4e de couverture

E12 - Geneviève Mayrand - Santé mentale : un parcours de résilience et d'amour

Jo Season 1 Episode 12

Geneviève Mayrand nous offre un témoignage poignant et inspirant à travers son parcours de rétablissement face à des années de lutte contre le trouble alimentaire. Son interview révélatrice avec Denis Lévesque en 2013 a été le point de départ de son voyage vers la rédaction de son livre, "Bipolaire et Heureuse", où elle partage des outils précieux pour surmonter les défis personnels. Sa passion débordante pour l'écriture et sa détermination à aider les autres à travers leurs propres combats transparaissent dans chaque mot qu'elle partage.

À travers cet échange captivant, Geneviève explore les complexités de la bipolarité et du trouble de la personnalité limite, dévoilant les différences cruciales et les méthodes efficaces pour gérer ces conditions. Elle nous raconte ses expériences avec l'anxiété, l'agoraphobie, et la psychose, mettant en lumière l'importance de la médication et du travail thérapeutique. L'impact de ces troubles sur sa vie quotidienne est abordé avec une honnêteté désarmante, offrant ainsi un message d'espoir et de résilience.

Geneviève souligne également la puissance de l'amour familial et son rôle transformateur dans sa vie. Elle partage la création d'un projet de livre dédié aux femmes, inspiré par son admiration pour celles qui l'entourent, et comment la gratitude et l'acceptation de soi sont essentielles pour une vie épanouie. Son amour pour la danse, bien que né d'une nécessité, est devenu un moyen de libération et de bien-être, tout comme son dévouement à son art et à sa famille.

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4e de couverture:

Bonjour et bienvenue sur 4e de couverture. Je suis avec Geneviève. Bonjour Geneviève. Bonjour Jocelyne. Alors Geneviève, comment allez-vous aujourd'hui? Ça va super bien et toi? Très, très, très, très, très bien. Je suis très, très contente de t'avoir aujourd'hui. Tu dégages beaucoup d'énergie et puis j'ai hâte qu'on commence. Ok. Geneviève. Geneviève. Alors je vais te laisser te présenter pendant quelques minutes la façon dont tu le souhaites. Bonjour tout le monde, mon nom est Geneviève Mayrand je suis auteure et conférencière spécialisée en rétablissement santé mentale et en croissance personnelle. Estime de soi, pardon de soi, faire la paix avec soi-même et les autres, être bien dans sa peau. On a toutes nos difficultés, on le sait tous, mais il y a toujours des solutions. C'est ce que je raconte dans mon premier livre, Bipolaire et heureuse. 
Je donne beaucoup d'outils, beaucoup de petits trucs personnels, des petits trucs qui ont fonctionné pour moi, que j'ai trouvés un petit peu partout, ici et là, mais qui ont fonctionné pour moi, qui peuvent vraiment aider les autres. Et également, je raconte ma vie. Et c'est quelque chose... Il y a eu des épisodes de ma vie très durs que j'ai pu surmonter. Mais pour moi, faire ce livre-là, ça m'aide justement... à aider les autres avec mon parcours. Parfait. Alors, Geneviève, avant d'être autrice, autrice, sorry, conférencière, qu'est-ce qui vous a amenée là-dedans? En fait, je dirais que l'élément déclencheur pour devenir auteure, ça a été mon interview à Denis Lévesque en 2013. Ok. Vous étiez journaliste? Non. J'ai été l'invité de Denis Lévesque en 2013. Et à ce moment-là, j'avais fait un témoignage. J'avais un trouble alimentaire. J'ai vécu un trouble alimentaire pendant plus de 25 ans. Puis j'avais fait un témoignage. J'avais raconté ça. Et j'avais mentionné à M. Lévesque que j'aimerais faire un livre. 
