
4e de couverture
Ce podcast est créé pour donner voix à des auteurs de talent. Il leur sert de tribune, le tout dans un cadre intimiste.
Si vous avez hâte de découvrir des créateurs authentiques et frais, vous êtes à la bonne place. Ici on donne vie à la 4e de couverture. C'est l'heure de l'auteur.
4e de couverture
E15 - Bertrand Larocque - Liberté financière: c'est possible!
Ancien économiste devenu planificateur financier, Bertrand a passé 35 ans à façonner des stratégies financières avant de tourner son attention vers un projet éducatif sans but lucratif avec son partenaire Marc St-Pierre. Ensemble, ils ont écrit un livre accessible sur la finance personnelle, destiné à ceux qui veulent prendre leur bonheur financier en main. Bertrand partage son parcours unique et sa vision de rendre la finance compréhensible et accessible à tous à travers des histoires captivantes et des exemples concrets.
Plongez dans l'univers de la finance personnelle où nous explorons les défis de l'engagement financier et l'importance de mettre son argent au travail. Bertrand et Marc ont conçu leur livre comme un guide pratique qui démystifie les concepts financiers complexes tel que la cryptomonnaie et les placements. Malgré les défis rencontrés lors de la rédaction, leur ouvrage a reçu des éloges dans le milieu financier pour sa capacité à éduquer sans complexité. Ils visent à renforcer la confiance des individus dans la gestion de leurs finances, incitant chacun à se sentir à l'aise de confier leurs finances à des experts.
Mais la finance n'est pas le seul domaine de prédilection pour Bertrand. En plus de ses réflexions sur les crypto-actifs et leur place dans l'éducation financière, il partage sa passion pour la nature et la culture des tomates. Inspiré par des personnages comme Jean-Luc Picard, Bertrand nous offre une perspective sincère sur le développement personnel et l'importance de rester fidèle à soi-même tout en embrassant de nouveaux défis. Ses conseils éclairés et son regard authentique vous inviteront à réévaluer vos propres convictions et à pousser vos capacités au maximum.
Pour contacter Bertrand:
Linkedin
Youtube
Notre ambition est d'aller au plus près de l'apprentissage personnalisé.
SEMA Stratégies
Entreprise de conseils et de placement de personnel répondant à vos besoins en gestion.
Disclaimer: This post contains affiliate links. If you make a purchase, I may receive a commission at no extra cost to you.
4e de couverture:
Alors, bonjour, bertrand, et bienvenue sur la 4e de la couverture.
Speaker 2:C'est un plaisir.
Speaker 1:Bonjour, bertrand. Bertrand, vous êtes planificateur financier. Vous avez écrit un livre sur la finance personnelle. Dites-nous, comment est-ce que vous êtes passé de la planification financière à l'écriture?
Speaker 2:Écoutez, j'ai toujours aimé écrire.
Speaker 2:Au départ, je pense que j'ai été, j'aimais écrire, avant d'être planificateur financier.
Speaker 2:J'ai écrit le livre avec Max Saint-Pierre. Vous avez vu qu'on est deux co-auteurs, on est deux économistes. J'étais économiste avant d'être planificateur financier, et puis, moi, j'aime écrire, et puis c'est un rêve pour moi d'écrire, mais en particulier à la fin de ma carrière de planificateur financier, il me reste une année au niveau de mon titre, mais je n'ai plus de clients comme tel. Mais je trouvais ça dommage d'avoir une carrière de 35 ou 37 ans à Miron, puis tout le bagage que j'avais accumulé en connaissances, en expériences, de laisser mourir ça comme ça, je trouvais ça un peu dommage. Et puis j'avais l'idée qui me trottait dans la tête L'éducation financière, ça regroupe plusieurs domaines, mais moi, je m'intéresse beaucoup au placement comme économiste aussi.
Speaker 2:Puis, max Saint-Pierre, mon collègue, lui, était gestionnaire professionnel dans la haute finance, alors que moi, je m'occupe plutôt des particuliers. Alors, c'est la raison pour laquelle je l'ai approché. Puis, je me suis rendu compte que lui aussi, il avait en tête d'écrire. Il a aussi sa carrière derrière lui, puis il y a énormément d'expériences qu'il a vécues. Donc, au départ, c'est de partager cette expérience-là et ce vécu-là, et je pense que c'est unique dans les livres qui sont écrits en finances personnelles, d'avoir des gens de carrière indépendants qui écrivent un livre comme ça sans intérêt personnel, parce qu'en fait on a payé pour faire ce livre-là. Donc on ne l'a pas écrit dans un but commercial, mais plutôt dans un but d'éduquer les gens, de vulgariser les finances personnelles.
Speaker 1:Et c'est quoi votre background au niveau académique? Vous avez dit que vous étiez économiste avant.
Speaker 2:Oui, mais moi, j'ai commencé en sciences, sciences pures, au cégep. J'étais polytechnique deux ans et demi, et puis je me suis réorienté en économie, et là, j'ai fait bac et maîtrise en économie. Donc, ça, c'est pas mal mon parcours. Et puis j'ai commencé comme conseiller financier par la suite, et puis, après quelques années, j'étais très attiré par la question de gestion de portefeuille. Et puis, j'ai travaillé pendant 13 ans avec des compagnies de fonds mutuels, donc des gestionnaires de portefeuille, et puis j'ai terminé ma carrière dans les 15 dernières années, comme conseiller financier et planificateur financier auprès du public.
