
4e de couverture
Ce podcast est créé pour donner voix à des auteurs de talent. Il leur sert de tribune, le tout dans un cadre intimiste.
Si vous avez hâte de découvrir des créateurs authentiques et frais, vous êtes à la bonne place. Ici on donne vie à la 4e de couverture. C'est l'heure de l'auteur.
4e de couverture
E13 - Daniel Blouin - Oser sortir de sa zone de confort
Avez-vous déjà ressenti cet élan irrésistible de changer de cap, de sortir de votre zone de confort pour explorer l'inconnu? Nous accueillons Daniel Blouin, un auteur Québécois à succès de 53 ans qui a fait exactement cela. Après une carrière réussie dans l'industrie musicale et la fondation de sa propre agence de communication, Daniel a décidé à 40 ans de tout quitter pour explorer les zones de confort et d'inconfort comme catalyseurs de croissance personnelle. Ses livres, notamment "Sorties de zone", et ses conférences internationales témoignent de son engagement à inspirer les autres à embrasser le changement.
Dans cet épisode, nous explorons des métaphores captivantes telles que le poisson rouge et le saumon, illustrant les choix de vie entre confort et dépassement de soi. Nous discutons de l'histoire d'un jeune homme qui, inspiré par Daniel, a quitté ses études en comptabilité pour suivre sa passion pour la production de films d'aventure. Ce récit vibrant nous rappelle l'importance de suivre son cœur et de s'autoriser à vivre des expériences inattendues et enrichissantes.
Nous plongeons également dans l'immense pouvoir de la méditation et l'importance de se lancer dans l'inconnu sans crainte. Daniel partage ses propres transformations, de la maîtrise de la prise de parole en public à la découverte de la méditation vipassana. Ces pratiques lui ont permis de libérer des nœuds émotionnels, révélant une vie plus sereine et épanouie. Rejoignez-nous dans cette exploration stimulante des chemins peu fréquentés qui mènent à un épanouissement personnel et à une vie en phase avec soi-même.
Pour contacter Daniel:
Page web
Youtube
Instagram
LinkedIn
Ses livres sont disponibles ici.
4e de couverture:
Bonjour Daniel.
Speaker 2:Allô Jocelyne. Merci pour l'invitation.
Speaker 1:Est-ce que tu peux te présenter de la manière qui te convient le mieux pour ceux qui nous regardent?
Speaker 2:Oui, absolument, ça va me faire plaisir. Écoute moi, j'ai 53 ans, je suis un gars de Québec. Je suis né à Québec, j'habite ici presque toute ma vie. J'ai un bac à l'Université Laval en marketing Et après mon bac, pendant mon bac, je suis parti une année faire une tournée avec un groupe de musique américain dans 10 pays. J'ai fait ça pendant une année complète. Je suis revenu à Québec terminer mon bac à l'université Et je suis tout de suite après devenu producteur de disques, de vedettes de la chanson québécoise Kevin Paran, nicolas Ticconi, france d'amour, chantal Dupin, sass Gordon et plein d'autres À Montréal, chez Taka Music, donald K Donald, il y en a peut-être qui te connaissent dans ton groupe. Donc, j'ai fait ça 5 ans, de 23 à 28 ans. À 28 ans, je suis revenu vivre dans ma ville, à Québec, où j'habite encore aujourd'hui, et j'ai eu ma propre agence de communication qui faisait la promotion des vedettes internationales québécoises, de l'humour, de la chanson. Je dirais que 80% des spectacles qui avaient lieu dans la région de Québec passaient par mon entreprise pour leur promotion, parce que j'avais des relèves, des attachés de presse, que ce soit Céline Dion, elton John ou n'importe qui que tu connais qui étaient de passage à Québec. La plupart faisaient affaire avec mon entreprise pour leur promotion. J'avais environ 12 employés à temps plein et à 40 ans, j'ai tout quitté.
Speaker 2:Donc, j'ai fait quelques sorties de zone dans ma vie, mais à 40 ans, j'ai tout quitté ça, le domaine. J'avais aucune idée de ce que j'allais faire dans la vie. J'ai eu une nouvelle bulle, une nouvelle inspiration, un poussé de vie, un moment de forte intuition. Je suis devenu obsédé par le sujet de sortir de sa zone de confort, parce que j'irais dire que c'était la seule façon qu'on pouvait grandir, évoluer, progresser. C'est en embrassant l'inconfort.
Speaker 2:Donc, j'ai effectué un changement dans leur travail, leur carrière ou leur vie, mais qui n'osent pas sortir de leur zone de confort. Donc, c'est moi qui parle, c'est un essai. Et ensuite, tout ce que je dis dans Sortie de zone, mon premier livre, à la dernière ligne, moi, je ne sais pas ce qui est arrivé après. J'ai prouvé fois mille ce que je disais dans le livre. Et donc là, je raconte la suite. Voici ce qui est arrivé. Et voici là, ça va juste plus loin dans ma tête parce que j'ai encore beaucoup plus de preuves. Et ensuite, dans les dernières années, j'ai publié Salomon, le saumon Seuls.
Speaker 2:Les poissons morts suivent le courant. C'est un compte initiatique, mais exactement sur le même sujet Des sorties de zones, des entrées de zones, des sorties de fausses, des entrées de fausses. Mais il y a du courant entre les deux et c'est difficile. Mon premier livre a été traduit en anglais, breakout en russe et en portugais, mais je n'ai pas la version papier du portugais. Je me suis fait faire des conférences un peu partout dans le monde.
Speaker 2:J'en ai fait des centaines dans neuf pays, de la Polynésie à l'île de la Réunion, maroc, france, beaucoup en Europe. J'ai plus travaillé en Europe, je pense, dans les dernières années, qu'ici au Québec ou au Canada, et j'ai coaché à temps plein des gens dans les dernières années qui étaient en transition, qui sentent le besoin de sortir de leur zone de confort, mais qui n'ont aucune idée. C'est le brouillard, c'est flou, ils sont en train de s'éteindre. Ça manque de sens. Ils ont perdu la flamme, ils ne savent plus pourquoi, ils ne comprennent plus rien. Ils résistent, ils résistent, ils résistent, ils résistent, ils souffrent, ils souffrent, ils souffrent, ils souffrent, il tout ça. On peut faire des sorties avant d'arriver là. C'est pour ça que je fais ce que je fais.
Speaker 2:J'ai des histoires de fous, des preuves. Moi, c'est ma passion d'aider les gens à marcher vers leur fou. Quand je dis leur fou, c'est pour eux. Mais les gens, quand ils sont en train de souffrir, ils tournent en rond dans leur fosse, dans leur zone zone, sont en train de tourner en rond à s'éteindre. Ils pensent que ça, c'est moins souffrant que d'embrasser le changement et de marcher vers du fou. Ils ont peur Des rêves. Mais c'est le contraire. On fait tous l'erreur de penser que ça va être beaucoup plus difficile si on marche vers un rêve, on fausse dans la zone.