Et je l'ai faite comme 10 ans plus tard. Ça a pris 10 ans avant que je réalise mon rêve. Mais c'est lorsque les gens m'ont écrit sur Facebook, c'était au début des années Facebook, je me disais « Mon Dieu, ça a vraiment fait du bien. Ce que j'ai dit a eu de l'impact. » Et puis, je pense qu'il faut que je trouve ma voie là-dedans. OK. Pour ceux qui viennent d'arriver au Canada, c'est mon cas. Donner l'évêque, c'est quelle émission? Ça consiste en quoi? C'était à TVA à l'époque. C'était une émission, je dirais, il y avait toujours des invités, des fois des personnalités très connues, des gens qui avaient quelque chose à dire sur certains sujets, des sujets de l'actualité, des sujets qui nous concernent tous, qui nous intéressent tous. C'était à TVA, mais là, il y a encore son show, 
Ça s'appelle Denis Lévesque-Choux. Sur YouTube, c'est très populaire, c'est très apprécié. C'est un peu le même principe, là. Je pense que c'est Denis Lévesque-Choux que ça s'appelle. OK. Et comment tu as pu participer à cette émission-là? Comment tu as pu rentrer dans ce cercle? Comment j'ai été... Oui, tu as réussi. J'avais écrit un courriel. OK. Moi, j'ai toujours aimé écrire. J'ai toujours eu la... une facilité à écrire, expliquer comment je me sentais, expliquer les mots, bien dire les choses au niveau critique. au niveau de mes émotions. J'étais convaincante, je crois. Telle journée, tu t'en viens à l'émission. J'étais très stressée. J'avais pas dormi. J'avais pas dormi. Mais ça n'a pas paru. J'ai pu le cacher, ce qui était normal, mais je voulais tellement faire du bien avec mon discours. Je pense que ça a vraiment aidé. Et qu'est-ce que tu voulais partager, justement? Qu'est-ce que tu voulais... 
Montrer au public, tu voulais partager tes souffrances, ta douleur, ton cheminement. Mon cheminement plutôt. Comme dans Bipolari Heures, en fait, je raconte mes souffrances, je raconte mon passé, je touche à plein de sujets. On parle d'une personne qui a eu des troubles alimentaires, une personne qui a été danseuse nue, qui a vécu de l'exploitation sexuelle. Une personne, oui, j'ai raconté ça. Ça m'a occasionné des tocs, des troubles obsessionnels compulsifs, en particulier avec mon hygiène pendant des années. J'ai vécu des abus, c'est ce que je nomme là-dedans, des abus également sexuels. J'en parle ouvertement, j'en parle ouvertement. J'ai eu des psychos, j'ai eu vraiment des difficultés en santé mentale intense. J'ai eu un trouble de bipolarité, j'ai eu des épisodes maniaques, des épisodes de manie. Dans mon état maniaque, j'étais allée jusqu'à harceler un artiste populaire, un chanteur populaire que j'avais, bon, déjà eu un petit date, là, tu sais, mais il 
j'étais mariée, j'étais allée loin, j'étais pas du monde, j'étais épouvantable. C'est allé jusque-là, je le raconte dans mon livre. Aujourd'hui, on est en paion, c'est par livre, pas tant longtemps, on a fait l'abîme. C'est toutes des choses que je raconte jusqu'où ça peut aller, la démence, et à quel point c'est important pour les bipolaires de prendre leur médication, d'écouter leur médecin, de tout nommer à leur médecin, et d'abord et avant tout, d'accepter notre diagnostic. Parce que les gens ont beaucoup de misère. faire. Ils ont honte. Ils ont honte de leur diagnostic. Ok Geneviève, on va parler intensément de ce livre. J'admire la façon honnête avec laquelle tu racontes ton histoire. Je te l'offre d'ailleurs. Merci beaucoup. Ça se voit que tu as fait beaucoup de travail sur ce que tu as vécu et que tu es dans une... Tu sembles être dans un environnement ou un état d'esprit maintenant qui est meilleur que là où tu étais. Ah oui, c'est le jour et la nuit. Mais c'est quand même difficile pour quelqu'un d'aborder ce sujet parce que j'ai l'impression que tu es honnête avec ce qui s'est passé, mais c'est quand même... 