Speaker 2:Ça, c'est à votre compte, c'est ça que vous voulez dire Oui, exactement Oui, c'est ça Me sentir incapable de travailler pour d'autres personnes.
Speaker 1:Oui, j'ai aussi de la peine à travailler pour les autres. C'est mon rêve d'être à mon compte. Mais on n'y est pas. On va y arriver à un moment donné. Donc, vous avez travaillé, vous êtes un co-auteur, vous vous connaissez, avant de vous dire OK, je veux écrire, je veux mettre là-dedans, ou alors c'est vraiment au moment d'écrire que vous êtes rencontré.
Speaker 2:C'est-à-dire qu'on se connaît depuis plus de 30 ans. Pas mal, ces 30 années-là. Au début, on s'est connus peut-être deux, trois ans. Après ça, nos carrières se sont éloignées, puis on s'est croisés à deux, trois reprises, et puis on a toujours gardé contact. On avait plaisir à discuter ensemble. Puis, en fait, l'idée du livre aussi s'est bâtie beaucoup comme ça. Au moins une fois ou deux par année, on allait dîner ensemble.
Speaker 2:Et puis, autour d'un verre de vin, on parlait d'économie, de marché financier, de l'industrie. Et puis on s'est aperçus qu'on avait des visions qui se rejoignaient, même si on avait des parcours qui étaient complémentaires, mais dans la même industrie. Et puis on s'est dit que ça pourrait être intéressant pour le public d'avoir une vision un peu plus simplifiée en tout cas, on espère la voir simplifiée mais une bonne compréhension pour avoir une bonne compréhension de ce qu'est la finance. Malheureusement, ce qu'on constate, c'est que les gens n'ont pas beaucoup d'intérêt pour la finance. Notre bonheur dans la vie. Puis on l'écrit dans le livre. Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de le parcourir, mais dès le départ, le bonheur des inquiétudes, des taux d'intérêt qui montent, qui descendent. Moi, j'ai vu mes parents compter les sous pour payer nos cagnés d'école en début d'année. J'ai 67 ans aujourd'hui et je m'en rappelle encore.
Speaker 2:Ça m'a marqué tout ça. Je me dis si on peut aider les gens, bon, mais on croit beaucoup aux conseils. On ne croit pas. C'est très peu de gens qui peuvent, par eux-mêmes, gérer leurs affaires. Il y a peut-être environ 15% des gens, selon les lectures que j'ai faites, qui ont un intérêt à gérer leurs affaires eux-mêmes. Mais il y en a. Sur les 15%, il y en a à peu près le tiers qui ont l'aptitude à le faire. Sur les 15 %, il y en a à peu près le tiers qui ont l'aptitude à le faire. Ok, donc, des fois, on pense qu'on peut s'organiser tout seul, ou on se fait convaincre par des publicités, des promotions, que c'est Internet, par-ci, par-là, où on peut faire les choses par nous-mêmes, sauver des coûts, etc. Mon voisin me racontait. J'ai écrit un post la semaine dernière sur LinkedIn. Mon voisin me racontait que son fils a perdu 25 000 $ dans une fraude dans les cryptomonnaies Crypto.
Speaker 1:Oui, ça arrive, c'est fréquent.
Speaker 2:C'est ça, des choses comme ça, des mauvais choix de vie, des mauvais choix de placement. L'expérience, ça vaut son pesant d'or, et les connaissances aussi.
Speaker 1:Et puis les connaissances aussi. Il y a beaucoup de gens qui sont aussi fascinés par l'argent facile et rapide, parfois aussi la crypto-monnaie. C'est ce qui est promis Les gens. Maintenant, c'est un peu plus difficile de leur faire comprendre que ton argent, tu peux le laisser et puis ça travaille En tout cas, vous avez écrit 45 conseils pour mettre votre agent au travail Et vous dites en fait au Québec, nous, on n'est pas encore vraiment bon, on a encore de la marge de manœuvre pour arriver à mettre notre agent au travail comme il faut. Selon vous, c'est quel pourcentage de la population qui, même avec des conseils ou soit individuellement, personnellement, avec l'aide de personnes, combien de personnes aujourd'hui, selon vous, mettent vraiment leur argent au travail?
Speaker 2:Mon Dieu, moi, je pense que c'est 10 % de la population. Au début de ma carrière, c'est ce que je constatais Et puis, à mon avis, ça n'a pas changé beaucoup. Moi, je te dirais qu'à partir du moment où les gens ont confiance, ils sont prêts à s'en remettre à quelqu'un. Ce qui est difficile, c'est de développer la confiance, C'est ça. Puis, en fait, notre livre, si je fais la comparaison avec un roman, nous on l'a conçu comme un guide, Comme un guide. Il y a un de mes amis qui me disait Tu peux apprendre, je vais le lire trois fois ton livre.
Speaker 1:Mais oui, c'est comme Et c'est Et ça. on les relit aussi à chaque fois lorsqu'on a oublié quelque chose, ou la préoccupation financière à financer toute la vie.
Speaker 2:Oui, voilà, c'est ça. Mais c'est pour ça qu'en construisant comme ça sous forme de questions, donc moi, ce que je dis aux gens, lisez-le à la suite, parce qu'il y a une suite logique, mais à la fin, quand vous avez une question qui vous vient, une préoccupation, allez voir le thème des matières, puis trouvez la question qui correspond à vous et allez-y, parce que c'est vraiment une deuxième ou une troisième lecture qui va faire qu'on va aller chercher peut-être les subtilités au niveau des conseils qui sont donnés.