Speaker 2:C'est le contraire, parce que ce qu'on est en train de vivre dans la fausse, dans la zone, c'est beaucoup plus difficile et souffrant que ce qu'on va vivre dans le pourrent, entre deux zones de confort. C'est-à-dire en embrassant le changement et en marchant avec notre cohérence 100%, même si ça va être difficile. C'est toujours difficile faire une sortie de zone, parce que on embrasse l'inconnu, l'inconfort. Mais c'est pas parce qu'on embrasse l'inconnu, l'inconfort, pis que c'est difficile, qu'il ne faut pas faire ça. C'est exactement ça qu'il faut faire. Mais nous, on n'est pas habitués, on ne nous a pas enseignés à embrasser l'inconfort, le difficile, l'inconnu. Au contraire, on nous brainwash avec exactement le contraire La sécurité, le confort, la sécurité, le confort, la sécurité, le confort. Donc, il faut rester dans le connu, connu, connu, connu, connu. Parce que si on marche vers de l'inconnu, on prend un risque ou on avance vers un rêve.
Speaker 2:Ça veut dire qu'il va y avoir des risques, ça va être inconfortable, ça va être difficile, il y a des risques 100%, risque zéro, garantie de rien. Et c'est là que les succès arrivent, c'est là qu'on vit du fou Pas dans notre zone. Je suis convaincu de ça. On ne nous a pas enseigné du tout, et surtout pas, valoriser le fait d'embrasser l'inconfort, d'accepter le difficile pour passer à un autre niveau. Parce que quand on fait ça, le difficile et l'inconfort vont être temporaires.
Speaker 2:Ouais, et selon la sortie de zone, ça va durer quelques secondes, quelques heures, quelques jours, quelques semaines, quelques mois, selon la sortie de zone. Des fois, c'est quelques années, mais il y a une limite, c'est temporaire. Quand on a passé la transition difficile, on se dit mon dieu, mon dieu, qu'à l'époque j'avais peur pour rien avant de faire ma sortie de zone. Mais maintenant que je goûte à ce que je goûte, à ce que je vis, la nouveauté, tout ce que j'ai vécu entre temps depuis, je me dis j'aurais tellement, tellement dû faire ça avant Au lieu de résister, résister, avoir peur, avoir peur, avoir peur, souffrir, souffrir et s'éteindre petit à petit.
Speaker 1:Mais Daniel, toi, c'est quoi qui t'a fait sortir de ta zone de confort à l'époque?
Speaker 2:C'est la souffrance.
Speaker 1:La. Quelle souffrance. Tu étais dans le show business et tu t'es fait dire OK, je suis plus capable.
Speaker 2:Ok'est ça que je dis, c'est ça la fin. Nos insatisfactions grandissent petit à petit, de façon très insidieuse, et nos insatisfactions sont directement proportionnelles à notre potentiel non exploité. Je répète nos insatisfactions sont directement proportionnelles à notre potentiel non exploité Et nos insatisfactions sont directement proportionnelles à notre potentiel non exploité. Et nos insatisfactions grandissent petit à petit, à chaque jour, comme un arbre qui pousse, qu'on ne voit jamais pousser, même si on le voit à chaque jour. J'en ai trois ici à côté de moi, que j'ai planté moi-même. Je te jure qu'à chaque jour, je les vois, je les vois plusieurs fois par jour, et je ne les vois jamais pousser. Je ne les vois jamais pousser. Mais si je m'étais fermé les yeux pendant six mois, un an, deux ans, trois ans, quatre ans, et que je réouvrais mes yeux aujourd'hui, je verrais très bien qu'ils ont poussé. Mais nos, mais nos insatisfactions, c'est la même chose, c'est-à-dire qu'à chaque jour, on ne s'en rend pas compte, notre travail, notre vie commence à manquer de sens. On commence à s'ennuyer, à tourner en rond, à être de plus en plus inconfortable. On ne sait plus pourquoi on fait ce qu'on fait. Ça manque de sens, ça ne nous excite plus, ça ne nous allume plus. Petit à petit, sans arrêt. Sans arrêt, ça pousse, ça pousse, ça pousse. Mais le problème, c'est que nous, on pense qu'il faut rester là. Ça prend pas de changement, ça prend la sécurité et le confort, confort, confort, confort, et le confort nous tue. Une fois qu'on est rendu là, on s'éteint. Ça veut dire s'éteindre Comme un feu qui s'éteint. Et un feu qui s'éteint à un moment donné, il y a une limite, il est éteint. Et moi, je dis que, rendu là, quand nous, ça devient très inconfortable, on devient très malheureux. La personne est plus malheureuse qu'inconfortable, on est malheureux. On s'éteint Petit à petit, comme une ampoule électrique qu'on diminue, qu'on diminue, on n'en a plus, il n'y a plus de lumière, on ne voit plus rien. Moi, je dis toujours qu'à la limite, ça devient toujours une question de vie ou de mort. C'est gros ce que je disais, mais je l'achemme 100%. Ça devient une question de vie ou de mort, parce qu'il y a un mur, il y a une limite à s'éteindre. Tu ne peux pas t'éteindre à l'infini. Une fois que le feu est éteint, il est éteint, il ne peut pas continuer à s'éteindre, il est éteint. Mais la lumière de l'autre côté, la lumière allumée à la flamme, il n'y a pas de limite, il n'y a pas de limite à ça. Mais s'éteindre, il y a une limite. Donc, ça devient une question de vie ou de mort. Donc, les gens résistent. C'est la résistance à ça qui nous tue, qui nous fait souffrir, et là, la souffrance, c'est dans la résistance. Non, je ne veux pas de changement. Je veux pas de changement.
Speaker 2:Ça fait un an, deux ans, quatre ans, cinq ans, dix ans, quinze ans, vingt ans que je fais ça, que je suis là, que je fais toujours ça. Je ne sais rien faire d'autre. Je ne peux rien faire d'autre. J'ai peur, j'ai peur. Je ne veux pas sortir de là.
Speaker 2:Mais on fait pitié. C'est pour ça qu'on souffre. Et c'est quoi? Tout le monde vit ça.
Speaker 2:Le petit cerveau reptilien que tout le monde a dans la tête, c'est pas de la philosophie, de l'ésotérisme, c'est de la biologie. Le cerveau reptilien, il ne veut pas qu'on soit heureux, il ne veut pas qu'on bouge. Son but, c'est pas qu'on soit heureux, c'est qu'on ne bou passe. Et le meilleur exemple pour t'expliquer ça, donc, c'est ça, la souffrance, devenir malheureux. Tu te poses la question qu'est-ce qui te fait changer? Tu te mets à mal, dormir, à être impatient, à être agressif, à boire, peu importe, boire plus d'alcool, peu importe.
Speaker 2:Tout te tape sur les nerfs, tu manques de, tu deviens fou. Tu es en train de devenir fou, tu es en train de t'éteindre. Tu manques de cohérence, tu n'es plus aligné, tu n'es plus dans ta lumière, tu n'es plus dans la joie, tu n'es plus dans tout ça. C'est toute la même affaire. Ce n'est pas si compliqué que ça à comprendre. Quand on vit ça, c'est ça que ça donne.