C'est délicat. C'est délicat, oui, tout à fait. Moi, je suis habituée d'en parler à travers mes conférences. Je ne m'attirais pas que ma conférence, elle est choquante, elle est drôle, elle est intense, elle est émotive. Les gens pleurent, les gens rient, les gens sont sur le bout de leur chaise. Je nomme avec facilité des choses que les gens ont de la misère. Peut-être parce que j'ai fait la paix avec mon passé. J'ai accepté et ma mission de vie, c'est d'aider les autres à travers leur épreuve en écoutant. ce que j'ai à dire pour mieux justement les outils avec les petits outils que j'ai pris un peu partout. Ta dernière conférence c'était quand? C'était où? J'en ai fait plusieurs en fait. Je fais souvent le centre de femmes marées du Puy à Joliot. C'est un endroit où justement j'ai une conférence qui s'en vient en novembre. Il y a une soixantaine de personnes en général, des fois un peu plus. Toutes des femmes. Toutes des femmes de tous les âges. J'en ai fait quelques-unes. Je vais bientôt louer une salle dans ma région également. Je n'ai pas de véhicule pour je 
à vendre des billets, à des prix très abordables, parce que le but, c'est vraiment que tout le monde puisse y accéder. Mais je dirais que ma conférence la plus marquante jusqu'à ce jour, ça a été à la prison des femmes de Joliette. C'était vraiment génial. J'oublierai jamais, jamais, jamais, jamais comment ça s'est passé, comment je me suis sentie, comment j'ai fait sentir les femmes. J'étais très fière de moi parce que j'étais vraiment transparente. Est-ce que tu as eu des retours des femmes recluses là-bas? Est-ce qu'elles t'ont parlé par la suite? Non, je n'ai pas eu de nouvelles par la suite. Je n'ai pas eu de nouvelles par la suite. Mais ça a été enrichissant. Ça fait prendre conscience que tout le monde peut avoir des difficultés. Puis... 
Disons, péter les plombes, mais il est toujours possible d'avoir, comme les prisonnières par exemple, d'avoir du remords, de se prendre en main parce que les femmes sont venues sur une base volontaire. C'est pas toutes les femmes qui étaient présentes, c'est celles qui ont vraiment le goût de s'aider, d'apprendre des choses, de travailler sur leur personne, de devenir la meilleure version d'elle-même. Elle était volontaire. C'était quoi déjà la question? C'est pas grave. Non, c'est bien beau. Geneviève, quel âge avez-vous aujourd'hui? J'ai 43 ans. 43 ans. OK. J'ai envie de décortiquer tout ce que vous m'avez dit parce que ça commence à grouiller un peu dans ma tête. OK. Commençons par le début. Bipolaire. OK. Ça, votre diagnostic, vous l'avez eu quand? En fait, j'ai eu beaucoup de diagnostics dans ma vie, moi. Mon premier, ça a été TPL, trouble de personnalité limite. Quelques années plus tard, j'ai eu le diagnostic de bipolarité. Est-ce que tu peux expliquer un peu au monde, là, c'est quoi la différence? Qu'est-ce que ça veut dire? 
La bipolarité ou le TPL? Je dirais que c'est semblable. Les difficultés, les comportements se ressemblent énormément. Il y a un côté dans le TPL et bipolarité excessif. On est déjà impulsif, on est déjà intense, on est déjà excessif, on est déjà émotif, on est des artistes, bref. On a souvent les gens bipolaires. Ils ont souvent beaucoup de qualités au niveau artistique. Parce qu'on est proche de nos émotions. On ressent intensément les émotions. La différence entre TPL et bipolaire, c'est qu'une personne bipolaire, c'est une maladie de désordre émotionnel. Il faut de la médication absolument pour soigner ça, pour stabiliser ça. Parce que sans médication, la personne n'est pas fonctionnelle. Moi, j'arrête mes pellules. Chut! Ça irait pas, là. Ça irait pas bien. Tandis qu'un trouble de personnalité limite, c'est un trouble de la personnalité. 
