que ce soit, jalousie, colère, tout ceci vient amener à la formation d'un cristal noir à partir d'un cristal, je ne sais pas, à partir d'une pierre précieuse, par exemple, je parle par exemple d'un rubis, d'un saphir. On va garder les pierres qui seront dans le tome 3 notamment. Donc, si on ternit, si notre énergie ternit, si on commence à devenir colérique, jaloux, notre cristal va devenir à l'égal de notre âme. Finalement, énergie ternie, si on commence à devenir colérique, jaloux, notre cristal va devenir à l'égal de notre âme, finalement.

Speaker 1:

Ok, tout à l'heure, tu parlais beaucoup de nature, etc. Est-ce que c'est quelque chose qui te tient à cœur?

Speaker 2:

Du coup, j'ai vécu toujours dans un petit village de campagne et c'est vrai que c'est agréable de voir la forêt, la montagne, et c'est dommage de voir que, progressivement, elle est détruite par l'homme, par notre activité, finalement, et c'est vrai que je suis assez sensible à ça, assez sensible de ce point de vue là, que ce soit la nature, les forêts, les montagnes, mais aussi l'eau, etc. Les animaux, les êtres vivants en général, mais pas que les animaux, il y a aussi des êtres vivants, les humains, les humains qui souffrent aussi, finalement, que ce soit au niveau santé ou au niveau pauvreté. C'est un grand sujet qui, finalement, touche tout le monde.

Speaker 1:

Et oui, tu parles aussi de ce qui va arriver dans le tome 3, ça veut dire que toutes les neuf tomes, ils sont déjà pré-structurés là.

Speaker 2:

Alors, j'ai écrit jusqu'au tome 3, mais j'ai le plan du tome 4 déjà tout ficelé, et les autres tomes. Je sais ce que je vais mettre dans chaque tome. Je connais déjà la fin. Bon, on ne sait jamais, elle peut toujours varier, on ne sait pas comment. En fait, quand on écrit, on sait où on va, mais des fois, la fin ne représente pas ce qu'on a pensé au début. Le personnage est sans cesse en évolution, mais même pour nous. Donc, je ne peux pas dire que si ça se trouve, ma fin va changer d'ici on va dire 9 ans. On va dire que si je mets un an pour faire chaque tome, d'ici 9 ans peut-être, la fin ne sera pas égale à ce que j'ai pensé au début justement là.

Speaker 1:

Est-ce que tu as une séquentialisation? est-ce que tu as une séquentialisation? est-ce que tu sais quand? est-ce que tu veux sortir? le deuxième, troisième, quatrième?

Speaker 2:

jusqu'au neuvième, alors je l'ai à la louche. Alors je dirais que le deuxième va sortir soit en juin, pour que les gens puissent le lire pendant les vacances, soit en novembre pour qu'il est justement pour Noël, parce que je prends des dates assez. Disons que voilà, parce que les gens n'ont pas forcément le temps de lire au courant l'année, et c'est vrai que c'est des zones où, plus ou moins, on est soit tranquille, en famille ou même en vacances. C'est agréable d'avoir un petit livre à ce moment là, plus ou moins, on est soit tranquille en famille ou même en vacances.

Speaker 1:

C'est agréable d'avoir un petit livre à ce moment-là.

Speaker 2:

Et c'est qui tes personnages principaux, au moins pour le premier. Alors, pour le premier, on a Mélodie, une adolescente de 14 ans qui, en fait, tout tourne autour d'elle, enfin, tout tourne autour d'elle quand même, tourne autour d'elle, enfin, tourne autour d'elle quand même. C'est d'ailleurs par elle que tout commence, car elle est pour donner un peu le contexte, elle, il y a un jour où elle part avec ses amis, parce qu'elle s'ennuie beaucoup dans son petit village. Elle est assez reculée des autres villes de la zone, parce que ils sont dans un petit refuge, mais ça, ils ne le savent pas, du coup, ils ont accès qu'aux alentours de leur village. Donc, ils aiment bien faire des excursions, ils aiment bien aller randonner, et elles ont une petite, une petite habitude de faire des séances paranormales. Une petite passion, voilà, du coup, pour s'occuper, justement, comme leur région est assez froide, assez terrifiante, elles aiment bien cette sensation d'adrénaline.

Speaker 2:

Donc, sachant que, en secrètement, c'est parce qu'elle est à la recherche de sa mère disparue, du coup, elles vont progressivement faire leur petite randonnée, elles vont arriver dans un chalet et c'est là que elles vont se lancer dans leur séance de spiritisme, et elle libère alors un démon, libère le démon, et durant tout le tome, ça va être la décadence courant à cause de ce démon. Donc, on aura ces personnages, mais heureusement, d'autres personnages assez important, dont une effrayé masqué, c'est à dire une dame avec un masque des frais, va les protéger, va les protéger, va être là, on va la voir, pas de chaque chapitre, mais assez souvent, alors va leur sauver la mise plus d'une fois. Donc, on peut dire que, du coup, c'est un personnage assez important Et évidemment, les camarades de la protagoniste qui la suivent assez souvent.

Speaker 1:

Mais dis-nous, pourquoi est-ce que tu as choisi ce genre-là, pourquoi tu as cette préférence pour raconter cette histoire?

Speaker 2:

Par rapport au paranormal. Oui, j'ai été un peu moi-même, un peu dans le Bon. J'ai jamais fait de séance de mythisme, ok, mais j'étais souvent touchée un peu par le monde invisible. Bon, il faut savoir que je suis scientifique. Donc, scientifique, spiritisme, ça colle pas normalement, mais je suis assez ouverte. Je suis assez ouverte, et c'est vrai qu'il y a toujours des petits trucs qui nous arrivent. On n'explique pas, pardon, on n'explique pas. C'est ça qu'on n'explique pas. Et j'ai voulu tourner autour de ça, autour de ce qui a pu m'arriver, peut-être des explications totalement logiques, mais justement, j'aime bien utiliser ceci pour créer quelque chose autour, pour créer quelque chose, et je trouvais que c'était voilà, c'était ce que j'avais envie d'écrire et est-ce que tu as des?

Speaker 1:

odeurs.

Speaker 2:

Non, non, vas-y, excuse, moi je t'ai coupé ah non, je disais, je l'explique pas trop, c'est un peu une, je sais pas une façon d'écrire. C'est comme si on nous dit ce qui doit être écrit, on l'écrit. C'est notre inspiration, notre inconscient, enfin notre conscience, mais voilà, c'est un peu comme ça que j'écris. C'est notre inspiration, notre inconscient ou notre conscience, mais voilà, c'est un peu comme ça que j'écris. C'est vrai que j'adapte.

Speaker 1:

Est-ce que tu as des auteurs préférés dans ce genre-là ou toi, tu lis pas ce genre, personnellement du tout.

Speaker 2:

Spiritisme pur, non fantastique assez. On a notre fameuse J Caroline. Il y en a qui n'aiment pas, mais j'en connais pas. J'en connais pas. C'est vrai que elle écrit sublimement. Sinon, quand j'étais petite, je lisais beaucoup la guerre des clans.

Speaker 2:

Where he owes, je crois que c'est le terme le vrai titre de Erin Hunter, des chats sauvages qui forment leur petit clan qui se débrouille pas mal, franchement, et c'est vraiment agréable de lire des petits mondes comme ça. Non, voilà, et qu'est ce qu'il y avait quand j'étais les gardiens gaoul, mais je pourrais plus le nom de l'auteur, par contre il m'échappe.

Speaker 1:

Non, ce n'est pas bien grave. Et là, pourquoi est-ce que tu es en auto-édition? c'est ça? Oui, je suis en auto-édition actuellement. Est-ce que c'est un choix ou c'est parce que tu n'avais pas le choix?

Speaker 2:

Je dirais que c'est un choix, si tu veux. En fait, c'est vrai que la maison d'édition m'attire toujours, mais j'avais envie de faire quelque chose. Une maison d'édition. le problème, c'est qu'il faut déjà trouver la maison d'édition qui corresponde au thème de notre livre. Mais elles sont aussi assez strictes au niveau de la mise en page.

Speaker 2:

Par exemple, je suis un peu bête, mais dedans, on retrouve des illustrations, des cigales à main ou les chapeaux. Ça, par exemple, on l'a pas forcément dans les maisons d'édition. Qui accepte en fait cette petite mise en page? pareil pour l'illustration. Ça, c'est une illustratrice que je connais qui me l'a faite, les flying covers, ça allait sur instagram. Donc, c'est vrai qu je sais qu'en maison d'édition, c'est peut-être eux qui m'aurait finalement proposé une mise en page. Voilà, après, reste pas fermé. Si je trouve une maison d'édition qui me trouvent en train, qu'on se corresponde, il n'y a pas de soucis. C'est beaucoup plus pratique au niveau promotion du livre, au niveau accès aux librairies, accès finalement, ou même administrativement. Administrativement, c'est quelque chose en auto-édition, il faut qu'on s'occupe de tout et c'est pas mal de goût justement, c'est quoi la difficulté que t'as rencontrée dans ce processus-là pour ton premier.

Speaker 2:

Il fallait que je démarre de zéro, parce que, moi aussi, mon livre accompli, c'est bon banzai. Non pas banzai, mais des lecteurs, des alphabétalecteurs. Une fois que ça accompli, un illustrateur, un metteur en page, ou alors on la fait nous, mais dans ces cas là, il faut avoir des connaissances en word, mais assez poussées. Qu'est-ce qu'il y avait finalement une communauté, une communauté de lecteurs ou de chroniqueurs que progressivement on acquiert, mais ça ne tombe pas comme ça. Il faut voir avec les gens. C'est pas évident. Il y a aussi le côté librairie.

Speaker 2:

Là, pour le moment, mon livre n'est pas disponible en librairie, il est disponible uniquement sur Amazon, kdp, amazon, quoi? c'est vrai que mon but, c'est que tout le monde le trouve n'importe où. C'est un haut but, mais déjà, avec une maison d'édition, il serait un peu plus dans le librairie, dans le physique, sur internet, et c'est vrai que là, on y travaille. Enfin, on se dit on, parce que là, on a un groupe, on a formé un groupe avec 4 autres personnes et donc, qui rassemble des auteurs en auto-édition, en maison d'édition, en alors, des chroniqueurs, des lecteurs, des alpha et beta lecteurs, des correcteurs des produits livres, des essai-sers. Enfin, on doit être une centaine, je je crois, aujourd'hui.

Speaker 1:

C'est pour pas à peu près.

Speaker 2:

Ça commence à devenir assez sympa, quoi. Et ce qui est bien, c'est que des journaux locaux commencent à s'intéresser aussi à nous. Oh, pour vrai, oui, du coup, c'est notamment l'autre Provence Info et la Provence dans notre côté, du coup, du côté du 04-05. Donc, c'est vraiment Merci à eux. En tout cas, c'est vraiment cool Et du coup, ça nous ouvre aussi d'autres opportunités du coup, parce qu'on est plus visibles, et il y a, par exemple, le maire de Cisteron, m Daniel Spagnou qui va me? mettre en contact avec le service culture de la ville.

Speaker 2:

Donc, c'est vraiment pas. Ils sont tas de gens, c'est cool. Oui, vraiment, ils sont vraiment très ouverts Et finalement, c'est ça qui est bien. C'est que, en fait, c'est pas qu'ils ne veulent pas ce genre de démarche, c'est juste qu'ils ne savent pas que ça existe. Et c'est vrai que le fait d'être un groupe, le fait d'arriver à être dispatché un peu partout dans la France, après on essaiera à l'étranger, parce qu'on a aussi des Belges notamment, il y a une amie, cécile, qui aimerait faire ça aussi en Belgique, aimeraient faire ça aussi en Belgique. Et donc, on essaie de mener un petit mouvement, mais tout en gardant le respect, auteur en auto-édition et auteur en maison d'édition. On ne veut pas casser du sucre sur les maisons d'édition, au contraire, on veut les compléter. On veut les épauler, les aider, et pas être des fauteurs de troubles, ni, je ne sais pas. Les épauler, les aider et pas être des fauteurs de troubles ni des Je ne sais pas.

Speaker 2:

Il y en a eu des critiques, comme quoi les livres en auto-édition n'étaient pas accomplis, par exemple. Ah, ouais, ce n'est pas forcément que les livres ne sont pas accomplis. C'est juste que, des fois, soit on passe par les mailles du filet, soit on ne correspond pas au thème des maisons d'édition, qu'on a proposé à certaines maisons. Mais du coup, c'est vrai que ça, on voudrait. Si on arrive à faire parler de nous, si on arrive à faire parler de nos bouquins, quand on arrive à mener à bien notre projet, si, admettons, une maison d'édition qui correspond parfaitement à la thématique rencontre notre livre, on va dire pourquoi pas? pourquoi pas? si ça se trouve, elle va nous contacter, elle va nous dire ah, c'est bien un livre qu'on aimerait publier. Est-ce que vous voulez qu'on échange à ce propos? dans ces cas là, on serait je parle pas au nom de tout le groupe, mais une certaine partie du groupe, je suis sûre qui dirait oui, avec plaisir. Je retire mon livre de l'auto-édition et on passe dans la maison d'édition, il n'y a pas de souci.

Speaker 1:

Donc, voilà. Est-ce que tu peux nous dire, comment est-ce qu'on peut joindre ce groupe-là, comment il s'appelle? Si je suis je ne sais pas moi un écrivain, un auto-éditien, comment est-ce que je peux participer?

Speaker 2:

D'accord, alors il n'y a pas de souci. Alors il suffit de trouver sur Instagram. Pour le moment, on n'est que sur Instagram, on verra si on arrive à développer plus loin. Le nom de l'association, c'est lespetitesplumesasos. Enfin, ce n'est pas une asos, mais on appelle ça un petit groupe lespetitesplumessos, et dessus, on peut contacter en MP. C'est libre, c'est libre pour tout le monde. On peut aussi joindre les admins. Il y a poméocn. On a Rebecca, robert, cécile et Coralie, si intéressé. De toute façon, c'est plus simple de passer par les petites pubs.

Speaker 1:

Exact. Voilà, il y a l'inbox aussi. Là, ton premier livre de ta saga. Il est disponible sur Amazon. Il est disponible seulement en version brochée, ou est-ce qu'il est disponible aussi en version électronique?

Speaker 2:

Brochée et e-book, les deux formats ok, et puis, est-ce que tu as des projets simultanément à cette saga, d'autres projets d'écriture alors, toujours autour de la saga, j'aimerais bon, prochainement, j'aimerais sortir un livre relié du coup en couverture cartonnée et à l'intérieur, j'aimerais bien faire des illustrations couleur avec une tablette graphique, mes propres dessins aussi. Donc, il ya ce projet là, le faire traduire. J'aimerais passer justement à l'étape, par exemple, internationale, anglais, italiens, espagnols, et après je verrai, au delà ce que là, j'ai quelques pistes pour faire ça. Donc, je vais un peu réfléchir là-dessus, est-ce?

Speaker 1:

que tu as eu des demandes de potentiel.

Speaker 2:

Alors, oui, en fait, si tu veux, je travaille dans un centre de recherche avec des personnes internationales. Et ces personnes internationales, elles me disent ah, mais c'est cool, mais je ne parle pas le français. Est-ce que tu pourrais le traduire en anglais? et, sachant que certains sont italiens ou espagnols, comme j'ai des connaissances, je pourrais me dire bon, ok, l'anglais c'est bien, mais je pourrais aussi le refaire en italien ou en espagnol. Voilà, après, sinon, autour de l'univers, j'aimerais faire des BD associées à ça. Ok, des BD et des albums pour enfants.

Speaker 1:

Ok, est-ce que tu peux te délivrer des illustrateurs ou ce sera la même personne qui a fait la couverture de ton livre.

Speaker 2:

Alors, soit la même personne qui a fait la couverture, soit moi. J'ai été enfin, j'ai pas mal peint et dessiné plus jeune. J'aimerais retrouver un peu cette fibre artistique et, du coup, faire mes propres albums illustrés voilà, et comme il y a des animaux élémentaires dans mon roman. Utiliser ce petit côté animaux mignons et faire une histoire autour associé au livre.

Speaker 1:

Donc là, pour la BD, ce sera plus un lectorat. On va dire mais ta saga, ton lectorat, tu verrais plus qui lire tes livres alors pour les romans, je verrais plus.

Speaker 2:

Alors, on va dire que c'est dès 10 ans, mais ça peut évoluer. Voilà, parce que là, il y a certes même, disons qu'il y a des passages où ça pourrait plus s'intéresser, par exemple peut-être quelqu'un de 15 ans, 16 ans, plutôt que quelqu'un d'enfant de 10 ans. Je parle par exemple du collège. Je ne connaisse pas ça. C'est vrai que c'est juste au début. Sinon, je sais qu'il y a des adultes qui l'ont lu. T'as des retours, ouais, ils sont plutôt positifs, ils aiment bien, ils attendent la suite avec impatience. C'est vraiment gentil Et du coup, il faut que je bosse là-dessus prochainement, la correction, etc. Donc voilà, c'est assez large en fait. Disons que pour le premier tome, je dirais oui, à partir de 10 ans, mais pouvant être lu, agréablement lu, jusqu'à 30 ans, c'est à la louche. Mais une personne plus âgée pourrait être intéressée aussi. Ça dépend si elle aime le fantastique Et les autres hommes. Pareil à peu près, peut-être un peu plus.

Speaker 1:

Surtout que tu dis que toi tu vas faire évoluer tes personnages, dont ils vont grandir, mais rien dont je suppose qu'ils vont grandir. Est-ce que tu as d'autres projets en cours ou des projets après la saga, Parce que ça va te prendre plusieurs années pour la finir.

Speaker 2:

Ouais, je crois que ça va prendre plusieurs années, et tout ce qui est autour aussi, ça va être pas mal de travail. Ce que j'aimerais, j'ai toujours eu envie de créer un livre où on choisit le destin du personnage. C'est un peu comme les jeux vidéo, comme on a aujourd'hui, où chaque choix a son importance. Donc là, ce serait, j'imagine ça sur un livre, avec plusieurs chapitres possibles dans le même livre, et, au fur et à mesure, on suit en fait l'histoire qu'on a choisie après, ça aussi, ça va demander beaucoup de travail, ça, c'est intéressant.

Speaker 2:

Exact, c'est beaucoup de travail pour toi après, c'est vrai que c'est intéressant, parce que même nous, on est là. Ok, mais si notre personnage n'avait pas suivi cette route, qu'est ce qui se serait passé? voilà des dérivés aussi de la saga initiale. Et dire et si, comme soit qu'il ya des vidéos sur youtube qui faisait ça à un moment donné?

Speaker 1:

et si on sentit à une époque smoking ou smoking or no smoking, quelque chose de même, si je me souviens du coup, c'est vrai que ce petit mode d'écriture, ça me tente bien. Après, je verrai les inspirations qui viendront tu as beaucoup d'idées, est-ce que, ultimement, est-ce que tu voudrais vivre de ta plume exclusivement, ou c'est juste pour toi un pastel?

Speaker 2:

Alors, c'est un peu compliqué, dans le sens où ce que j'ai peur, c'est que si je vide ma plume, je sois stressée à l'idée de devoir sortir un livre dans l'année. Là, j'ai la possibilité, en fait, d'avoir un autre travail à côté, même s'il est prenant, parce que je bosse à 100% temps comblé. J'ai d'autres trucs aussi à côté. C'est vrai que j'ai peu de temps pour écrire, mais c'est pas comme si j'avais toute la journée pour vraiment m'y mettre dessus. Mais j'ai peur, si je passe dans un 100% écriture, que la passion soit détruite, que je trouve plus l'envie d'écrire. Peut-être un jour je dis pas si ça se trouve un jour je vais dire allez, c'est bon, j'ai envie de vraiment consacrer un 100% dans l'écriture, mais aujourd'hui, non. Aujourd'est vraiment, j'ai envie de vraiment me consacrer à 100% dans l'écriture, mais aujourd'hui, non.

Speaker 1:

Aujourd'hui, vraiment, c'est un passe-temps, une passion, plus que Et, pauline, oui, je comprends que tu as envie d'écrire, mais qu'est-ce que tu voudrais que les gens qui te lisent gardent de toi? Quelles émotions voudrais-tu leur transmettre?

Speaker 2:

J'aimerais leur transmettre alors l'espoir, en fait l'espoir, la joie, évidemment. Comment dire le courage de se relever quand il y a des difficultés, de positiver même si c'est dur. Il y a des moments où on est la tête dans l'eau et on se dit mais ça n'arrête jamais, ça s'arrête jamais, ça s'arrête jamais. Mais comment me sortir de telle situation? j'ai envie de la rapporter de rêve, finalement d'espoir. Voilà que tout n'est pas perdu, qu'il faut vraiment. Il y a toujours quelqu'un pour nous, que ce soit humain, que ce soit même des animaux. Ils sont là. Ils sont par exemple pour un chat, un chien, je ne sais pas, mais oui, vraiment, c'est ce côté là. Mais pourquoi?

Speaker 1:

est-ce que c'est quelque chose que toi, tu as dû apprendre à garder en tête? qu'il faut toujours de l'espoir? Pourquoi tu veux le transmettre ça?

Speaker 2:

Alors, disons que moi, j'ai toujours vécu, vraiment, j'ai envie de dire une enfance modèle, dans le sens où j'ai toujours été bien entourée, toujours soutenue de mes parents, toujours soutenu de mes grands-parents, de la famille, des amis. Ce côté là, franchement, on pourrait me jeter la pierre en train de me dire ok, tu veux passer ce message, mais tu connais pas ce que c'est la souffrance. On a toujours de la souffrance, que ce soit pour la perte d'un ami cher, même si c'est une perte d'un mem cher, même si c'est moins d'un membre de la famille. On a tous ce genre de souffrance, une sorte d'appréhension de la souffrance différente des autres, mais on souffre quand même. Et c'est vrai que c'est pas.

Speaker 2:

J'ai envie de dire c'est aussi en voyant les autres, en voyant les autres qui sont tristes, qui sont malheureux. Onai envie de dire c'est aussi en voyant les autres, en voyant les autres qui sont tristes, qui sont malheureux, on a envie de les aider. On sait pas comment, mais on a envie, on a envie de soulager leur chagrin, on a envie de leur apporter notre propre, en fait, optimisme ou enthousiasme. Enfin, c'est, c'est plus, ouais, une aide pour l'autre, une aide pour. Je sais pas comment expliquer c'est plus une aide pour l'autre, une aide pour, je ne sais pas comment expliquer C'est l'envie d'aider, en fait, l'envie d'aider et de le faire positiver quoi, de partager notre côté optimiste qu'on a nous, qu'on peut donner grâce à ce qu'on a obtenu, en fait, plus jeune dans la vie.

Speaker 1:

Ok, tu dis que tu as grandi. Tu étais soutenue par ta famille, tu as sûrement aussi beaucoup d'amis, tu es dans un groupe, tu as plein de connaissances qui t'aident aussi, bref, pour vous entraîner. Tout ce monde là te connaît, connaît une partie de toi. Est-ce qu'il y a quelque chose qu'ils ne savent pas forcément de toi et que s'ils apprenaient aujourd'hui, ils seraient wow, suppris, petite anecdote drôle, petit truc cocasse.

Speaker 2:

Je crois que la dernière fois, je crois qu'il avait confié que je parlais aux plantes pour les faire pousser un petit peu, aller plus, plus, plus, sinon, j'essaie de réfléchir à cette question en l'entendant mais tu peux dire la même chose.

Speaker 1:

Anyways, c'est correct, tu peux dire tout je parle aux plantes.

Speaker 2:

Mais à part ça, le côté amusant et qu'ils ne savent pas, oui, je pense que c'est la chose en fait la plus phare de moi parce qu'après aujourd'hui, est-ce que t'as parlé à une plante, ouais?

Speaker 2:

je lui ai dit mais pourquoi t'es morte? j'ai deux plantes sur mon bureau. Il y en a une qui qui a rendu là, sauf qu'il restait un petit peu de verre dedans. Alors je dis fautrait que tu repousses ma vieille, parce que là t'as plus de feuilles. Sinon, qu'est-ce que je leur dis? je les encourage à aller. Il faut pousser, il faut être jolie, des trucs comme ça. Alors, il y a des moments où on aurait pu penser que ça marchait. Mais comme il y en a une qui est morte là récemment, je me dis j'ai pas assez parlé, ou alors j'ai trop parlé, mais est-ce que tu as un dernier mot pour ceux qui nous écoutent aujourd'hui, pauline?

Speaker 2:

mis à part le fait que quand on a des projets, il faut se donner à fond pour pas baisser les bras, il faut y aller. Que si ils se rendent compte qu'il n'y arrive pas seul, qui demande aux voisins de l'aider quoi? des amis, de la famille? et si, vraiment, on se retrouve sans avis, sans famille, mais alors attention aux inconnus. Mais par exemple, il ya quelqu'un dans la même classe que nous et qui semble seul, lui aussi, d'aller le voir et lui parler et s'amuser d'amitié, et faire quelque chose, c'est dommage. Alors, la solitude, c'est bien, parce qu'on évolue aussi, on apprend à se concentrer tout.

Speaker 2:

Mais avoir des amis, d'être entouré, c'est agréable, on est quand même des animaux sociaux, faut pas l'oublier c'est ça pas mal, pas mal, pas mal merci beaucoup, ma chère, ça devrait être beau cette fois-ci, je te vois bien tout est clair. Je t'entends parfaitement c'est super, ça me fait plaisir. Sous-titrage Société Radio-Canada.

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