Speaker 2:Mais on l'a vraiment fait pour que ça soit accessible aux jeunes.
Speaker 1:Est-ce que vous avez fait des conférences par rapport à ce livre-là ou par rapport à la vulgarisation de la finance personnelle en général?
Speaker 2:Très peu. J'ai eu quelques opportunités, mais très peu. Par contre, on a eu des publications à la Chambre de sécurité financière. Dans leur revue, ça a été souligné aussi par l'Institut québécois de planification financière. Aussi par l'Institut québécois de planification financière, c'était Moi, je l'ai vu aussi. Je pense qu'il y a eu un troisième papier qui a été écrit, mais je ne me souviens plus dans quelle revue exactement.
Speaker 1:Et comment est-ce que vous avez géré la vulgarisation? Parce que, comme vous disiez, tantôt les gens, ils ne sont pas tout fait portés sur la finance, ou ou, alors ils entendent des gros mots et puis ils n'essaient pas de comprendre ou ils ne comprennent pas. Comment est-ce que vous avez géré ce besoin de vulgariser les concepts un peu compliqués à comprendre?
Speaker 2:pour M Toulon.
Speaker 1:Comment est-ce que vous avez géré ça, parce que je trouve ça très, très, très facile à lire. Mais peut-être que c'est? aussi un background financier? je ne sais pas, mais je trouve que c'est vraiment facile à lire et à comprendre no-transcript.
Speaker 2:Écoutez, ça nous a pris trois ans à écrire le livre. On aurait commencé trois fois Et on a été bien conseillés par notre éditeur. Ça, ça nous a aidés. Pour moi, une chose qui est importante, c'est de donner un visage humain à la finance. J'ai essayé, par des histoires, des exemples de vie qui sont réels, j'ai essayé de donner un visage humain à ce livre-là, mais aussi d'essayer de montrer des exemples de vie sur des comportements qui étaient souhaitables, des comportements qui étaient peut-être à éviter au niveau de la gestion des finances personnelles. Donc, je pense que, comme des exemples concrets, beaucoup d'illustrations, des graphiques. C'est sûr que nous, les économistes, on aime les graphiques. J'espère qu'ils étaient faciles à comprendre, mais moi, je pense qu'une image vaut mille mots.
Speaker 2:On a essayé d'éviter d'avoir trop de chiffres. Quand c'est un livre avec une approche comptable, beaucoup de tableaux, beaucoup de chiffres, on s'y perd. Puis, moi-même, je n'ai pas le goût de regarder toutes les colonnes de chiffres, Mais des fois, on ne peut pas passer à côté. Il y a des choses qu'il faut absolument démontrer. C'est ça, de démontrer ce qu'on avançait, même si le bagage qu'on a tous les deux d'expérience, de vécu et de connaissances, fait en sorte qu'on a une bonne idée de comment les choses se passent. On voulait aussi le démontrer par des actions concrètes.
Speaker 2:Un élément qui est très important dans le livre, c'est qu'on dit aux gens qu'un bon rendement, c'est 10 % par année Sur un horizon de 100 ans. Les actions américaines presque 100 ans ont réalisé 10 %. Alors il faut se poser des questions si on fait un rendement de 20 ou 30 % dans une année, si ça peut durer Oui, ça peut durer 2-3 ans Tôt ou tard on revient à la moyenne. Donc, c'est des principes comme ça, c'est simple, mais il faut s'y accrocher. J'espère que les gens auront la motivation à lire le livre et puis à appliquer certaines idées, même si c'est pas au complet. Encore une fois, c'est un guide, puis on le laisse de côté, un peu comme une carte. Un'est un guide, puis on le laisse de côté, puis, un peu comme une carte, un plan, puis un jour. Bon, aujourd'hui on a Google Maps, mais c'est pour se référer, pour pouvoir s'aider.
Speaker 1:Oui, Vous avez publié votre livre. c'était en quelle année?
Speaker 2:À la fin 2021.
Speaker 1:OK.
Speaker 2:On a terminé l'écriture au début 2021. On a mis quelques chiffres à jour en juin 2021. Comme c'était la troisième écriture, moi, j'étais épuisé. Notre éditeur voulait changer la forme du livre. Nous, on était intraitables sur le contenu. évidemment, notre éditeur acceptait ça. Mais à ce moment-là, on a engagé un rédacteur pour revoir le détail du texte. Moi, j'avais placé les différents morceaux pour créer les 45 chapitres. Mais après ça, j'étais épuisé. J'ai dit j' qui était dans le livre en termes de contenu, était là au début de 2021. Et on voyait ce qu'on a dit qui allait arriver est arrivé.
Speaker 2:Entre autres au niveau des taux d'intérêt. C'était comme évident pour nous.
Speaker 1:Et justement avec la situation d'aujourd'hui, les taux d'intérêt qui commencent à baisser, puis les élections aux États-Unis qui sont en cours, les guerres mondiales, c'est bon.
Speaker 2:regardez sur un graphique à long terme. Le crash de 1987, c'est une petite affaire de rien, mais moi je l'ai vécu, puis c'était terrible cette période-là. Il suivit de la récession de 1990. Des variations, des situations difficiles, des crises, il y en a toujours eu, il y en aura toujours. Des bulles aussi, il y en a eu souvent et il va y en avoir d'autres. Donc, le point, c'est que il ne faut pas être trop greedy en anglais comme on dit, il ne faut pas être trop avide de rendement. Et puis il faut surmonter nos peurs aussi.
Speaker 2:En même temps, notre pire ennemi, c'est nos émotions. En investissement, nous, ce qui nous préoccupe actuellement, parce que, marc et moi, on se parle tous les dimanches matins même si notre livre est terminé depuis 2021, on continue à se parler tous les dimanches matins. Et puis on échange sur les marchés. L'économie, il y a différents sujets de l'art, et puis ce qui nous préoccupe, c'est la géopolitique. Actuellement, au Moyen-Orient en particulier, l'impact du pétrole peut être important au niveau de l'inflation, etc. Donc, ce qu'on pense, c'est qu'après les bonnes années de rendement que plusieurs ont pu connaître depuis 2023-2024, ça sera un bon moment de rééquilibrer le portefeuille. Mais il faut que le portefeuille soit bien construit aux dépenses.
Speaker 1:Et pour clarifier aussi, pour ceux qui voudraient lire le livre, les 45 conseils que vous donnez est-ce que c'est uniquement sur la gestion du portefeuille ou est-ce que c'est aussi du tangible?
Speaker 2:Est-ce qu'on parle aussi de l'immobilier, d'autres choses, ou c'est uniquement vraiment tout ce qui est marché boursier? C'est plus finance, c'est beaucoup plus finance. On en parle de l'immobilier comme protection de l'inflation. Les biens tangibles, que ce soit des lingots d'or, de l'immobilier, des terrains, des commodités comme du blé, de l'avoine, du cuivre, toutes les choses qui sont tangibles nous donnent une bonne protection contre l'inflation. Tous les gens qui sont propriétaires de leur résidence sont protégés contre l'inflation sur une partie de leur patrimoine, de leur patrimoine. Donc, on en parle dans ce sens-là, comme économiste, comme diversification. Mais on ne traite pas du marché immobilier spécifiquement. On parle beaucoup plus du marché financier. On a un biais pour le marché financier, parce que c'est un marché où on peut plus facilement transiger, liquider nos placements, Parce que l'immobilier, c'est sûr. Quand c'est très chaud, l'immobilier, on peut vendre une maison rapidement. Mais en récession, essayer de vendre une maison.
Speaker 1:Exactement.
Speaker 2:Exactement, c'est ça. Mais on touche beaucoup aussi des principes de vie, on touche aux émotions, on met les gens en garde contre leurs émotions. D'ailleurs, il y a un graphique, on a un chapitre complet là-dessus et c'est très important de prendre conscience. On voulait mettre ce graphique-là, puis ce chapitre-là, pour que les gens réalisent l'importance des émotions. C'est notre ennemi, les émotions en placement. D'avoir un conseiller qui peut avoir une distance, ça nous amène une objectivité. Même moi, j'ai un conseiller. C'est sûr que je participe pas mal aux choix et aux décisions, mais c'est bien d'avoir une distance, une objectivité. Quiens pas d'avoir rencontré un couple où les deux s'occupaient des finances? Personne, exactement, c'est soit l'homme ou soit la femme, exactement. Et j'ai des couples qui m'ont confié que ça les préoccupait, que si le conjoint qui s'occupe des finances disparaît, n'est plus là, l'autre est inquiété. Oui, oui.
Speaker 2:Mais s'ils développent une relation avec un conseiller, une personne de confiance, pendant 5, 10 ans ou plus, et puis, malheureusement, on parle de notre conjoint qui était la pièce maîtresse en finance personnelle. Mais on peut avoir une continuitéévaluer et de juger. Elle peut faire confiance au conseiller. En tout cas, s'il y a une chimie avec le conseiller, il peut que ça fonctionne bien, parce que, bon, les conseillers financiers, qui sont réglementés par l'autorité des marchés financiers, c'est des conseillers professionnels sur lesquels on peut se fier. Ils sont surveillés, vérifiés, etc. Mais il reste que, des fois, la communication passe mieux avec certaines personnes que d'autres. C'est ce que je veux dire.
Speaker 1:Et justement en termes de conseillers financiers, parce que moi, je suis vraiment dans la comptabilité, comptabilité pure, et oui, même lorsqu'on a, on se fait auditer ou on a des partenaires comptables auquel on nous suggère de les charger au 10 ans ou périodiquement pour avoir un deuxième son de cloche, est-ce que, pour le conseil financier, selon vous, on devrait garder le même jusqu'à la fin de sa vie parce que, par exemple, on a une confiance en lui, ou bien ça serait plus conseillé de changer peut-être au 5-10 ans, de façon quelqu'un qui nous donnerait une autre perspective?
Speaker 2:Moi, je vous dirais qu'il y a des gens qui gardent leur conseiller 30 ans, toute leur vie, et après ça, ils continuent avec les enfants, vous l'avez compris, sur la retraite. Mais le point, c'est que si la communication est bonne, et puis, en fait, vous avez une jauge que vous n'avez peut-être pas en comptabilité. C'est que, dans le cas de la relation entre le conseiller et son client, il y a des objectifs. Vous avez des objectifs personnels Et là, vous êtes en mesure de voir comment ils sont suivis, comment, dans le suivi, je réalise mes objectifs à court, moyen et long terme. Et je pense qu'après un 5 ans, vous êtes à même de voir si vous êtes dans la bonne direction. En fait, si le conseiller vous amène à réaliser vos objectifs, vous voyez que la tendance va vers vos objectifs. La communication est bonne, on va trouver quoi avec un autre conseiller? honnêtement, reste un peu comme un notaire, un garagiste, un dentiste.
Speaker 1:Si vous avez des beaux résultats.
Speaker 2:En fait, on ne change pas de garagiste tant que Moi, j'ai le même garagiste depuis 35 ans.
Speaker 1:Oui, il y a un dicton en Afrique qui dit On ne change pas l'équipe qui gagne. Tantôt, on parlait d'une connaissance qui a eu des soucis avec la crypto-monnaie. Mais c'est quoi votre avis sur la crypto-monnaie? Est-ce qu'il faut? Est-ce que vous déconseillez carrément de s'y engager, ou bien de prendre des conditions? Non, complètement.
Speaker 2:Allez-y. Aujourd'hui, vous allez commencer à entendre parler de crypto-actifs. Ok, Alors le terme crypto-monnaie est en train de disparaître pour parler de cryptoactif, C'est quoi la différence? La nuance est importante. Qu'est-ce que c'est une monnaie? La propriété principale d'une monnaie, c'est sa stabilité. Le dollar américain, le dollar canadien, l'euro, des monnaies fortes, des monnaies stables. Ils peuvent croître mais pas comme Bitcoin, par exemple.
Speaker 2:Donc, là, vous avez un exemple parfait de quelque chose qui n'est pas une monnaie, mais qui peut être une monnaie.
Speaker 2:Vous pourriez payer des choses avec un lingot d'or, à la rigueur. Il y a une valeur au niveau de l'art. Ça, à la base, c'est important. L'autre chose, ça se comporte comment comme classe d'actifs. Dans le livre, on vous parle des principales classes d'actifs et on n'est pas capable de savoir quels sont les déterminants du comportement de cette classe d'actifs-là si ça en est une, du comportement de cette classe d'actifs-là, si ça en est une, comment vous faites pour gérer un placement? si vous ne pouvez pas comprendre comment ça fonctionne selon l'état de l'économie? Moi, je peux vous dire une chose Si les taux d'intérêt dix ans augmentent, la valeur des obligations dix ans diminue, ça c'est certain. Oui, on comprend le comportement. Si l'économie génère de la croissance et des bénéfices, la valeur des actions augmente. Donc, on comprend que si l'économie performe, génère des bénéfices, le marché boursier performe, il va y avoir de la volatilité des échanges, etc. Mais sur un horizon de 4-5 ans et plus, vous allez voir une croissance économique. Donc, c'est une classe d'actifs qu'on comprend. On sait comment elle fonctionne.
Speaker 2:Les crypto-actifs, on ne sait pas comment ça fonctionne et il y a eu beaucoup de cas de fraude et il y a des prétentions qu'il y a un marché de blanchiment d'argent, et puis le crime organisé aussi qui manipulerait. On ne sait pas qui est en arrière de tout ça, mais c'est pour une monnaie. Il faut s'enlever de la tête que c'est une monnaie. Et dans notre livre, on a un classement dans la pyramide au niveau des différents placements, et on a placé Bitcoin complètement dans le sommet spéculatif. Ok. Et nous, on s'inscrit en faux contre les incisions financières et même les autorités qui laissent entendre qu'il y aurait une certaine crédibilité aux cryptoactifs.
Speaker 2:Moi, quand je vois aux États-Unis si je ne me trompe pas, c'est Rock j'ai un blanc de mémoire, une grosse compagnie de fonds mutuels, une compagnie de fonds mutuels importante, qui a lancé un FNB de crypto-monnaie ou crypto-actifs. Donc là, il se trouve à légitimer sur le marché, ce truc-là. Il se dit ça ne fluctue pas comme les autres classes d'actifs, donc ça place dans le portefeuille parce que ça peut compléter. Oui, mais on ne sait pas sur quoi ça repose, on ne sait pas ce qui la fait fluctuer. Donc, écoutez, si vous avez de l'argent à gager au casino et que vous voulez le mettre dans le crypto actif. Moi, j'aime mieux le crypto actif que le crypto monnaie ben go, ben go. C'est parce que vous êtes capable de le perdre. La pire chose qui pourrait vous arriver, c'est que vous investissez 10 000 $ dans un crypto, dans un bitcoin, et que vous publiez votre argent en un mois. C'est comme aller au casino et gagner tout de suite en commençant, puis après ça, vous en ajoutez. Vous allez sortir les poches vides.
Speaker 1:Ok, donc vous êtes crypto-actif. C'est pareil qu' achète un billet à l'auto.
Speaker 2:Oui, c'est dangereux. Le mieux, c'est que vous faites de l'argent. Vous êtes chanceux. Un gestionnaire professionnel ne peut pas mettre ça dans son portefeuille. Vous ne verrez pas ça dans un portefeuille sérieux.
Speaker 1:Bertrand, est-ce que vous avez une idée de qui est votre électorat maintenant? Est-ce que vous avez une idée de OK? est-ce que c'est plus des jeunes qui veulent comprendre un peu comment ça fonctionne et se lancer dans les marchés financiers, ou est-ce que c'est plus des presque retraités qui veulent s'assurer de leur retrait? Est-ce que vous avez une idée de qui est?
Speaker 2:votre livre, pas beaucoup. Nous, on a vendu à peu près Par nous-mêmes, on a vendu au moins la moitié des livres qui se sont vendus jusqu'à maintenant. Le reste s'est vendu en librairie. On ne connaît pas les gens, mais quand je rencontre des gens autour de moi, c'est sûr que nous, on a vendu à des conseillers financiers pour qu'ils remettent à leurs clients. OK, donc, un peu plus de 2 000 livres. On est peut-être autour de 2000 livres, on est peut-être autour de 4000. Il reste peut-être 500 ou 700 en inventaire.
Speaker 1:Les derniers rapports remontent à 31 décembre l'année dernière, Et vous avez une maison d'édition. c'est ce que vous disiez tantôt.
Speaker 2:Oui, on est avec Edito, qui est une filiale de Gaïmant, Mais eux autres, ils ne publient pas des livres de finances personnelles, mais on les a convaincus que c'était une bonne idée.
Speaker 1:Et puis votre background et votre expérience de tous les deux. je pense que c'était facile de les convaincre. Ça devait être bien compliqué. Et c'est quoi les retours que vous financiers à qui vous avez vendu? Qu'est-ce qu'ils vous disent par rapport à ces livres?
Speaker 2:Je n'en ai pas eu beaucoup. Ceux qui m'ont donné des commentaires, c'était très positif. Les représentants ont trouvé que ça se lisait très bien, que c'était très bien Un commentaire d'une de mes voisines.
Speaker 1:OK.
Speaker 2:Par hasard, on discutait, puis elle me disait qu'est-ce que tu fais? Ah, j'écris un livre. Ah bon, j'en veux un. Alors, quand j'ai terminé, j'en ai vendu un, et puis sa fille est à l'école secondaire et sa fille a lu le livre, et puis elle a eu 100 % dans son cours d'économie.
Speaker 1:Ça a servi à ça?
Speaker 2:Oui, Et puis elle est ingénieure, ma voisine, et puis elle a beaucoup aimé aussi ce Agile, ses affaires elle-même. Ça lui a donné des notions complémentaires.
Speaker 1:En gros, tu disais qu'il vous reste deux ans à travailler à votre compte. Est-ce que vous voulez arrêter?
Speaker 2:C'est-à-dire qu'en fait, je ne travaille plus vraiment, mais ma seule préoccupation, c'est la promotion du livre. Ok, notre éditeur va imprimer 4 500 livres. On ne sait pas si on irait dans une deuxième édition parce qu'il faudrait peut-être faire des mises à jour. On verra si jamais ça vient. Oui, moi, c'est-à-dire que j'ai étendu mon permis de planificateur financier jusqu'au 30 novembre 2025. Ok, mais je n'irai pas au-delà. Là, je peux dire que je suis retraité depuis 2022.
Speaker 1:Mais comment vous occupez vos journées, à part d'écrire le livre? Est-ce que vous avez d'autres projets? C'est quoi vos passions?
Speaker 2:Ma passion, vous allez trouver ça curieux, mais moi c'est l'articulture. Mais quand les gens, vous savez, quand on est sur le marché du travail, j'ai des collègues qui ont plus de 70 ans, qui travaillent toujours, qui sont comptables, qui ont vendu leurs pratiques, mais ils continuent à travailler. Puis la question qu'ils me posent toujours, c'est Mais tu fais quoi, bertrand? On voit que ça les préoccupe, ça les inquiète. Puis moi, la meilleure réponse, j'ai voulu me déprogrammer. Oui, et s'il y a une journée je n'ai pas le temps de faire quelque chose, je dis c'est pas grave je vais terminer demain.
Speaker 1:C'est le rêve.
Speaker 2:C'est le rêve pour cet homme pour moi, en tout la terre cultiver les plantes. Je me suis acheté une petite serre dans mon jardin.
Speaker 1:Donc en toutes ses ordres.
Speaker 2:C'est-à-dire, c'est une serre froide, donc je ne veux pas la chauffer l'hiver, Mais j'ai lu le livre du maraîcher nordique, oui, très intéressant. Puis, il y a des choses intéressantes qui se font au Québec, et puis, lui, ce qu'il prend, c'est pourquoi s'entêter et cultiver des tomates en hiver? Alors, on a des légumes qui sont bons pour notre climat. Donc, je peux cueillir de la laitue. Vous savez que la coriandre arrive à des températures de moins 12.
Speaker 1:Ça je ne savais pas. par exemple Vous savez que la mort était toute l'année, mais la coriandre non.
Speaker 2:Les laitues. Les laitues aussi, elles résistent. C'est très intéressant, mais moi, j'ai un background en sciences, puis j'aimais la biologie. J'ai touché à tout là.
Speaker 1:Mais ça vous n'avais pas envie de créer un livre sur l'horticulture.
Speaker 2:Non, il y en a des meilleurs, comme moi pour ça. Non, mais j'aurais peut-être d'autres intérêts. Écoutez trois ans de travail. C'est très difficile de trouver un éditeur Un qui vous répond, deux qui montre l'intérêt Et trois qui décide de publier votre livre. C'est très difficile. On a été chanceux. On a été recommandé, en fait, par une personne posée qui avait publié avec Edito, qui nous a recommandé, puis c'est lui qui nous a ouvert la porte. Puis, je remercie l'éditeur, qui a montré une belle ouverture d'esprit et qui nous a bien conseillé aussi.
Speaker 1:Donc, ce que vous êtes en train de dire, c'est que c'est probablement votre dernier livre. Ça vous intéresse? J'aime écrire.
Speaker 2:Peut-être que je vais me faire prendre au piège, mais vous savez, ma plus grande déception, moi, je pensais qu'une fois que le livre était publié, que ça allait du gâteau et que les gens allaient le lire Ma plus grande déception, c'est qu'il n'y a pas 200 000 personnes qui l'aient Parce que nous, on a fait ça pour aider les gens, tu vois Et de savoir qu'il y a moins de 4 000 personnes environ qui ont le livre. C'est sûr que sur Internet aussi, ils peuvent acheter une version numérique, ça, c'est possible. Mais ma déception, c'était ça parce que c'était pas contenu.
Speaker 2:Alors je me dis bon, puis est-ce que je pense à moi, j'ai mes petits-enfants. On est ailleurs à un moment donné. J'ai jamais écrit. Peut-être que je vais me faire prendre nos pièges. puis, j'ai beaucoup de domaines d'intérêt, mais il faut que j'écrirais pour m'y mettre.
Speaker 1:Ok, donc c'était ça votre but au départ. C'était vraiment de partager vos connaissances, aider ceux qui sont autour, leur apporter des choses, avoir de l'impact.
Speaker 2:Oui, c'était pas un but commercial.
Speaker 1:Oui, Mais c'est vrai qu'on est quand même déçus parce qu'on voudrait vulgariser davantage. c'est ça, Rejoindre plus de gens oui. Rejoindre plus de gens, toucher plus de gens. OK, je comprends, je comprends. Qu'est-ce que vous voudriez, bertrand, ceux qui vont regarder cet épisode aujourd'hui? qu'est-ce que vous voudriez qu'ils gardent de?
Speaker 2:vous, mon Dieu, c'est sexy De moi. Personnellement, je n'ai pas cet orgueil-là, mais plutôt si les gens disaient peut-être je devrais m'occuper un peu plus de mes finances, regarder, essayer de trouver un livre S'il en reste sur mes tablettes, ou en commander un je pense qu'il en reste encore en inventaire, ou l'emprunter à un ami ou l'acheter en ligne, tout simplement. Moi, je pense que ça vaut la peine, un peu comme on fait nos exercices au gym, la marche, la course ou peu importe Pour certains, en santé, on fait nos entretiens de notre véhicule, on fait l'entretien de notre maison, de notre jardin. On ne fait pas l'entretien de nos finances personnelles, puis si ça devient trop lourd. Mais trouvons une personne de confiance qui va nous aider avec objectivité. Il y a des personnes de confiance qui vont nous aider avec objectivité, c'est ça qui est important Et moi, je crois beaucoup. Il y a des très bons conseillers dans toutes les institutions financières, mais je crois beaucoup aux gens qui sont travailleurs autonomes, parce que leur client, leur patron, c'est leur client.
Speaker 1:Et si c'était à refaire, est-ce que vous reprendriez? vous referiez cela au planificateur financier économiste.
Speaker 2:Dans les circonstances où c'est arrivé.
Speaker 2:oui, parce que Si j'ai le temps, je vais vous raconter une petite histoire avec mon fils, c'est que moi, quand je suis sorti de l'université, c'est au début des années 80. Et puis, il y avait beaucoup de chômage. Aujourd'hui, le chômage au Québec, c'est dans les 5 %, au Canada, c'est un peu plus que 6 %, mais à l'époque, c'était dans les 14 %. Et puis, en finissant l'université en économie, il y avait de la difficulté à se trouver un emploi Et il y des gens qui avaient des diplômes, des connaissances, beaucoup d'expériences de vie aussi, qui se retrouvaient sans emploi. Il y avait une industrie qui était en train de naître, qui était celle des fonds mutuels et que les gens ne connaissaient pas. Ils ne les avaient peut-être pas connus dans les années 80-90.
Speaker 2:Pendant 20 ans, il y a eu le salon des banques de placement à Montréal, très, très populaire. Les gens se précipitaient là. Donc, il y a eu un engouement, un éveil sur la finance. Les taux d'intérêt, qui étaient à 20 % en 1981, ont chuté dans les 6-7 % dans les années qui ont suivi. Donc, les gens ont compris qu'ils avaient possibilité de faire autre chose.
Speaker 2:Moi, ce que j'ai vu. Moi, je sortais de l'université et je ne connaissais rien à l'investissement, malgré que j'avais une maîtrise en économie. Je me suis dit avec les connaissances que j'ai. Si moi, je ne suis pas capable de gérer un portefeuille, qu'est-ce qui arrive avec l'ensemble des gens? J'ai vu comme une mission là-dedans. Je me suis dit je peux aider. Moi, je viens de la classe moyenne-pompe et j'ai fait mon chemin grâce à l'éducation, etc.
Speaker 2:Je voulais aider les gens à savoir qu'est-ce que c'est un REER? Les gens ne savaient pas qu'est-ce que c'était un REER, comment t'organiser, c'est quoi, les possibilités pour faire fructifier ton argent. Avec 500 $, tu peux avoir tu peux encore aujourd'hui avoir un portefeuille qui est géré professionnellement. Bien'avais comme une mission. J'étais appelé par ça. Moi, je ne voulais pas seulement d'un travail pour travailler et gagner ma vie. Je n'avais pas senti que ce que je faisais, que c'était important et que ça comptait.
Speaker 2:La petite histoire que je voulais vous raconter, c'est qu'aujourd'hui, on n'en est plus là. L'industrie a changé. Les gens sont plus informés, ça s'est concentré. Maintenant, c'est quelques joueurs qui possèdent l'ensemble de l'industrie. Auparavant, il y avait des dizaines, plusieurs dizaines de compagnies de gestion Et aujourd'hui, le thème fort de l'avenir, c'est l'environnement. Et mon fils de 35 ans est une personne de conviction et il travaille en environnement. Lui, il a aussi ce sentiment-là que son travail compte, sa correspondance et ses valeurs. Comme moi, ça pouvait être le sentiment qu'il peut faire une différence. Donc, en fait, si j'avais recommencé dans le contexte que c'était moi, c'était comme sortir le Québec de sa noirceur dans les années 80, comme certaines personnes l'ont fait dans les années 60 au Québec avec la Révolution tranquille. Dans ma petite histoire aussi, nos éditeurs, c'est des Français, eux en France, ils sont archaïques en termes de finances.
Speaker 1:Oui, c'est vrai.
Speaker 2:Il n'y a pas de La littératie financière, est derrière eux. C'est plus dans le monde anglo-saxon en fait, et le Québec, on est comme un peu.
Speaker 1:On est un peu des deux.
Speaker 2:Voilà, J'aurais rien changé finalement.
Speaker 1:Bertrand, ça, c'est une question très personnelle, c'est même plus une remarque, parce que je me doute de la réponse. Mais il y a un dicton qui dit Le cordonnier est à la chauveté. Mais ce que je comprends, c'est que pour vous, ce n'est absolument pas le cas. Vous avez appliqué vos propres conseils à l'avance.
Speaker 2:Pas toujours, mais c'est-à-dire que dans ma jeunesse, j'ai fait quelques allheure. Moi, comme je disais à mon voisin, ça m'a coûté X milliers de dollars, mais pour moi, c'est un cours que j'ai eu qui vaut X milliers de dollars. Mais aujourd'hui, je peux dire une chose, c'est que puis, max Saint-Pierre, avec qui j'écris le livre, c'est une personne très disciplinée Et je suis discipliné. Je n'ai pas le droit à l'erreur à la retraite, c'est ça. Je suis extrêmement discipliné, même si j'ai des connaissances. Je ne sais pas ce qui va arriver la semaine prochaine, le mois prochain ou dans six mois. Appliquer les principes de gestion de portefeuille, appliquer les principes de planification financière, et le faire de façon disciplinée, et si quelqu'un retient ça de notre livre, il va réussir. Mais à la base, il faut épargner à long terme, il faut mettre un peu d'argent de côté, puis, après ça, les choses vont se mettre en place. Mais la discipline dans les principes de gestion de portefeuille et de planification financière, c'est très important Et le plus tôt, c'est le mieux. C'est ce qui nous évite de tomber dans les émotions.
Speaker 1:Ici à la question de couverture, on a une question traditionnelle qu'on pose à tous les invités Oui, vous m'avez parlé de votre famille. vous avez des contacts dans le domaine de la finance, vous avez des collègues, etc. Ils vous connaissent tous un tout petit peu, une petite facette de vous, dépendamment de vos interactions, etc. Mais est-ce qu'il y aurait une petite anecdote, un petit fait cocasse qu'ils seraient surpris d'apprendre aujourd'hui? Ils se diraient wow, mais trop bien, c'est étonnant. Qu'est-ce qui se passe? J'aurais jamais pensé.
Speaker 2:Un petit fait sur vous que vous seriez capable de dire en public Oui, écoutez, les gens sentent que je suis sportif, que je bouge beaucoup. Je pense qu'ils seraient peut-être surpris de voir que je cultive des tomates.
Speaker 1:Oui, je pense aussi, Moi aussi, ça me fait quelque chose. Je suis dans la.
Speaker 2:Non, mais j'ai envie de rester dans des choses simples. Puis, vous savez, on ne rachète pas les années. Et puis je veux prendre le temps avec des choses simples, mais je vais toujours rester quelqu'un qui a besoin d'un défi intellectuel. Puis, j'ai beaucoup à apprendre avec la nature. C'est complexe Comment lutter contre les insectes sans détruire l'environnement? il y a un défi intellectuel. Puis, j'ai beaucoup à apprendre avec la nature. C'est complexe Comment lutter contre les insectes sans détruire l'environnement? les maladies, les champignons, notre niveau, etc. Comment équilibrer son sol, c'est très intéressant. Donc, peut-être que ça, ça les surprendrait, mais moi, je me rappelle, j'étais un fan de stand-track, et puis Jean-Luc Picard, à un moment donné, qui était dans sa vigne et qui fait les serments de sa vigne. Bien, je me vois un petit peu comme ça aujourd'hui.
Speaker 1:Est-ce que tu?
Speaker 2:as un dernier mot pour nous, bertrand, aujourd'hui. Je pense qu'il faut aller au bout, il faut développer ses convictions. Il faut jamais, il faut, se remettre en question, mais pas au point d'être déséquilibré dans le sens. Trop se remettre en question et être un peu perdu dans la vie, ça c'est pas bon, mais il faut pas avoir peur de se remettre en question. Les gens qui affichent beaucoup de confiance, qui se remettent jamais en question, à mon avis, ils peuvent être dans l'erreur et prendre des mauvais chemins, mais c'est ça. Je pense qu'il faut trouver nos convictions, ils puissent suivre nos convictions. Ils ont essayé d'être le meilleur possible. Je disais à mes enfants quand ils étaient dans leur parcours scolaire faites les choix que vous voulez dans la vie, mais allez jusqu'au bout de vous-même, restez pas en deçà de vos capacités. En tout cas, c'est peut-être le message que je peux laisser.
Speaker 1:Et je vous remercie beaucoup, merci beaucoup et merci de votre temps. Merci, merci beaucoup. C'était très intéressant.
Speaker 2:Au revoir Au revoir.
Speaker 1:Sous-titres par Juanfrance.