TPL, borderline, c'est un trouble de personnalité. Ça, ça se travaille. Je ne dis pas que la médication n'est pas adéquate. Il y a beaucoup d'anxiété dans le trouble TPL. Il y a certains antianxiolétiques, antidépresseurs. Mais antipsychotique, ce n'est pas nécessaire. C'est une thérapie qu'il faut faire. Un travail sur soi-même, sur son intérieur, sur ses valeurs, sur ses relations humaines. Tandis que la bipolarité, dès que tu as ta médication, tu peux quand même faire. en cheminement, ce qui est toujours adéquat et je conseillerais à tout le monde sur la planète de faire une thérapie un jour dans sa vie, de faire une recherche pour justement travailler ce qu'il y a en dedans parce qu'on a toutes nos blessures. On a toujours quelque chose. On a toujours quelque chose. Donc, la bipolarité, c'est quoi? Il y a une phase qui est maniaque, tu en parlais tantôt, et puis il y a une partie qui est plus quoi? Euphorique? C'est plutôt up and down. Dans mon cas, moi, je suis bipolaire, mixte. Dans une journée, je pouvais avoir des variations d'émotions comme ça. Mais en ce moment, je suis stable. Surtout qu'en ce moment, j'ai eu un trouble anxieux pendant longtemps. Je le nomme là-dedans, je donne des outils, ça s'est réglé mon trouble anxieux, j'ai presque plus d'anxiété. En 
ou que ce soit normal. C'est une situation de sanction légère. Mais la bipolarité, c'est des up et des down. Moi, en phase down, je n'avais pas confiance en moi. J'étais un... Je me sentais que je n'avais aucune valeur, je n'avais plus le goût de rien. C'est vraiment une dépression majeure. Je ne me l'avais plus. J'étais couchée la journée longue. Je pouvais être dans un bordel chez nous incroyable. Ça, ça fait longtemps, ça fait plusieurs années. Je mangeais, j'étais boulimique beaucoup, beaucoup. Je prenais énormément de poids. J'étais mal dans ma peau. J'étais malheureuse, j'étais souffrante. Je ne voulais plus sortir. Je faisais de l'agoraphobie. J'ai déjà passé cinq ans fermée chez moi à sortir deux à trois fois par jour. C'était épouvantable, ma vie avant. C'était terrible. Des épisodes maniaques, c'est le contraire. On se pense extraordinaire. On l'est tous. On est tous extraordinaires, mais on se pense surhumaine. On pense qu'on va conquérir le monde. On s'imagine que Johnny Depp est après nous. On s'imagine qu'il veut nous marier. On s'imagine qu'on a des rêves de grandeur. 
inaccessibles. C'est ça, on peut avoir des rêves. Mais des rêves de grandeur complètement illogiques, irrationnels, on dort plus, on mange plus. On est très accélérés. Bien, moi, je le suis. C'est ma nature. Ça, ça va toujours rester. Au niveau de notre discours, là, j'ai une facilité avec les mots. Mais une personne qui parle vite, t'as de la misère à la suivre, elle est comme hyperactive, tu sais. Elle énerve tout le monde. Puis ça, c'est la manie, post-manie. Après ça, il y a l'épisode de manie. Et ce qui est dangereux, c'est la psychose. Ça, c'est dangereux et j'ai déjà été jusque-là. Ok. Et c'est à quel moment que tu as pu avoir ta médication? En état de psychose. En fait, quand j'étais, je ne savais pas, j'étais bipolaire. Le premier médicament que j'ai pris à vie, c'était du Zoloft. C'est ce que je prends encore actuellement. Mais on me l'avait cessé. C'était pour une dépression. Puis l'anxiété, les tocs et la dépression, tout ça. Je continue à le prendre. Ça va très bien avec ça. Mais c'est pendant un épisode de psychose. 
psychose. J'étais jusqu'à la psychose, avoir des drôles d'idées. J'avais recelé l'artiste en question. Il était marié, il me disait d'arrêter de lâcher aller. Dans ma tête, c'était Elvis. Moi, j'étais la réincarnation de Marilyn Monroe. On m'a souvent dit que j' ressemblais à Marilyn dans ses mimiques d'un petit peu, pas tant. Oh oui, j'ai vraiment cru. J'ai fait tout un show à l'hôpital. Il y en a qui m'ont vu aller sur Facebook. Je pensais vraiment que c'était drôle. J'étais arrivée à l'hôpital à un moment donné, même à plusieurs reprises de mon plein gris, avec ma valise, avec mes robes de soirée, mes bijoux, mon maquillage et tout, puis mes CD de Marilyn Monroe. Et moi, mon but, c'était pas de me faire soigner parce que ça allait pas bien. C'était de prouver au monde entier, dont j'ai tenté les réalités dans ma tête, prouver au monde entier que j'étais la fille de Dieu réincarnée de Marilyn Monroe. Et vous allez voir que le psychiatre va me croire. Fait que j'appelais la police, l'ambulance, ils venaient me chercher chez nous. C'est sérieux, là. Puis là, j'ai embarqué. Ils riaient. 
On avait du fun. Moi, j'étais consentante d'aller à l'hôpital pour prouver au monde entier et aux psychiatres qui j'étais réincarnée. C'est complètement... J'étais soignée, évidemment. J'ai vécu beaucoup de choses à l'époque. J'ai été dans la salle d'isolement. J'ai pété des crises. On m'a attachée. On m'a même mis une fois ou deux la canisole. J'étais dangereuse pour moi-même. Oui, c'est allé jusque-là. OK. C'est allé loin. C'est allé loin. Ça, c'était il y a combien de temps? Ça fait plusieurs années, jusque-là. Mais j'ai eu un épisode maniaque il n'y a pas aussi longtemps. Moi, je suis transparente, je dis tout. Parce que j'ai vécu un événement au niveau de ma famille un peu difficile, quelque chose qui ne se passe pas souvent, et puis j'ai augmenté mon zoloft. Je fais des conférences, j'ai confiance en moi, le docteur, mon médecin, il me fait confiance, il sait que je suis raisonnable, il sait que je connais beaucoup la maladie mentale, j'en parle en conférence. 
Mais il était parti en vacances, pauvre docteur. C'est pas de sa faute. Mais là, j'ai contacté le pharmacien et j'ai demandé comment augmenter mon zoloft, juste pour une petite période de temps. Et j'étais tellement, tellement convaincante. J'en veux pas au pharmacien, là. J'avais des bons arguments, puis je croyais vraiment que ça irait bien, mais c'était trop élevé. J'ai sauté une dose de trop, disons. J'ai sauté une dose de trop. Ah non, j'ai oublié de nommer, parce que je suis toute la vérité. Je suis quelqu'un qui est vrai, qui ment pas. J'avais augmenté par moi-même. Et de demander aux médecins, aux pharmaciens de continuer où j'étais rendue. Il n'y avait pas eu le choix. Et j'ai un petit peu pété les plombs. C'était au début de l'été. Je ne suis pas restée longtemps, par contre. Je suis restée trois semaines. Je n'étais pas en psychose. Je n'avais pas vraiment d'hallucinations, mais j'avais un comportement épouvantable. Ça faisait dix ans que je n'avais pas eu d'épisodes maniaques. C'était épouvantable ce que je pouvais faire. J'étais sur Facebook à journée longue. Je faisais des vidéos. 
Je dansais, mais ça fait partie de ma personnalité. J'adore danser. Je fais des vues que les gens aiment bien. Des fois, je danse dans mon salon. Je mets mes petites lumières et tout. Mais je dansais, je chantais tout le temps sur Facebook, mais sans arrêt. Et je parlais de ma vie, mais vraiment intime. Encore plus en détail que dans Bipolar et Heureuse. Je disais des choses qui n'avaient pas de bon sens. Et je dénonçais des situations qui n'avaient pas d'allure. Il y avait beaucoup d'idées un peu exagérées. Oui. Mais je parlais déjà méchamment, c'était pas fondable. J'étais cruelle. C'était terrible ce que j'ai pu dire sur certaines personnes. Il y avait beaucoup d'exagérations dans tout ça. Des drôles d'idées aussi. Des idées faunées. Des perceptions faunées. Sans être des hallucinations, c'était mes perceptions. Comme je nomme, je n'étais pas en psychose. Puis là, j'ai sali du monde sur Facebook. C'est incroyable. J'ai tellement regretté. Une fois que tu as repris ta médication normale et que tu revois ces vidéos-là, qu'est-ce que ça te fait? Je les ai effacées. J'ai eu des... 
des commentaires pas juste des commentaires. J'ai perdu quelque chose de gros en lien avec ça j'avais un rôle dans un film qui était au cinéma, justement, je l'ai vu il y a pas longtemps. Je n'aimerais pas le film. Je n'aimerais pas un film qui était au cinéma, qui va être dans plusieurs cinémas encore. Moi, je faisais un témoignage. J'ai eu mon enregistrement. Ils sont venus à la maison. C'est déjà extraordinaire, mais j'ai vraiment descendu l'actrice principale. Je disais qu'elle était jalouse de moi. Ce qui était vraiment faux. Elle avait une personnalité forte. C'est une femme qui avait... C'est la fille d'une personnalité connue aussi. C'était son premier rôle dans un film. Une personnalité très connue que je n'aimerais pas au Québec. Tout le monde le connaît, son père. 
Et je disais des choses. Je ne peux pas croire que j'ai pu dire ça sur elle. Je ne peux pas croire que j'ai dit ça. Je l'ai dit même quand j'étais sur le point de sortir de l'hôpital. C'est terrible. Mes idées étaient faunées. Je me sentais persécutée. C'est un autre symptôme. Comme si tout le monde était contre moi. Tout le monde me voulait du mal. Et là, ils m'annonçaient qu'ils allaient effacer mon témoignage. C'est un film qui parle d'exploitation sexuelle. de traiter d'enfant. Et moi, je faisais un témoignage, je racontais l'épisode que j'étais danseuse. Puis c'est très bon mon témoignage, il était vraiment excellent. Mais c'était mieux pour tout le monde que je sois... Puis toute cette gang-là, cette belle gang-là avec qui j'avais tissé des beaux liens, ne m'ont plus jamais parlé. Malheureusement, ça m'a fait énormément de peine. Oui, j'imagine. Parce que je n'étais pas dans mon état normal. Est-ce qu'ils n'ont pas compris par la suite que... Ils n'ont pas compris. Ils ne m'ont jamais pardonné, je crois. Peut-être deux personnes qui sont restées dans mes contacts, mais... 
Malheureusement, c'est pas tout le monde qui comprend ça, puis j'en veux pas à personne. C'est difficile à comprendre. Une personnalité, une personne en manie, une personne en dépression, elle est plus consciente, par exemple. Mais elle voit tout en noir, là. Mais en manie, elle est pas elle-même. C'est comme quelqu'un qui aurait pris de la drogue, puis qui est gelée comme une balle. Elle a pas nécessairement le même comportement qu'une personne qui est à jeun. Par contre, quelqu'un qui est sous salaire, qui dit toutes les vérités. Si tu veux te faire parler de ton chum, comment il se sent, qu'est-ce qu'il pense, tu sais, peu importe quand il pompette, là, tu lui poses la question, ça va être un détecteur, tu sais, un détecteur de messages, un livre ouvert. Mais c'est ça, j'étais vraiment, vraiment hors contrôle. Puis c'est pas un manque de, je dirais, de compassion, parce que c'est des gens tous de cœur, l'équipe, les comédiens, les producteurs, avec qui j'avais vraiment tissé des liens, toute l'équipe de tournage, là, tu sais, c'est... 
C'est dur à comprendre, c'est dur à saisir, c'est dur à... Tu sais, ce n'est pas tout le monde qui connaissait la bipolarité. Moi, je suis tellement là-dedans, j'ai l'impression que tout le monde connaît ça. Geneviève, une petite question pour vous, OK? OK, vous avez 43 ans aujourd'hui, vous regardez votre vie rétrospectivement. Est-ce que vous auriez aimé être différente ou alors est-ce que vous êtes présentement, vous avez fait la paix avec qui vous êtes? Tout à fait. Mais si je n'avais pas vécu ça, comment je pourrais aider les autres? Il fallait que je passe par là. C'est mon destin. C'est mon destin. J'ai souffert. Ça n'a pas de bon sens. Ce qui m'a fait le plus souffrir, je pense que ça a été mes troubles mentaux. C'était épouvantable. Je le raconte dans mon livre. Je ne rentrerai pas en détail. Mais chez nous, on barrait le frigidaire parce que je faisais trop de boulimie. C'était épouvantable. Je me faisais vomir. Je pouvais me faire vomir 4-5 fois par jour. C'était ma vie. J'ai lâché l'école. Je n'ai pas tant d'éducation pour une crivenne. J'ai dû cesser l'école en secondaire 5 au début. Je passais mes midis à aller à la maison vomir. Alors, le directeur m'a contente. 
la boulimie, c'était plus pendant l'adolescence, on va dire. Non, ça a duré 25 ans. Wow! Il y a eu des épisodes que je me faisais vomir, des épisodes que j'étais anorexique. J'ai pesé jusqu'à 85 livres et j'ai pesé jusqu'à 191 livres pour un 5 pieds 2. Des périodes que j'étais boulimique, que je ne me faisais pas vomir, mais la pire période, c'était vraiment l'adolescence, quand je me faisais vomir à journée longue, c'était ma vie. À un moment donné, j'ai eu une remise en question, j'ai aperçu du vomi, pas du sang dans mes vomissures. Ça m'a vraiment fait peur parce que j'avais lu énormément. Moi, je suis quelqu'un qui lit beaucoup. J'avais vu que perforation de l'estomac. Exact. J'ai vraiment eu peur. Est-ce que ça vous a fait arrêter à ce moment-là? C'est là que je m'y ai pris en main. Parce que j'avais mon bonhomme, j'ai deux enfants, mon Dylan, et puis je voulais vivre. J'étais inquiète. J'avais peur qu'il arrive un accident. À chaque fois que je me faisais vomir, je me disais tout d'un coup que je pars, parce que j'étais très étourdie ensuite. J'avais peur de perdre connaissance ou qu'il arrive quelque chose au niveau de ma vie. Oui, j'étais très... Vos enfants, ils ont quel âge aujourd'hui? Ma petite cocotte, elle a 5 ans, Jenny Rose, et mon Dylan, il a 24 ans. 
Oui, un gros écart, tous les deux. Un gros écart, oui! J'aime ça comme ça, c'est génial. Ils connaissent tout de votre diagnostic. Dylan, il a lu mon livre, il était présent à l'émission de Denis Lévesque. C'était la première fois, en fait, c'était vraiment magique comme un moment avec mon garçon, c'était la première fois que Dylan entendait sa mère parler comme ça, nommer des choses d'elle-même aussi, intimes. Il avait 10 ans à l'époque, 10-12 ans, 10-12 ans. Je pense qu'il a aimé son expérience. J'ai fait un câlin par la suite, puis maman, je le savais pas, puis je me doutais de quelque chose, puis il était fier de moi, puis c'était magique. Ma coquette est toute assise. Elle sait que j'ai fait un livre. Elle sait que dans mon livre, il y a des belles photos. Oui, il y a de belles photos. Elle sait que ses petits pieds sont à quelque part. Je vais vous montrer à l'écran. Ses petits pieds. C'est des photos de mon fils. Il y a beaucoup, beaucoup d'images comme vous voyez. 
Il y a des poèmes. J'adore faire des poèmes réconfortants. Mon petit cocotte, je ne trouve pas. vais le montrer. J'aime faire des poèmes. J'ai fait un poème, en fait, il y en a trois. Un pour mon fils, pour inspirer les mamans, les papas, à dire à leurs enfants à quel point ils sont fiers d'eux, ils les aiment, puis les valoriser. J'ai fait un poème, c'est pour la diplomation de Dylan, quand il a eu son diplôme. Ça fait quand même beaucoup d'années que j'ai fait ça. J'ai fait un autre poème aussi, bien court, puis j'ai fait un poème pour les victimes d'intimidation, parce que j'ai vécu ça quand j'étais jeune. Il y a eu des racines. à mes difficultés. Je me faisais beaucoup niaiser par les petites filles à l'école, moi. C'était incroyable. J'avais les cheveux rouges, j'étais sage, j'étais chouchou des profs, j'étais bonne à l'école. Ils riaient de comment je marchais, comment je m'assoyais, comment je m'habillais. Reste fière et forte. C'est vraiment un très, très beau texte. