
4e de couverture
Ce podcast est créé pour donner voix à des auteurs de talent. Il leur sert de tribune, le tout dans un cadre intimiste.
Si vous avez hâte de découvrir des créateurs authentiques et frais, vous êtes à la bonne place. Ici on donne vie à la 4e de couverture. C'est l'heure de l'auteur.
4e de couverture
E14 - Marine Journet - De l'autre côté du mur, Paranormal et Adolescence
Marine, notre invitée spéciale, nous ouvre les portes de son univers littéraire et humoristique, en partageant les secrets de sa saga "De l'autre côté du mur" qu'elle a commencée adolescente. Elle nous entraîne avec elle dans un voyage à travers les questions paranormales et spirituelles qui l'ont fascinées. Découvrez comment l'écriture a permis à Marine de façonner ses réflexions et de se créer un monde où elle mêle réalité et imagination, avec Madison, une héroïne captivante, guidant le lecteur.
Plongez dans l'expérience courageuse d'une auteure toulousaine qui a choisi la voie de l'autoédition. Elle nous raconte les défis administratifs qu'elle a dû surmonter, ainsi que la joie de rencontrer ses lecteurs lors d'événements locaux. Grâce à Amazon KDP, elle suit ses ventes et rêve de renforcer sa présence en ligne avec un site Internet. Son public est aussi diversifié qu'enthousiaste, allant des jeunes adolescents aux retraités, majoritairement féminins.
Marine, une autrice passionnée par l'entraide à travers l'écriture, partage son parcours inspirant et ses influences littéraires, comme Stephenie Meyer et Sonia Dagotor. Bien que son emploi du temps ne lui permette pas de lire autant qu'elle le souhaiterait, elle utilise l'écriture pour laisser une empreinte de générosité auprès de ses lecteurs. Entre réflexions sur la mémoire et anecdotes littéraires, cet épisode riche en échanges est un hommage à la passion pour l'écriture et à la reconnaissance des visages qui nous marquent.
Pour contacter Marine et obtenir ses livres:
Page web
Instagram
Tiktok
Amazon
Facebook
4e de couverture:
Bonjour, marine, et bienvenue sur 4ede de couverture. Bonjour, merci beaucoup. Merci de me recevoir aussi. C'est avec plaisir. Est-ce que tu peux te décrire de la manière qui convient?
Marine:Me décrire? Waouh, ça, c'est une belle question, parce que c'est toujours plus dur de se décrire soi-même. Comment je pourrais me décrire Alors? je suis quelqu'un qui aime beaucoup l'humour. Je trouve que c'est triste en fait de ne pas rigoler, et ça apporte aussi une joie de vivre, en fait, dans le quotidien. Et ça apporte aussi une joie de vivre dans le quotidien. Et après ça, je suis plutôt quelqu'un de posé et assez doux, avec son caractère aussi. Donc, ça peut surprendre un peu parfois. Je sais pas trop quoi dire d'autre, mais en tout cas, c'est les premières choses qui me donnent la compagnie, c'est parfait.
Jocelyne:Vous êtes aussi autrice. Vous avez écrit une saga de l'autre côté du mur, saga de deux hommes. Exactement, qu'est-ce qui vous a inspiré? Pourquoi cette saga-là?
Marine:Alors, en fait, c'est une saga que j'ai écrite à l'âge de 14 ans, entre 14 et 16 ans, et à cette époque, je me posais beaucoup de questions sur le paranormal, parce que c'est une saga fantastique, paranormal, et en fait, j'avais cette envie d'écrire, qui était liée aussi à mon groupe d'amis de l'époque où on lisait ensemble, on aimait bien écrire des poèmes, des petites histoires, et j'avais cette envie de coucher sur le papier, en fait, un peu ce sujet-là qui me posait question. Et donc, j'en ai fait une fiction, en fait, et je pense que pour moi, après, c'était aussi une manière de me retrouver un peu dans ma bulle et de prendre vraiment un moment à moi, c'est passé par l'écriture.
Jocelyne:Je voudrais te demander, sans trop révéler de ta vie, justement, mais tout en essayant de donner un tout petit peu au potentiel lecteur l'envie de la lire, tu dis que tu as voulu couper sur papier, en utilis, utilisant la fiction, certaines questions que tu te posais. Oui, est-ce que tu peux nous revenir un peu plus sur ces questions-là Et est-ce que le fait d'écrire t'a permis, peut-être, de répondre à certaines de ces questions-là?
Marine:Oui, alors, sans trop en révéler Dans mon roman, il y a quand même une dimension qui est assez spirituelle. Quand je parle de paranormal, ce n'est pas spécialement de l'épouvantant, c'était plus un peu sur l'au-delà, en fait, sur est-ce qu'il y a une vie après la mort? Est-ce que là je suis en train de manger, on est entouré d'esprit. C'était un peu ça, mes questions, en fait. Après, chacun y croit ou non, c'est chacun qui voit. Mais du coup, c'est vraiment sur un accès spirituel, et donc, j'essaie de pas trop en dire non plus pour pas trop dévoiler l'intrigue. mais voilà, c'est dans ce sens-là, en fait, le côté fiction et paranormal, ça va être d'aborder, à travers l'héroïne et la fiction, en fait, ces sujets-là qui peuvent pour certains être des croyances et pour d'autres une complète fiction. En fait, ça, ça dépend des points de vue.
Jocelyne:Effectivement, je me souviens qu'autour de l'adolescence, je me posais plein, plein de questions sur oui, on est d'où on vient, etc. Est-ce qu'on est seul? Ce genre de choses? non, je comprends tout à fait. Donc, ce que je comprends, c'est qu'en termes de personnages, il y a une héroïne. Est-ce qu'il y a d'autres personnes clés, personnages clés là-dedans?
Marine:Oui, alors on va dire que les personnages clés, donc, c'est l'héroïne qui s'appelle Madison Lane, et ensuite ça va être le groupe d'amis auquel elle est rattachée, donc William, stéphanie et une autre personne, mathias, qui est un peu détachée du groupe.
Marine:Donc, voilà qui sont de son âge. Après on va avoir des personnages secondaires comme son père et sa belle-mère et sa mère. Voilà parce que j'aborde un peu des sujets aussi familiaux. En fait, j'ai passé plusieurs sujets un peu secondaire. Donc voilà, mais les principaux, ça va être autour du groupe de jeunes et d'amis, en fait.
Jocelyne:Donc, ces personnages sont inspirés de vous, de votre famille et, je suppose, de votre secte d'amis que vous aviez à l'époque. Ok, je vais switcher en jouvoir moi, il me semble.
Marine:Alors, ben, oui et non. Oui et non parce que, alors, quand j'ai écrit, moi, au départ, j'écrivais vraiment pour moi. Donc, je n'étais pas dans cette réflexion, en fait, de me dire est-ce que je suis assez détachée du personnage ou non. J'ai écrit l'histoire que j'avais envie d'écrire Et surtout l'histoire. je pense que j'aurais aimé lire à cet âge. C'est important. oui, voilà Alors l'héroïne. des personnes qui me connaissent très bien vous diront que, des fois, ils ont l'impression de me voir ou de m'entendre, mais je ne l'ai pas écrit, en me disant que c'était quelque chose qui était calqué sur moi.
Marine:Par contre je pense que c'était plus une version de l'adolescente que j'aurais aimé être plus tard. Ok, ok. Et pour le groupe d'amis, alors là, non, ça n'avait pas grand chose à voir avec mon groupe d'amis, mais plus voilà un peu le fantasme de l'adolescence quand on voit ou lit. À l'époque, moi, j'étais à fond sur la saga de Stéphanie Meyer. Ça venait de sortir, il n'y avait pas encore le film, donc ça date vraiment. Et voilà un peu aussi les séries américaines, avec les groupes d'amis. Tout ça, ça me faisait un peu rêver, entre guillemets, donc, c'était plutôt dans cet esprit là, je pense que je l'ai écrit. Et le sujet familial, oui, par contre, il y a des sujets que j'ai vécu. Voilà, j'ai entrecoupé entre ce que j'aurais aimé, la fiction, et puis un peu de mes expériences aussi de vie.
Jocelyne:Est-ce que l'histoire se situe dans un lieu vraiment et divulgué Parce que j'entends l'égoïsme s'appeler Madison Lane? Ça semble pas très même, et tant?
Marine:Non, pas vraiment. Oui, en fait, l'histoire se passe aux Etats-Unis. Alors, je précise, je n'y ai jamais été, voilà, mais c'est une destination qui me faisait un peu rêver à l'époque aussi. Quand on est adolescent, on n'a pas trop envie d'écrire sur quelque chose qui se passe en France. Aujourd'hui, ça ne me pose pas de problème, mais à l'époque, voilà, j'avais pas trop envie Et c'était vraiment pour moi une manière de voyager ailleurs aussi, en fait, que je ne connaissais pas. Donc voilà, du coup, l'histoire se passe à Chicago.
Jocelyne:Est-ce que tu as dû faire des recherches pour savoir un peu comment s'appellent les noms de quartiers, etc. ou c'est vraiment imaginaire?
Marine:Non, alors je ne parle pas des quartiers spécifiquement. Par contre, j'ai fait des recherches plus sur tout ce qui était local, notamment au niveau de la nourriture, pour faire des références aussi à ça et ne pas être à côté de la plaque et parler d'un cassoulet très français, par exemple, alors que je suis sûre que là-bas, c'est pas trop.
Jocelyne:Donc, c'est peut-être cette idée? Et pourquoi deux temps? Est-ce que les questions que vous aviez ont nécessité plus d'approfondissement? Pourquoi deux tomes? Pourquoi pas trois? Pourquoi pas un? Pourquoi une?
Marine:saga. En fait, là, j'ai vraiment choisi mon intuition. J'avais l'histoire en tête. Je pense que je voulais en deux tomes, parce que le premier, la chute, est quand même un peu… On reste sur sa fin, à la fin du premier tome. C'est voulu un peu.
Marine:On reste sur sa fin, à la fin du premier tome Et j'avais envie, voilà, c'est voulu, exactement, c'est voulu, et c'est vraiment pour montrer l'évolution du personnage, en fait de Madison, entre le premier tome, où ça va être plus, on va dire la compréhension de secrets autour de son groupe d'amis, finalement, comprendre un peu qui elle est aussi, à travers toutes ces énigmes, là, auquel elle est liée, alors que dans le deuxième, il ya vraiment toujours cette quête de soi, mais où on bascule encore plus dans le paranormal, en fait, et la quête est différente. Et j'avais pas spécialement pensé, voilà, si j'allais faire un tome, deux tomes. Ça s'est fait vraiment comme ça, parce que j'avais l'histoire en tête, je savais où j'allais en fait, mais du coup, les deux tomes se suffisent à eux-mêmes. J'ai laissé une toute petite couverture. Si un jour j'ai envie d'approfondir un troisième tome, parce que j'ai une petite idée, mais c'est pas une envie que j'ai spécialement en fait.
Jocelyne:Voilà, c'est, on verra c'est ce que j'allais demander. Est-ce que la fin du deuxième tome, c'est justement plus à l'américaine happy ending ils s'en vont et il y a beaucoup d'enfants. Oh, c'est plus. On laisse un tout petit peu de réflexion, de flou. Le lecteur est un tout petit peu persuadé.
Marine:Il y a vraiment un mélange des deux. La fin du deuxième se finit quand même, de manière à ce que ça puisse être une fin en soi, mais avant, j'ai quand même semé des petites graines sur une possibilité de suite qui serait encore plus dans, justement, le monde imaginaire et paranormal.
Jocelyne:Voilà, je voulais aussi te demander comment est-ce que ça fonctionne, ton processus d'écriture, est-ce que tu as une routine particulière? Tu as un endroit particulier où tu écris, je ne sais pas des silos, un ordinateur, un clavier particulier? Comment est-ce que tu fonctionnes?
Marine:Alors, j'écris beaucoup à l'ordinateur, surtout que, bon, j'ai évolué depuis, mais disons qu'à l'époque, à 14 ans, par contre, j'avais tout écrit sur un cahier Et c'était très long à recopier. Donc, à partir de là, je me suis dit Bon, maintenant je vais passer à l'ordinateur, ça ira beaucoup plus vite. Par contre, quand parfois, je sens des blocages, je sens que j'ai tendance à basculer sur papier stylo, ça m'aide à débloquer. J'ai une autre approche par rapport à mon inspiration. C'est différent. J'ai un cahier, on va dire attitré par rapport au roman que j'écris, avec mes personnages, et tout ça, pour m'y retrouver Et où je note mes idées.
Marine:En fait, après, bon, ma méthode, j'ai un peu peaufiné, au fur et à mesure du temps aussi, où, maintenant, j'essaie de me faire une espèce de petit plan détaillé, même si j'ai pas tous les éléments, comme j'ai les idées qui viennent un peu au fur et à mesure, d'essayer de le dérouler pour que ce soit cohérent et parce que, parfois, parfois, on se perd un peu dans les idées. Donc, ça permet de pas trop s'égarer, on va dire ça comme ça. Voilà après pour mes rituels. J'ai pas spécialement de rituels, ça dépend un peu des moments. Parfois, j'aime bien écrire le soir, des fois, ça va être plutôt le matin. Ça dépend un peu des moments. Parfois, j'aime bien écrire le soir. Des fois, ça va être plutôt le matin, ça dépend un peu de mon état d'esprit. Et puis des fois de me faire des petites routines où je vais mettre un peu de musique, plutôt Ludovico Ennodi, par exemple. Il ne me faut pas de paroles parce que les gens me perdent à faire du karaoké dessus et et j'écris plus.
Jocelyne:Donc, voilà, et tu écris plus. en été ou en hiver, c'est pareil.
Marine:Hum, ça c'est une très bonne question. Je pense que j'ai pas trop réfléchi à ça. Ouais, je sais pas du tout. Là, je saurais pas trop dire, je sais pas.
Jocelyne:Ça doit être à peu près pareil, je dirais, parce que si tu avais une saison de présélection, je pense que tu serais sur elle. Oui, oui, c'est ça. Donc, tu as écrit tes livres, tes livres, tes sagas, grosso modo sur papier, autour de tes 14 ans, mais tu les as. Qu'est-ce qui va te publier?
Marine:Alors, je les ai publiés à l'âge de 27 ans. Donc, en fait, je suis passée en auto-édition. Et le premier, je l'ai publié du coup en octobre 2022. Le deuxième, du coup, je l'ai publié en juin 2023.
Jocelyne:C'est ça. Donc, le premier était avec une maison d'éditeurs ou les deux étaient en auto-édition. Les deux sont en auto-édition, ok.
Marine:Et comment tu as trouvé cette expérience-là Très enrichissante. Ça demande aussi beaucoup de patience et d'investissement et de temps, de se documenter aussi énormément, parce qu'il y a beaucoup de choses quand on n'est pas issu du milieu de l'édition, c'est un métier. Donc, il y a énormément de choses quand on n'est pas issu du milieu de l'édition, c'est un métier. Donc, il y a énormément de choses à connaître, de procédures, notamment sur les dépôts aussi, parce que, comme moi, c'est jeunesse, il y a un dépôt en plus à faire auprès du ministère de la Culture. Donc, voilà, c'est des choses à savoir.
Marine:Mais après, c'est hyper enrichissant parce qu'en fait déjà, c'est une, une fierté de le faire soi-même. Moi, c'était une dévolonté de ma part, en fait, parce que j'ai quand même beaucoup hésité entre l'auto-édition et l'édition classique, sauf que j'étais prête. On va dire ça comme ça. J'étais prête et, par tout un cheminement, je me suis dit que j'avais envie de me lancer par moi-même et voir ce que ça allait donner, et voilà, Donc, je ne regrette pas du tout Tiens, est-ce que tu as des regrets de t'être lancée toute seule comme une grande, comme on va dire Parfait.
Jocelyne:Donc là, ils sont disponibles sur Amazon, c'est ça. Est-ce qu'il y a d'autres endroits où on peut les acheter?
Marine:Alors, pour l'instant, c'est essentiellement Amazon. Là, je suis en train de très sérieusement réfléchir à monter un site Internet, mais voilà, ça va prendre un petit peu de temps, et après, j'essaie de faire beaucoup d'événements. Alors, du coup pour le coup, moi je suis de région toulousaine, donc c'est plutôt Toulouse, périphérie, et puis, petit à petit, je vais élargir, mais j'essaie d'être présente à des événements, parce que l'idée, c'est quand même de rencontrer aussi des lecteurs, de créer du lien social, de pouvoir parler de l'histoire de l'écriture, et voilà. Donc, moi, le côté juste Internet ne me suffit pas, en tout cas, c'est vrai.
Jocelyne:Quel type de lecteur te lisent? Est-ce que c'est plus les adolescents de 14-15 ans, ou est-ce que tu étais surprise de voir, i don't know, des messieurs de 5 ans? c'est Oui, ben de voir à donald m des messieurs de ces cancers ainsi que lui.
Marine:Oui, ben justement, j'ai été surprise de voir que ça touchait un peu tous les âges, puisque moi, à la base, c'était plutôt une cible près à dos à dos, on va dire, à partir de 12, 13 ans. J'ai des jeunes, même de 11 ans, qui l'ont déjà lu. Donc, là aussi, j'étais assez surprise de voir aussi jeune que ça pouvait être lu et que ça passait très bien. Et, à l'inverse, j'ai des personnes retraitées de peut-être je sais pas moi 65-70 ans, qui l'ont lu aussi et qui ont adoré. Donc, vraiment, c'est plus une majorité de femmes que d'hommes, mais il y a quand même des hommes aussi qui l'ont lu.
Jocelyne:Lorsque tu mets tes livres sur Amazon, je suppose que tu as quand même des statistiques sur le nombre de livres qui est acheté, peut-être la localisation de tes acheteurs. Est-ce que tu regardes ces gens pour essayer de te dire j'ai des clients ou des lecteurs mettant plus en Suisse que à Toulouse.
Marine:Oui, pour ça, amazon est bien, parce qu'il y a une application qui s'appelle Amazon KDP qui permet facilement de contrôler, donc depuis le smartphone. C'est hyper pratique. Donc, oui, j'aime bien regarder Plus pour savoir des fois aussi où j'en suis un peu dans les ventes sur le mois, puisque, du coup, il est au format brochet, mais aussi numérique et à l'abonnement Amazon.
Marine:Donc là, ça s'est différencié sur Amazon et ensuite, en effet, par pays. Je n'ai pas par région. Par contre, par exemple, en France, je ne peux pas voir si c'est un acheteur de Paris ou Marseille, mais oui, selon les pays, je le vois Et, étonnamment, ça fait un moment que ça ne m'est pas arrivé. Mais au début de la sortie du premier tome et du deuxième, j'ai eu des personnes justement du Canada et des États-Unis qui m'en ont acheté.
Jocelyne:C'est étonnant.
Marine:Oui, alors je ne sais pas qui c'est, parce que Canada, je savais à peu près, mais j'avoue qu'États-Unis, j'ai vraiment été surprise. Je comprends.
Jocelyne:Et là, est-ce que tu travailles sur autre chose? J'ai cru voir que tu commençais un troisième livre qui, évidemment, n'est pas la suite de la saga. Mais de quoi s'agit-il, tu?
Marine:as bien vu. Alors, j'ai plus que commencé, parce que là, il est terminé d'écrire Le premier dé, en tout cas, et là je l'ai envoyé en bêta lecture, et donc j'ai déjà eu quasiment tous les retours Et je devrais avoir les derniers dans pas longtemps. Donc, ça va me permettre de pouvoir reprendre mes corrections. Donc voilà, le projet quand même bien avancé. J'ai encore du travail parce que ma liste n'arrête pas d'augmenter sur tout ce que j'ai à modifier, mais voilà, du coup, ça a bien avancé. Donc, en effet, c' pas la suite, c'est vraiment une autre histoire, est-ce?
Jocelyne:qu'on sort même complètement déjà.
Marine:Alors ça sera quand même assez différent dans le sens où, alors, on reste dans un univers spirituel, ésotérique, mais ça ne sera pas autant axé sur le côté paranormal, voilà. Et en fait, là, l'autre thématique que je voulais aborder, c'était plutôt tout ce qui est relations toxiques, en fait. Donc, il y a vraiment Voilà, si tu veux, ce qu'on va retrouver, c'est le côté un peu développement de soi, travail sur soi, un peu quête de soi, en fait. Voilà Le côté un peu spirituel, médiumité, en fait, voilà le côté un peu spirituel, et diomité, en fait, là, je parle plus de médiumité, tout ça est en lien avec, justement, les relations toxiques. Donc, ça va être vraiment entremêlés les deux et c'est différent parce que, du coup, c'est un roman qui va être pour un public adulte, qui va aborder des thématiques aussi sensibles.
Marine:Donc, j'ai essayé de rendre ça assez, on va dire, léger, liger, dans le sens où je n'ai pas envie que le lecteur ça le plombe. En fait, moi, ce n'est pas mon idée, c'est plutôt de faire passer des messages et tout ça. Mais ça va être un roman qui est très psychologique. Voilà, du coup, ça va être très différent parce que c'est plus sombre, je pense. Après, j'ai eu de bons retours, pour l'instant des bêta-lecteurs. Donc je me dis que ça va, c'est rassurant, donc voilà.
Jocelyne:Et Marine. Pourquoi ce sujet-là spécifiquement? Pourquoi est-ce qu'on va plus dans les rétoxiques et le développement de soi?
Marine:Alors, disons que là, c'est quelque chose que j'avais commencé à écrire il y a un petit moment déjà, parce que moi, sur le processus d'écriture en général, je suis un peu lente, enfin, lente. J'aime bien prendre mon temps Et avoir du recul aussi sur l'histoire et aller en profondeur en fait. Donc, ça, c'est ma façon de fonctionner. Pourquoi ces sujets là? parce que j'avais beaucoup de personnes autour de moi qui ont pu vivre des relations toxiques, ou, à un moment, on parlait énormément, et on parle toujours d'ailleurs, de plus en plus de pervers narcissiques. Donc, j'ai pas choisi d'ailleurs de plus en plus de pervers narcissiques, donc j'ai pas choisi d'axer l'histoire spécialement sur le côté pervers narcissique, mais plus sur le côté, on va dire, toxique d'une relation et manipulation, et comment on peut tomber dans ce genre de relation. Il y a les deux points de vue. En fait, C'est pas juste. Il y a un méchant, il y a un gentil. On va dire c'est vraiment le côté, qu'est-ce qui fait que, finalement, quelqu'un peut se faire manipuler, qu'est-ce que cette relation va lui apporter, ou qu'est-ce qu'il recherche dans cette relation, en fait, qu'est-ce que ça vient combler? c'est un peu cette idée. Voilà, donc, je pense que j'avais un peu envie de parler de ces sujets-là, parce que je trouve que c'est important.
Marine:En fait, du coup, je disais oui, que c'était pour moi plus parler de la généralité que de focus sur juste, par exemple, les pervers narcissiques, où là, c'est un sujet précis, un comportement précis. Donc, moi, j'ai pas spécialement vécu ce genre de relation, mais j'ai eu des personnes très proches qui ont été dedans Et où c'est très compliqué, en tant que spectateur, de se dire il y a une personne que j'aime Où je vois qu'elle est dans une relation qui n'est pas saine, et comment je fais pour l'aider en fait. Donc, peut-être que c'est pour ça que j'écris cette histoire aussi, c'était pour permettre peut-être à des gens d'avoir un défi.
Jocelyne:Ok, et mis à part ton expérience de vivre à côté des gens qui ont souffert de cette situation-là, est-ce que tu as dû aussi, je ne sais pas, moi avoir une approche un peu plus scientifique, mais donc pas forcément basée sur la perception, et aller faire des recherches un peu plus?
Marine:je ne sais pas, sur le sujet, comprendre les mécanismes derrière un pervers narcissique ou un individu top pas mal d'articles, j'ai écouté des podcasts aussi, j'ai regardé des séries ou des documentaires, en fait un peu pour voir comment ça fonctionnait. Et après, j'ai pu parler avec des personnes qui ont pu vivre ce genre de relation, mais qui ne sont pas spécialement dans mon cercle proche. Et ce qui est intéressant aussi, c'est de voir des personnes qui ont pris du recul par rapport à ces relations-là, de voir un peu quel est leur vécu aujourd'hui, qu'est-ce qu'elles ont pu une vie après. Il y a peut-être des traumas, mais en effet, comment on peut finalement être mieux avec soi-même après ça?
Jocelyne:Et tout ça, c'est dans une trame de fiction, on va dire de romans. Exactement, est-ce qu'on a des personnages clés féminins, masculins?
Marine:Oui, le personnage clé, c'est une femme Et du coup, son mari, puisque ça va être un peu cette histoire-là entre les deux, finalement. Après, il y a évidemment les personnages secondaires. Elle a une amitié qui est très forte. Il y a aussi l'univers, un peu professionnel aussi, qui entre en compte, son patron, les différentes relations qu'on peut avoir dans les différentes sphères de notre vie.
Jocelyne:Est-ce que tu as déjà un titre ou tu ne l'as pas encore finalisé?
Marine:Le titre, je l'ai, mais j'aurais aimé ne pas le dévoiler de suite.
Jocelyne:si c'était possible, je l'ai gardé un peu sauté Et l'intrigue ce qu'il y a de plus spécifique.
Marine:Oui, alors là, pour le coup, ça se passe en France cette fois-ci, Et c'est Pourquoi dis-tu que c'est une ville que tu aimes bien? Oui, J'ai eu l'occasion d'y aller. Oui, je pense que j'avais bien aimé mon expérience là-bas, parce que c'est un cadre qui est agréable Et je n'avais pas envie que ce soit spécialement une ville dans laquelle j'ai pu vivre. Sur ce, j'aime bien me détacher, Pour l'instant en tout cas, Je ne parlais peut-être pas de Toulouse prochainement, mais j'aime bien me détacher. Oui, j'avais pu aller à Nice et je.
Jocelyne:Et puis tu disais aussi que tu as encore plein de modifications à faire, de changements dans ton livre. Mais est-ce que dans ta tête, tu as déjà planifié une date, ou tu?
Marine:te laisses aller au fil de. On va dire que, dans ma tête, j'ai à peu près, si tu veux, les éléments où je me dis bon, sur cette période-là, il faudrait que j'ai fait ça, il faudrait que je finalise ça, etc. Donc, je vais voir, peut-être que ce sera plutôt printemps ou été. Voilà, on verra. Je n'ai pas fixé encore de date parce que c'est vrai que j'ai quand même beaucoup de travail encore sur ce roman et que je me suis rendu compte aussi que quand je me mets vraiment des délais, je me mets énormément de pression et je bosse vraiment comme une folle. donc, ouais, j'essaie de trouver un petit équilibre aussi avec ça.
Jocelyne:Je comprends, marine. Je vais changer complètement le sujet. Si t'as commencé pas commencé, tu as justement commencé à écrire avant tes 14 ans. C'est jusqu'à 14 ans. Il y a eu l'aboutissement de cette saga-là, mais je suppose que tu ne vis pas encore, malheureusement, de l'écriture. Non, mais qu'est-ce que ça t'apporte? Pourquoi tu le fais?
Marine:Alors, qu'est-ce que ça m'apporte En fait? moi, le mot qui m'est toujours venu, c'est partage, Partage, le sens où, en fait, pour moi, c'est génial.
Marine:De pouvoir faire voyager quelqu'un, en fait, avec ce que j'écris, s'il y a rien, parce qu'après voilà, si j'ai des messages à faire passer, que ça peut toucher aussi des gens, c'est vraiment dans cette idée-là. Donc, pour moi, oui, c'est une passion. C'est vrai que j'écrivais déjà un petit peu avant, mais j'ai eu vraiment un déclic, vers l'âge de 13 ans je pense, par rapport à l'écriture. Donc, oui, pour moi, c'est un peu ça, C'est vraiment le partage. L'écriture, je l'ai abordée sous différentes manières, parce que j'écris des romans. Je me suis aussi intéressée un peu plus à la poésie assez récemment Donc, j'avais commencé à constituer un recueil de poésie aussi. De déclamer devant des gens, et là le partage, il est direct en fait, et de pouvoir partager des émotions, c'est Voilà, c'est C'est beau à vivre, en fait.
Marine:Donc, moi, c'est vraiment ça que je dirais, c'est le mot partage. Après, est-ce que j'aimerais en vivre? Ben, en tout cas, je prends ce projet très sérieusement. Est-ce que j'arriverais un jour à vivre de mes romans? Je ne sais pas Si j'y arrive, ça serait super.
Marine:Mais du coup, moi, j'ai abordé un peu l'écriture différemment, c'est-à-dire que j'ai envie d'apporter mon expérience Là, je suis en train de développer ça mais de mettre en place des coachings pour permettre à des gens d'écrire, justement, des romans, forcément, aller jusqu'à la publication. Ce n'est pas ma démarche, moi. Ma démarche, c'est plutôt comprendre le style de la personne, quels sont ses blocages, et l'aider à surmonter ses blocages et à prendre confiance en elle. Parce que souvent, on n'a pas trop confiance en nous quand on écrit, j, on n'a pas trop confiance en nous quand on écrit. J'ai pu remarquer ça, moi, la première, j'avais pas confiance en moi, et voilà. Et après, à travers des ateliers d'écriture aussi, j'aimerais beaucoup toucher les jeunes Ou permettre à d'autres personnes, voilà, de s'exprimer à travers l'écriture, de se libérer à travers l'écriture. C'est un autre de l'écriture, mais voilà.
Jocelyne:Oh, c'est généreux. Ok, non, si je comprends bien Un, tu veux essayer d'aider ceux qui veulent écrire mettons à se débloquer, à savoir comment y arriver, mais en même temps, ceux qui ne veulent pas forcément écrire, mais qui ont des blocages alors psychologiques ou quelque chose, de se libérer par l'étude. C'est beau, ça, c'est assez généreux, c'est vraiment bien. Navine, est-ce que toi aussi tu es une lettre?
Marine:Oui. Alors, par contre, il y a un petit cliché où on croit qu'un auteur dévore les livres. Je ne peux plus, aujourd'hui, dévorer des livres. Oui, avant je devais dévorer des livres. Aujourd'hui, j'avoue qu'entre tous les projets, et puis d'écrire beaucoup, et surtout quand je suis en phase de correction et de réécriture, quand je lis sans arrêt ce que j'ai écrit, j'avoue que je n'ai pas l'espace mental pour lire autre chose, Mais voilà, après, j'aime lire et j'ai pas l'espace mental pour lire autre chose. Mais voilà, après, j'aime lire, et j'ai toujours un livre, ou même deux ou trois de commencer en même temps. Ça, c'est un problème aussi.
Jocelyne:Et quand tu lis donc, c'est plus que genre.
Marine:Alors là, ça dépend un peu de mon état d'esprit du moment. Là, en ce moment, je suis plus en train de lire du fantasy. Mais c'est pas parce que j'écris justement du fantastique que je lis beaucoup de fantastique. J'aime bien aussi tout ce qui est feel-good, voilà des livres un peu légers qui vont justement me permettre de décompresser. Je lis des fois aussi plus des policiers ou si c'est au détreileur. Voilà, ça dépend un peu de mon état d'esprit. Et après, j'aime bien aussi tout ce qui est livres sur le développement personnel. Voilà, donc là, c'est pas notre registre, mais c'est plutôt mes lectures principales.
Jocelyne:Et depuis que tu as commencé à écrire, grosso modo en étant 13 ans, est-ce qu'il y a des auteurs qui t'inspirent?
Marine:ou dont tu as copié le style. Bon, ça évolue bien sûr, avec le temps. Quand j'ai commencé à écrire, je dirais que celle qui m'avait m'inspirée, c'était Stéphanie Meillat, j'avoue. Après, il y a, on va dire, quelqu'un dans l'auto-édition, enfin, une autrice dans l m'a inspirée, mais peut-être pas forcément sur mes romans, mais plus dans sa façon d'être, son parcours, et j'adore ce qu'elle écrit. Donc, là, c'est plutôt du feel-good. Ah ben, maintenant, je vais avoir un trou de mémoire, pile au moment de le dire, sonia D'Agota. Et oui, pour son parcours, en fait, puisque c'est quelqu'un qui est passé par l'auto-édition, qui qui est passé par l'auto-édition, qui s'est découverte dans l'écriture assez tard, qui travaillait, et puis, en fait, qui a réussi quand même à se faire connaître, et voilà, et du coup, c'est quelqu'un qui m'a l'air assez simple, accessible, et voilà, j'aime bien, en fait, ce genre de personnalité.
Jocelyne:Marine, tu dis que tu as voulu écrire pour partager. Tu as dit que c'est le qui t'est venu Et, tout à l'heure, tu as dit ce que tu voulais faire, en plus de l'écriture, c'est vraiment utiliser l'écriture pour que j'en puisse bénéficier de leurs problèmes ou les aider à écrire. Ce que je retiens de toi aujourd'hui, c'est beaucoup, beaucoup de la notion de partage, la notion de donner en retour et la notion d'aider ceux qui passent par ce par quoi tu es passé ou par ce dont ton entourage est passé, pour se libérer. Je trouve que c'est extrêmement important. Donc, je voulais te demander, en plus de tout ça, qu'est-ce que tu veux laisser à tes lecteurs ou à ceux qui nous regardent aujourd'hui? est-ce qu'il y a autre chose que tu aimerais qu'ils gardent de toi?
Marine:c'est une bonne question qu'ils gardent de moi. Alors là, moi, c'est plus un bon souvenir, pas dans le sens par rapport à moi, mais en tout cas, si c'est des personnes qui m'ont lu, c'est vraiment avoir pu leur apporter quelque chose, peu importe ce que c'est en fait. Voilà, je ne peux pas dire autrement.
Jocelyne:C'est parfait. On a une question questionnelle et une petite question de fin pour les amis. Donc, tu as des lecteurs, tu as de la famille, tu as un entourage, des amis, des collègues sans doute. Puis ils te connaissent un tout petit peu, chacun a sa petite perception de toi, etc. En fonction de vos interactions. Mais est-ce qu'il y a quelque chose, une petite anecdote, un petit fait cocasse qui serait suppris d'apprendre aujourd'hui, si jamais tu as le courage de le dire?
Marine:Alors un fait cocasse. Je ne sais pas si c'est cocasse, mais disons que peut-être, ce qu'on ne remarque pas spécialement, mais moi, ça a pu des fois me déstabiliser aujourd'hui de l'accepter c'est que autant, des fois, je retiens des choses, j'ai une bonne mémoire, mais de manière générale, je m'explique. C'est-à-dire que des fois, des noms d'auteurs ou de films ou d'acteurs, je retiens pas. Alors, je vais avoir lu plein de livres d'un certain auteur, etc. Et quand on va m'en parler, ou alors je vais vouloir en parler et je me retrouve à pas savoir.
Marine:Et donc, ça m'a posé problème à moi, parce que je me dis on va croire que t'es inculte, alors qu'en fait, t'as vu le film ou tu connais cet acteur, et si on me montre pas la photo, je remets pas du tout le visage. Donc, c'est voilà. Je sais pas si c'est cocasse ou pas, mais en tout cas, c'est vrai que c'est paradoxal, dans le sens où, des fois, je me dis qu'on va me parler d'auteur ou quoi, et en fait, sur le moment, je me dis mais mince, je n'arrive pas à remettre le nom, mais parce que c'est ma mémoire qui me joue des tours. Ce n'est pas que je ne sais pas.
Jocelyne:Est-ce que tu as un dernier mot, Ariane?
Marine:Merci beaucoup à toi d'avoir pris ce moment d'échange. Pour moi, c'est toujours un plaisir de pouvoir parler d'écriture des romans de ma passion, et puis voilà d'avoir des personnes comme toi qui mettent en place aussi ce genre de moment. c'est super. Donc, merci beaucoup, ça a été un plaisir.
Jocelyne:Merci.