Speaker 2:Donc, on souffre petit, on a la main sur le feu, là, jusqu'à temps que le feu nous brûle, c'est tout. Mais on peut enlever la main avant là que ça nous brûle trop. Il y a un exemple que j'ai de ça, là, qui parlent beaucoup, c'est pour ça que j'ai écrit Salomon le saumon, entre autres. Je vais vous prendre un exemple deux poissons, le poisson rouge et le saumon, qui part du Groenland, qui remonte les rivières du Canada, qui revient dans le fleuve Saint-Laurent, qui remonte la rivière, mais part du Groenland. Deux poissons qui vont mourir, le saumon et le poisson rouge dans un bocal, ça, c'est deux poissons, deux vies de poissons, les deux vont mourir. Quelle vie, nous, on veut entre les deux, entre celle du saumon ou celle du poisson rouge?
Speaker 2:La vie du saumon, c'est très difficile, très, très, très difficile. Il part de très loin, il doit retrouver sa rivière. Dans sa rivière, c'est rempli de chutes, d'ours, de rapide, des fausses, du courant, des fausses, du courant, des fausses, du courant, des fausses, des chutes, des fausses, des chutes. C'est ça sa vie, toute sa vie. C'est très difficile. Les fausses, c'est des zones de confort, du courant, c'est de la transition confort, transition confort, transition confort, comme nous. Ok, ça, c'est la vie du saumon jusqu'au bout de la rivière, jusqu'à temps qu'il meurt au bout de la rivière.
Speaker 2:Ou la vie du poisson rouge qui ne vit aucune difficulté, zéro difficulté. Il vit tellement, pas de difficultés, de stress et d'angoisse et d'anxiété, lui, le poisson rouge, il n'a qu'à ouvrir la bouche, il fait ça comme ça. Là, il y a quelqu'un qui met sa main, qui lui donne à manger. Il n'a même pas à se poser de questions. Aucun stress, aucune difficulté, aucun inconfort. 100% dans la qualité et le confort et la sécurité. 100%.
Speaker 2:Quelle vie on veut? Qui vit la vraie vie? Lequel des deux poissons se sent le plus vivant? qui revient à sa source, qui devient ce qui est supposé devenir? c'est sûr que tout le monde, j'entends tout ton groupe, se dire moi, je suis un saumon, moi, je veux la vie d'un saumon. Ok, mais pourquoi? vous faites tout, c'est tout, tout en votre possible, pour vivre la vie. Vous faites tout, c'est tout, tout en votre possible pour vivre la vie du poisson rouge. C'est ça que vous faites. Vous essayez de rester dans la même chose, toujours, toujours, toujours. Vous visez le confort, 100%, sécurité. Vous voulez pas vous sentir vivant, vous voulez être en confort, sécurité, 100%, et toujours faire la même chose.
Speaker 2:Parce que ça, c'est facile, c'est facile faire la même chose, parce que ça, c'est facile, c'est facile, mais ça nous tue. Et c'est pas une blague. Ok, tout le monde sait ça. C'est pas moi qui invente, c'est des biologies.
Speaker 2:Si vous prenez un petit poisson rouge dans un bocal, prenez le poisson rouge, est-ce que, premièrement, le poisson rouge dans le bocal atteint son plein potentiel? Non, est Non, non, non, non. Il y a quelque chose. Parce qu'il? Pourquoi? il ne grandit pas jusqu'à temps que sa tête et sa queue touchent au bocal? Pourquoi? Pourquoi? Personne ne le sait ça.
Speaker 2:Mais si on prend le petit poisson rouge et qu'on le met dans une piscine, il va devenir gros comme ça. Et ça, ce n'est pas de la philosophie ou de la croyance, c'est de la biologie. Donc, si ça fait ça pour le poisson rouge, juste de sortir de bocal dans une plus grande zone. Si ça lui fait ça physiquement, c'est pas de la croyance, c'est pas du développement personnel ou de la psychologie, non, non, non. Biologiquement, lui, il grandit comme ça au lieu de comme ça Dans notre tête. Nous les grandit comme ça au lieu de comme ça Dans notre tête, nous, les humains. Si on sort de la zone du bocal et on rentre dans la piscine, c'est x1000. Physiquement, x1000 dans notre tête, parce que notre tête, notre esprit, est beaucoup plus large et plus grand, plus de potentiel, qu'un petit corps de poisson rouge. C'est la même chose. Ce n'est pas plus compliqué que ça à comprendre.
Speaker 1:Est-ce qu'il ne faut pas un équilibre? Est-ce qu'on ne peut pas être tout le temps non plus dans le défassement de soi, sorti de sa zone, tout instant de la journée, etc.
Speaker 2:Très bonne question. Là, je ne suis pas en train de dire qu'il faut toujours sortir de la zone à chaque seconde de notre vie. Je suis en train de dire qu'il faut toujours embrasser le risque et le changement inconnu, sans arrêt, tous les jours. C'est pas du tout ça que je suis en train de dire. Comme le saumon Le saumon, quand il remonte la rivière, il a des zones de confort, des fosses. Ce qu'on appelle une fosse à saumon, c'est dans les fosses. Parce qu'ils sont là. Et pourquoi ils sont là? C'est parce qu'ils se reposent. C'est là qu'ils reprennent leurs énergies Pour pouvoir remonter leurs rivières. Nous, c'est notre vie, ça en prend des zones de confort. On appelle ça une zone d'excellence. Je suis dans ma zone, je suis dans le flot, appelez ça comme vous voulez, c'est la même chose. Je suis confortable, je suis à l'aise, je suis exactement à l'endroit où je devrais être dans la vie.
Speaker 2:Et là, je fais ça pendant un an deux ans cinq ans, dix ans, quinze ans, parce qu'à un moment donné, il y a d'autres choses aussi. Il faut avancer dans la rivière, il faut rester dans la première phase venue. C'est ça notre problème d'humain. Dès qu'on atteint la première phase de notre rivière, on a étudié, on a commencé dans ce qu'on a étudié. On pense que si on est normal et stable et surtout raisonnable, surtout si on est raisonnable, si tu es intelligent et raisonnable, il va y avoir juste deux autres sorties de, disons, dans la vie. Si tu es normal et si on te dit que tu devrais être, il y aura la retraite et la mort. C'est supposé que les deux autres sorties disons Ben non, mais c'est pas ça la vie, c'est pas ça du tout. On nous fait accroire ça, mais ce n'est pas vrai. C'est pour ça que les gens se mettent à souffrir, à faire de l'anxiété, à manquer de sens, à ne plus rien comprendre. C'est pas ça la vie, c'est pas la retraite et la mort. Parce qu'on a atteint la première fosse, non, mais c'est parce qu'il y en a 3000 fosses dans la rivière, parce que nous, on subside, on s'acharne à Charles. Charles a resté dans la première fosse. Ah ben, moi, j' J'ai toujours fait ça, je continue.
Speaker 2:Un an, deux ans, trois ans. Mais là, je ne sais pas pourquoi, mais je commence à m'éteindre, je le ressens. Je ne comprends rien. Au niveau rationnel, je ne comprends pas parce qu'on m'a expliqué que ce n'est pas normal. Si je suis normal et stable, surtout raisonnable, je suis satisfait. C'est difficile. Là, je suis en train de m'éteindre, je ne comprends rien. Je ne comprends plus rien.
Speaker 2:Je suis tout mélangé, je suis perdu, je suis dans le brouillard, mais je sens qu'il y a quelque chose d'autre qui m'appelle. Je sens que mes insatisfactions sont directement proportionnelles à mon potentiel non exploité. Il me semble qu'il y a quelque chose que je suis capable de faire, et ça ne veut pas dire changer de travail et de carrière. Pour répondre à ta question, oui, on peut être dans notre zone d'excellence pendant un an, cinq ans, dix ans, quinze ans. Je dis ça peut être au travail ou dans un couple, ou n'importe quoi, n'importe quelle situation OK.
Speaker 2:Mais à un moment donné, on a fait le tour de la fosse. Là, on n'apprend plus rien, on ne grandit plus, on n'évolue plus, on ne se sent plus un petit peu à risque, on ne se sent plus vivant. C'est pas difficile à comprendre. Au lieu de, il y en a qui se rendent au burn-out, à la dépression et tout ça, la maladie, là, là, là, parce qu'ils pensent qu'il faut rester dans la première fauche de la rivière. Là, ouais, parce qu'on nous a pas appris à embarrasser l'inconfort, l'inconnu, le risque. Sortir de la de confort, se mettre le nez dans le courant, ça ça veut dire la vie dans la face, dans l'adversité, dans le difficile. Le courant est temporaire, c'est pas pour le reste de la vie. Il n'y a pas une rivière qui a du courant sans arrêt, toute la rivière. Non, il y a des fausses, des zones de confort.
Speaker 1:Ne sors pas de ta fosse parce que tu sais pas où tu t'en vas. Ça va pas finir, il va se passer quelque chose. Reste safe, reste sécurisé, c'est ça.
Speaker 2:Mais la magie, c'est pas là qu'elle apparaît, la magie dans la fosse. Et les résultats de fou que moi, je raconte dans mes livres, des résultats concrets, c'est des histoires avec des photos. Regarde avant la sortie de zone, regarde dans le courant, pendant que je suis dans le courant. C'est difficile Et qu'on veut abandonner. Parce que dans le courant, c'est ça. C'est là qu'on doute, on se pose des questions, c'est là qu'il faut qu'on persévère, c'est là que ça va prendre du temps de patience, tout ça dans le courant, parce que la vie, c'est-à-dire le courant, veut juste automatiquement, c'est de la physique, veut. Si on se laisse aller, on abandonne dans le courant. Ok, on abandonne, on n'est plus capable. Le courant va nous retourner automatiquement dans notre fausse qu'on essayait de quitter. On ne mourra pas, on va juste retourner dans ce qu'on connaissait. C'est le premier réflexe et le premier gros piège réficile. Il n'y a rien de plus facile que de se laisser abandonner, de se laisser aller dans le courant et de revenir dans sa fosse. Mais les saumons, eux, ne font jamais ça. Ils ne font jamais, ils n'abandonnent pas dans le courant, parce qu'ils savent que leur travail, c'est d'avancer dans la rivière, c'est d'aller jusqu'au bout de la rivière et se reproduire. C'est ça leur mission de vie À eux. Mais eux, ils ne comprennent rien. Ils le sentent Quand ils sont rendus à la seconde où ils doivent sortir de la fosse pour continuer à avancer dans la vie, dans la rivière, eux, ils frétillent. Tu sais, un poisson qui frétille, il sent, il sent, puis, à un moment donné, ça sort, ça sort des chutes. Mais vous avez déjà vu des saumons à la télévision ou sur YouTube sauter des chutes. Non, ok, mais c'est complètement fou, ça. Non, pensez à ça deux secondes. La poussée de vie, la force vitale d'avancer dans la rivière, même pas s'il y a du courant, s'il y a une chute. On est des poissons et on va sauter par-dessus la chute. Et pensez-vous qu'ils passent la chute du premier coup, les poissons, les saumons? Non, mais à chaque saut, ils se rapprochent du bon saut, c'est-à-dire qu'ils savent que ça va être un petit peu plus loin, un petit peu plus à gauche, un petit peu plus à droite, et là il va y avoir une fente, et là je vais pouvoir passer. Mais à chaque saut, ils se rapprochent du bon saut. Ça ne veut pas dire que nous, on abandonne. Ah, il y a une chute. J'arrête là, moi. C'est pour ça qu'on fait pitié les humains.
Speaker 2:Premièrement, les saumons ne se trompent jamais de rivières, depuis des milliers d'années, des millions d'années, même s'ils partent. Ils naissent au bout d'une rivière, descendent la rivière, ils grandissent dans l'océan Pacifique, atlantique. Ils vont, leur dit ils sentent, ils sentent. Ils n'ont pas de rationnel, ils n'ont pas de serre-par, ils ne sont pas intelligents, les saumons, mais il n'y en a pas un qui se trompe. Depuis des millions d'années, ils sentent le ressenti que la vie leur dit ok, là, tu dois retrouver ta rivière. Maintenant, maintenant que tu es assez grand, nous, c'ière retrouve ta source, c'est laquelle rivière qui va te faire revenir à ta source, à ce que tu es supposé devenir. Les saumons ne se trompent jamais depuis des millions d'années, mais nous, sur la Terre, à chaque jour, on est des millions d'humains à se tromper de rivière. Parce que nous, on se pense intelligents, on est rationnels, on fait la liste du pour et du contre.
Speaker 2:On se dit moi, je ne suis pas un saumon, moi, je suis un être humain réfléchi, surtout raisonnable. Moi, je suis raisonnable, donc, moi, je vise la sécurité et le confort, 100 %. Donc, moi, je ne choisirais pas la rivière qui m'allume, celle que je sens, qui va me faire revenir à ma source, qui me fait vibrer. On se dit moi, je vais prendre. Il y en a qui le font, mais il y en a beaucoup qui disent de façon très raisonnable et rationnelle, et cérébrale moi, je vais prendre la rivière parce que je ne suis pas con.
Speaker 2:je vais prendre la rivière la plus longue, je vais prendre la rivière la plus facile, je ne suis pas con. Donc, je vais prendre la rivière où il y a moins de chutes, le moins d'ours, le moins de rapides, le moins de complications, le moins d'inconforts Et, idéalement, je vais prendre la rivière la plus payante, où je vais faire le plus d'argent, 100% dans le confort et la sécurité, totale, totale, totale. Et là, on est des millions d'humains à être un jour dans notre rivière et à se réveiller, à se réveiller et à se dire Ah, mais il me semble que je n'ai pas pris la bonne rivière.
Speaker 1:Il me semble que je ne m'en vais pas du tout vers ce sujet. Quoi tu conseillerais à un adolescent qui sort de secondaire? Cherche la rivière qui te fait vibrer.
Speaker 2:Je fais des conférences pour les jeunes. J'en ai fait beaucoup dans les écoles. Puis, quand j'écrivais mon livre Sortie de zone, je pensais beaucoup à eux justement, les gens, fin secondaire, début cégep, qui doivent se choisir une rivière dans la vie. Mais là, je parle des jeunes. Puis il y a plein de gens adultes. Moi, je travaille avec des gens qui ont jusqu'à 80 ans, qui se sont trompés de rivière, qu'ils doivent changer de rivière. J'en vois chaque jour de ça. Et si, idéalement, les jeunes peuvent en entendre parler avant, ça va être moins compliqué, ça va être plus positif pour eux. Donc, ce que je dirais à eux premièrement, arrêtez de vouloir suivre le moule, le banc de poissons, le banc de poissons qui prend les grandes rivières faciles. De la grande rivière facile, bien, il y a beaucoup de possibilités d'emplois là-dedans. Moi, je m'en vais là-dedans. Il y a de l'argent à faire, ça va être facile, Je n'aurai pas besoin de me trouver un emploi. Il y a plein de demandes. C'est fou là. Donc, je, oui, parce que là, il y a de l'argent à faire, il y a plein de demandes.
Speaker 2:Belle carrière, ben non, tu n'aimes pas l'informatique. Je veux juste te le répéter. Tu n'aimes pas ça du tout. Là, tu vas faire ça juste pour être raisonnable, rationnel, sécurité, confort, civilité. Tu ne marches pas du tout vers ce que tu es supposé faire dans la vie, vers ta source, ta cohérence, appelle-toi comme tu veux, Ton âme peu importe, toutes les mêmes choses. Tu ne fais pas du tout ça.
Speaker 2:Là, tu es en train de vouloir faire de l'argent, d'avoir une carrière facile, mais ce n'est pas là que tu vas te sentir vivant. Et un jour, tu vas terir, tu vas dire Mais il me semble que ça manque de sens, il me semble que c'était pas ça mon rêve, il me semble que c'est pas ça que je voulais faire, c'est pas ça qui m'allume, c'est pas ça qui m'allumait à l'époque, au cégep, ou à la fin du secondaire, ou à l'école. Moi, je voulais faire ça, mais là, je l'ai pas quoi. Là, je ne suis pas contre l'informatique, mais on s'entend, si vous aimez l'informatique à l'ininformatique. Arrêtez d'être raisonnable, ne soyez faillé. C'est la seule façon de vous laisser hanter la lumière, C'est d'être faillé.
Speaker 1:C'est pas en étant rationnel cérébral.
Speaker 2:J'en ai des histoires de gens qui se réveillent plus tard C'est beaucoup plus tard Et qui doivent revenir choisir une autre rivière. J'en vois plein de ça.
Speaker 2:Premièrement marcher vers du fou. Ce n'est pas quelque chose de spectaculaire, c'est quelque chose qui est fou pour vous. Vous vous sentez qui fait des feux. Du fou, c'est des feux d'artifice dans votre tête. Je vais te donner un exemple très con. J'en ai des milliers. Je vais te donner un de la semaine dernière.
Speaker 2:Il y a quelques mois, j'ai reçu un e-mail d'un jeune qui était à l'université en comptabilité. Il allait être comptable agréé à Montréal. Il me dit Allô, je suis le fils de». Il a coaché ma mère. Il n'y a pas très longtemps, je parlais à ma mère, je lui disais que j'étais déchiré entre la comptabilité, je ne savais plus trop si ça m'intéressait, oui ou non. Et là, elle m'a donné ton livre, sortie de zone. Et là, il me dit c'est le plus beau cadeau qu'on m'a fait dans la vie, parce que ça a changé complètement ma vie. Il plus du tout comptable agréé Et je produis des films de plein air partout dans le monde, des films d'aventure et de plein air, des vidéos. Et mon plus gros client en plus, j'ai appris parce qu'il est venu chez moi, le jeune, il voulait me remercier et tout ça. Il dit mon plus gros client, c'est la marque Salomon, qui est basée à Annecy, en France. Et toi, ton plus beau, moi, je viens d'écrire Salomon, le Salomon, ton plus beau clan, c'est Salomon. Il dit ça a changé ma vie. Ça a tellement changé ma vie que j'ai voulu faire un cadeau à ma mère. Je l'ai invitée à faire une sortie de zone. Je l'ai invitée à faire un 18 jours de trekking au Népal.
Speaker 2:J'ai produit un film, et tu sais quoi, la semaine passée, moi, j'étais à la première du film Sortie de zone au Musée national des beaux-arts à Montréal. C'est un film sur un garçon qui amène sa mère. Puis, là, tu vois dans la tente, puis dans le froid, puis tout ça. Donc tout ça pour dire je parlais des jeunes, on parlait des jeunes, je parlais des jeunes, on parlait des jeunes. Ça, c'est un jeune qui s'en allait pour être comptable agréé, pour avoir un diplôme normal dans le moule, qui allait faire plaisir à tout le monde, sécurité et confort. Ça paraît bien. Je suis un comptable agréé, il y a beaucoup d'argent à faire là-dedans, mais dans le fond, ça ne m'intéresse pas du tout, je du tout. Je ne veux pas produire des films de plein air, je suis un réalisateur et un producteur de films.
Speaker 1:Daniel, pourquoi avez-vous eu envie d'écrire? Est-ce que c'est parce que vous auriez aimé, vous, lors de votre sortie de zone, avoir ce support-là?
Speaker 2:Quand j'ai eu la révélation, à 40 ans de Soule, en regardant mon parcours avec le récurs, je me dis que c'était toujours le même processus. Là, j'en donne des exemples concrets Des résultats de fou que j'ai goûté, que j'ai vécu, des choses que je pensais jamais être capable de faire. Et voici ce qui est arrivé. Toujours le même processus de sortie de zone. Je le sens, j'ai peur, je le fais, je sors de la zone, je me mets le nez dans le courant. La persévérance, moi, je me dis qu'il faut absolument que je dise ça aux jeunes. Tout ce que je fais dans les dernières années, c'est né comme ça. Il faut que je dise ça aux jeunes. Moi, j'aurais aimé ça, qu'on m'en parle, de ça à l'école, quand j'étais au secondaire, au cégep, même, à l'université.
Speaker 2:J'aurais aimé ça qu être mille et une autres choses Dans notre travail, dans notre carrière, tout ce qu'on a peur, qui nous ferait passer à l'autre niveau. Il y a mille et un exemples de ça. Je fais des conférences dans des entreprises. Je dis pas aux gens allez-vous-en et quittez votre emploi. C'est pas ça que je dis, ça peut, ça va l'être. Même si je ne le dis pas, ils vont le faire quand même.
Speaker 2:Mais dans leur travail, dans leur carrière. pourquoi les gens résistent? C'est quoi? l'inconnu qui leur fait peur. Le nouveau collègue, la nouvelle tâche, la nouvelle responsabilité? une nouvelle technologie, internet, faire la pub sur les réseaux sociaux? Je ne sais pas trop. Il y a trop de millions d'affaires qui nous stressent. Non pas, on n'a jamais fait ça, c'est de l'inconnu. On pense qu'on va mourir parce que c'est de l'inconnu. On ne nous enseigne pas à embrasser l'inconfort. Donc, moi, je voulais dire ça aux jeunes. Pour ça, j'ai fait plein de conférences sur les jeunes. Aussi, quand j'écrivais mon livre, je pensais justement aux jeunes, mais j'avais aucune idée que ça intéresser. Et de partout dans le monde jusqu'à J'en ai des plus vieux que 80 ans que je coach, ça concerne tout le monde. Un jour ou l'autre arrive au Y, est-ce que je tourne à gauche ou à droite? Ou tout le monde arrive un jour à avoir fait le tour de sa fausse.
Speaker 2:Que ce soit à l'âge de 10 ans, 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans, 60, 70, 80, jusqu'à ma grand-mère, qui va avoir 102 ans. C'est la même chose. L'inconnu, c'est ouf. Ma grand-mère de 102 ans, j'ai donné un cadeau à 100 ans une marchette. Mais les autres vont dire quoi? Moi je marche, je vais marcher avec une marchette. Ça fait 100 ans que je marche sans marchette. Et là, à 100 ans, je vais marcher avec une marchette. Les gens vont me voir. Les autres collègues au centre de personnes âgées vont me voir marcher avec une marchette. Le regard des autres, grande sortie de zone, c'est stressant, je vais mourir. Les gens me regardent et me jugent, je vais mourir. C'est rempli de ça. L'insécurité financière et le jugement des autres, c'est les deux premiers obstacles. Enfin, les grandes sorties, les deux premiers freins, mais il y en a plein d'autres. Nos peurs, nos anxiétés, nos blessures, notre parcours, tout ça, c'est normal, tout le monde a ça. Je ne suis pas meilleur qu'un autre non plus, mais ça se fait. Moi, j'ai des Aller sur ma chaîne YouTube, j'ai mon site Internet. Moi, c'est ce que je fais. Je montre des exemples, je montre des regards. Quand je fais des conférences, je fais plein de conférences. Regarde la photo, regarde les vidéos, regarde avant, pendant et après la sortie de zone, regarde ce que ça donne. Des exemples concrets moi, j'ai 53.
Speaker 2:Quand j'ai quitté, moi, à 40 ans, mon entreprise de communication parce que je suis en train de m'éteindre, c'est pas que c'était mal ou une erreur, ce que j'avais fait, j'étais juste rendu là, c'est ça. On pense que, rendu là, t'es rendu à faire une sorte de zone, t'avances dans la rivière, c'est tout. Mais quand j'ai fait ça, moi, à 40 ans, imagine à 40 ans, moi j'avais aucune idée que je savais écrire. J'avais jamais rien écrit de ma vie. J'écrivais même pas les communiqués de presse dans mon entreprise, dans mon entreprise OK, Et je détestais parler en public.
Speaker 2:À 40 ans, j'ai toute ma vie, j'ai toujours détesté parler en public. Écoute, même au lancement de livres. de mon premier livre sorti de zone, avec deux boîtes de 50 exemplaires, j'ai même pas plein d'éditeurs, j'avais zéro confiance. Écoute, j'ai même pas parlé à mon propre lancement de livre.
Speaker 1:Oh, tu fais tant d'auto-édition OK.
Speaker 2:Non, non, au début, au début, oui, je me suis mis deux boîtes de 50 exemplaires et là, ça a explosé. Il y a du fou qui est arrivé. Le fou arrive quand on marche vers du fou. Quand on marche là, il y a du fou qui arrive. On marche Là, il y a du fou qui arrive. C'était impossible à prédire tout le fou qui allait arriver, c'était impossible. Donc, ça, c'est la première erreur à ne pas faire Essayer de prédire l'avenir pour savoir si, aujourd'hui, je dois faire ce que je dois faire.
Speaker 2:Non, non, tu ne le sauras jamais. Fais-le, tu vas voir la magie opérer. Il va arriver ce qui est supposé. La magie, ça va être là. Si tu penses vers du fou, sans rien savoir, juste avec du ressenti, c'est là que ça se passe. Donc, tout ça pour dire que il y a 13 ans, moi, je détestais, je n'ai même pas parlé à mon propre lancement de livre. Non, il y a 8-9 ans, je n'ai même pas parlé à mon propre lancement, devant 50 personnes que je connaissais. Puis, maintenant, j'ai fait des centaines de conférences dans neuf pays. La Place Belle à Montréal, il y a 6 000 personnes. Je n'aurais jamais gagé un dollar là-dessus À 39 ans, c'est sûr. Je ne ferais jamais ça de ma vie. Je n'ai jamais rien écrit. Je ne sais même pas écrire et je déteste parler en public. Ne viens pas me dire que je vais devenir un auteur et que je vais faire des centaines de conférences dans neuf pays. Ça ne se peut pas. Ça ne se peut pas.
Speaker 1:Là, tu as fait une conférence aussi à Hiroshima. J'ai vu sur ton.
Speaker 2:Non, non, non, ça c'était pour le plaisir. ça, à Hiroshima, ah. OK, Mais tu as fait des conférences aussi en prison j'ai vu Oui, Bien une, Oui une en prison à Bordeaux, Le discours s'adapte quand tu es en prison ou c'est vraiment Comment tu te prépares par rapport à ça, je ne me suis pas préparé du tout et c'est pour la première fois de ma vie, je n'ai pas fait du tout la conférence que je fais d'habitude depuis des années.
Speaker 2:Ce n'était pas la conférence sortie de zone. Non, j'ai parlé de méditation, sans aucun texte, sans rien de prévu, parce que ça, c'est une de mes plus grandes sorties de zone à vie. Il y a 12 ans, moi, ça fait 12 fois que je fais ça en 12 ans, donc une fois à peu près par année, j'ai fait ma première retraite à l'époque, une retraite de méditation vipassana Je ne sais pas si tu as déjà entendu. Ça dure 10 jours, c'est 10 jours. Il Il y a des centres partout dans le monde, mais il y en a juste quatre au Canada, il y en a un au Québec, c'est à Montebello. Moi, c'était là pendant dix jours. Pendant dix jours, on ne regarde personne dans les yeux. Pendant dix jours, on ne parle pas. Pendant dix jours, on a dix heures de pratique, une technique très précise de méditation par jour, ça, c'est à part le déjeuner, le dîner, le souper. 10 heures de pratique dans 10 jours. Et moi, ça a complètement changé ma vie. Premièrement, j'y ai allé.
Speaker 2:On m'a prouvé que les nœuds, on appelle ça des blessures, des contractions, des nœuds inconscients. On m'a prouvé que ça existe parce que je l'ai vécu tout seul. C'est sorti tout seul Et ça sort par les sensations physiques. Il y a des techniques pour dénouer ça. Ce ne sont que des nœuds. Il y a juste deux choses qui créent des nœuds C'est ce qu'on veut qu'il arrive, qu'il n'arrive pas dans notre vie, qu'on veut que la personne dise fasse, elle ne le fait pas. On ce qu'on veut que si on ne l'a pas, on est contre. Et de l'autre côté, ce qui arrive, qu'on ne veut pas, on est contrarié.
Speaker 2:Toute la palette de couleurs, de n'importe quoi, n'importe quoi, les grosses, les moyennes, les petites. Donc, on a des gros nœuds très serrés tu peux appeler ça un traumatisme un moyen un moins serré, tout le monde a des nœ ou de l'autre, c'est ici, dans notre inconscient, qui rebondit sur la surface sans arrêt. Ils sont toujours là. C'est des nœuds, mais on ne les fait pas sortir. On ne les fait pas sortir par nos sensations physiques. Ça se fait. Ça fait 12 fois que je fais ça Et, en passant, ça fait partie de mes plus grosses sorties à vie.
Speaker 2:Ça, c'est clair, une chance. C'est extrêmement con à l'époque. Je suis encore con, mais beaucoup moins con qu'à l'époque parce que je souffrais complètement inutile. Moi, j'étais fâché colère, l'argumentation, les mauvaises nouvelles qui ne me concernent même pas. Je suis outré, offusqué, et là je rumine du caca, je rumine du caca, je rumine, et là je souffre, seul dans ma tête, comme un pauvre imbécile.
Speaker 2:J'étais très, très, très imbécile, vrai, très, très, très, par chance, moi, je suis plus du tout ce que j'étais par chance. Mais maintenant, je veux tellement aider les gens à comprendre ça, à vivre ça. Si jamais vous avez des questions, envoyez-moi un email, daniel à danielbluincom, daniel à danielbluincom, je vous enverrai un PDF que j'ai préparé avec des liens. Je fais visiter le centre de monétaires vélo. Il y a un documentaire dans une prison en Inde. C'est incroyable. C'est très difficile d'avoir des places Parce que tellement les gens ont de résultats que c'est très difficile d'avoir une place, encore plus pour les femmes, parce qu'il y a beaucoup plus de demandes de femmes.
Speaker 2:Donc, moi, j'ai décidé, il y a quelques jours, quelques semaines, de faire ma première retraite de méditation de deux jours et demi en pratiquant la technique, et pendant deux jours et demi, les gens ne verront personne dans les yeux, ne parleront à personne. On va pratiquer avec un horaire très précis, découvre ça, parce que ça se dénoue des nœuds. Ça se dénoue. Donc, s'il y en a qui s'intéressent mes retraites de méditation, c'est au Monastère des Augustines ici à Québec. Parfait, vous pouvez avoir votre chambre ensemble.
Speaker 2:Donc, ça, ça fait partie de mes grandes sorties de zone dans les 12 dernières années. Je dis que j'ai quasiment trois passions. Tout ce que j'enseigne depuis ma nouvelle bulle, des sorties de zone, sorties de zone, entrées de zone, c'est le processus de ça. Ça, c'est ma première. Et un autre niveau au-dessus, c'est ce dont je te parle là, la méditation vipassana pour dénouer des nœuds qui nous empêchent de faire des sorties de zone. Tout est directement relié, soit dit en passant, nos nœuds inconscients qui rebondissent à la surface mais qu'on ne sait pas comment dénouer. Et troisième, moi, c'est les expériences de mort imminente, que j'aime beaucoup. Ça me passionne, mais je ne connais rien là-dedans. Je vais faire quelque chose avec ça un jour, peut-être pas. De toute façon, ça, c'est un autre niveau, mais tout est directement relié.
Speaker 1:Ok, donc tu vas de plus en plus en profondeur. je dirais Tu essaies vraiment de comprendre ta personne et développer je ne sais pas si c'est le bon mot, mais de développer ton potentiel au complet.
Speaker 2:Exact, exact.
Speaker 1:Tu es vraiment dans une profonde recherche de toi, dis-en, par chance, par chance.
Speaker 2:Par chance, par chance que j'ai fait des recherches et que j'ai expérimenté, parce que je suis fait aussi con qu'avant. Par chance, ça a changé ma vie. Par chance, j'ai fait des sorties d'eau. Par chance que je pratique ce que j'enseigne. Je le prouve sans arrêt, toujours avec plein d'exemples d'autres personnes aussi. J'en ai des exemples de fous. Donc, ça dénouer des nœuds inconscients, c'est directement relié au fait de ne pas faire des sorties de zone, rester dans son caca, ruminer du caca. Moi, je ne savais même pas avant qu'il y avait une différence entre être là et ne pas être là. Qu'est-ce que tu veux dire? C'est-à-dire que Moi, avant, je ne croyais pas à ça, puis je ne connaissais rien là-dedans de toute façon, c'est pour ça que j'étais con et je souffrais tout seul dans ma tête. Par exemple, des gens qui ne croient pas à ça, mettons à en-tête l'inconscient. Ils ne croient pas. Je leur dis bon, ok, toi tu ne crois pas à ça? OK, ferme-toi les yeux deux secondes et concentre-toi sur la respiration, l'air que tu sens ici, qui sort de ton nez. Reste ici, reste là. Tu es capable de faire ça? Ben oui, je suis capable. Ferme tes yeux, sens l'air qui sort ici. Ok, là, je leur dis ça Oui, ok, là, tu es là, t'es là, t'es pas en train de penser à des choses, t'es là, t'es là. Ok, parfait, une seconde, tu veux pas t'en aller de là. Tu fais ça. Deux secondes, trois secondes, quatre secondes, cinq, t'es là, Cinq. Ah, je suis là. Cinq secondes, six secondes, sept secondes, pouf, qu' réfère à mon travail demain, après-demain, qu'est-ce qui s'est passé hier? Ah, oui, elle, quand elle m'a dit ça. La prochaine fois, moi, je vais lui dire ça Là, on rumine notre caca. Là, on rumine notre caca dans le passé, dans le futur. Puis, là, j'ai dit à ta peu là, non, non, je suis plus là. Je suis là, je suis en train de penser à des choses. Ben oui, j'essayais de rester là, ok, mais t'es parti. Où? C'est qui qui est parti? Pourquoi t'es parti si tu voulais pas partir? Mais toi, tu crois pas à l'inconscient, non, tu crois pas à ça. Donc, t'es parti, mais tu sais pas pourquoi t'es parti. Et tu sais pas c'est qui qui est parti. Parce que toi, tu voulais pas partir, mais t'es parti. Est-ce que c c'est de la croyance, de la philosophie, c'est des éotéristes, ou tu viens de le vivre? Ah, ok, ton cerveau fonctionne comme ça, toi aussi. Ah ben, colin, je suis surpris. Je pensais que toi, c'était de la croyance. Je pensais que c'était une croyance. Non, mais c'est parce que quand tu es rendu là, la différence entre être conscient et ne plus être conscient, la différence entre la conscience et l'inconscience, Parce que quand tu es rendu là, tu ne voulais pas être là, tu faisais tout pour rester ici, tu n'as pas été capable, c'est qui qui est parti.
Speaker 2:C'est quoi que tu as vécu. Tu as juste vécu une éclipse. Tu as vécu une éclipse mentale. Tu as vécu une éclipse mentale. Tu as vécu une éclipse de l'inconscient, comme une éclipse lunaire devant le soleil. Tu as vécu l'inconscient qui est sorti, qui est levé et qui t'a amené ici. T'as amené ici en pensant on rémine la merde, on rémine du caca. Tu as vécu, c'est l'inconscient.
Speaker 2:Ça, c'est tous tes nœuds inconscients qui lèvent, les plus récents, hier, ce matin, cette semaine. Ça, ça va plus loin. Là, il y a des façons de dénouer. Ça, c'est rattaché souvent à des stress, à de la culpabilité, à Tout l'ego, l'ego qui est contrarié, quand tu es contrarié dans le passé, quand tu vas être contrarié dans le futur, parce que tu es fort, tu es anxieux, tu as peur, tu ne sais pas trop ce qui s'en vient. Puis là, tu penses à ce qui s'en vient, puis là, tu t'inventes des choses, puis des problèmes. Toute ta souffrance est là. Quand tu es là, tu ne souffres pas.
Speaker 2:Des éclipses mentales sortent des pieds à la tête. Ils sortent par des sensations physiques. C'est pas de l'ésotérisme, c'est de la biologie. Même pas besoin d'y croire, c'est comme ça que ça marche. Donc, quand on sait ça, ça change tout, Ça change toute notre façon de réagir à tout ce qui arrive. C'est qu'on veut qu'il arrive, qu'il n'arrive pas, et qu'on ne veut pas qu'il arrive, et qu'on est contrarié. Donc, c'est comme si on garde, on réussit. C'est un muscle, c'est vraiment un muscle.
Speaker 2:On devient maître du moment présent, malgré le chaos qui nous a veillé. Et la terre tourne, il va arriver. Du chaos, de ce qu'on veut, qu'on n'a pas, c'est ce qu'on ne veut pas qui arrive. Donc, on devient maître du moment présent. On ne se met plus de nœuds, de nouveaux nœuds, et on dénoue ceux qu'on a déjà. C'est le meilleur conseil que je peux donner dans la vie à quelqu'un de faire ça une fois dans sa vie pour comprendre comment se dénouer des nœuds et ne plus en remettre, parce que si on s'en enlève dix l'année suivante. On souffre égal. C'est mieux souffrir égal que souffrir plus. Mais il y a une façon de souffrir moins. C'est juste une banque de nœuds, c'est tout.
Speaker 1:C'est un bon, bon bon mot de fin pour ceux qui nous écoutent, Daniel. la prochaine étape tu dis que tu vas avoir des centres de méditation, la technique dont tu as parlé.
Speaker 2:Je vais faire des retraites de deux jours et demi. Deux jours et demi, pas assis à terre, assis sur une chaise. Puis vous pouvez même avoir une chambre seule. Vous n'êtes pas obligé d'avoir avec quelqu'un et vous ne serez pas assis à terre. Si vous voulez être assis par terre, vous le ferez, mais sinon, je donne des chaises, c'est pas 10 jours, il n'y a pas de raison de ne pas pouvoir faire ça. C'est la fin de semaine, du vendredi 5h à dimanche 5h, donc c'est des retraites est-ce que tu as des projets de livres aussi qui s'en viennent?
Speaker 2:non, pour l'instant, je n'ai pas de projet de livre, mais j'en parle beaucoup, avec des exemples très concrets. moi, j'ai un ami qui a déparalysé du visage. Il était paralysé d'un côté du visage suite à une crise de panique, et tout ça. J'en connais deux autres personnes qui ont déjà paralysé d'un côté du visage à cause du stress et d'un choc émotif Et lui, pendant la vie passée, il a déparalysé. Et moi, dans les gens que je coach, j'ai des dentistes, chirurgiennes dentistes, et je leur ai expliqué ça. Moi, j'ai expliqué ça à des chirurgiennes dentistes.
Speaker 2:Ils m'ont dit OK, moi aussi, j'en ai un client qui est paralysé. Je ne sais pas pourquoi. Ce n'est pas un virus. J'en ai des histoires, j'en ai plein là-dedans, dans Entrée de zone. J'en parle beaucoup de ça, entre autres. Donc, non, je n'ai pas d'autres livres, je veux continuer à faire des conférences, que ce soit en entreprise, en n'importe où, n'importe où, pour les jeunes, pour les vieux, n'importe quel type d'organisation. Une sortie de zone, c'est une sortie de zone. Embrasser le changement, résister au changement, souffler la nouveauté, voici ce qui, quand on embrasse le changement, voici les résultats de fou. Donc, ça dédramatise le changement, ça donne le goût aux gens d'embrasser l'inconnu, l'inconfort. Accepter de vivre de l'inconfort.
Speaker 1:Donc, il y a des compromis De te joindre, La plus certaine de te joindre.
Speaker 2:La meilleure façon, c'est danielbluincom B-L-O-U-I-N. Comme c'est écrit Daniel Blouincom. Mon email est là Et je coach des gens à toutes les semaines. Je fais ça depuis des années. J'adore ça, ça, c'est une de mes passions. Coacher en one-on-one, en privé, un à un, par Zoom, ça j'aime ça beaucoup. Donc, si jamais dans ton groupe, il y a des gens qui ne savent pas trop sens Comment ça s'éteint, ils ne savent plus s'ils doivent rester là, est-ce qu'ils sont en train de s'acharner dans la mauvaise direction Ou ils doivent persévérer parce qu'ils sont dans la bonne Grande question? On clarifie ça, on met le doigt sur le fou et les gens avancent vers le fou. Et c'est fou les résultats qu'on obtient Quand on marche vers du fou. On se rapprocher du fou. Si on marche vers du raisonnable, on obtient du raisonnable, du brun, du gris, du tiède. Ça fait le travail, c'est correct, c'est OK, mais pas plus. Donc, il y a une façon de faire et je le fais avec des entrées concrètes. Ça me fera plaisir. si jamais, écrivez-moi danielbluincom. Danielbluincom.
Speaker 1:Et oui, et puis tu apportes beaucoup de crédibilité parce que tu es passé par là aussi, effectivement.
Speaker 2:Ben oui, ben oui, on enseigne le mieux ce qu'on a eu le besoin d'apprendre, pas ce qu'on a besoin d'apprendre, ce qu'on a eu le besoin d'apprendre Parce qu'on l'a vécu, on sait de quoi on parle.
Speaker 1:Exact. Merci beaucoup, m Blouin. Merci beaucoup de ta présence aujourd'hui. C'est très apprécié, c'est très inspirant.
Speaker 2:C'était un immense plaisir, ma chère.
Speaker 1:De m'inscrire à tes retraites parce que j'en ai besoin, de débloquer beaucoup de nœuds.
Speaker 2:C'est le meilleur conseil que je peux donner à quelqu'un.
Speaker 1:Merci, merci. Bonne fin de semaine à toi.
Speaker 2:Bye.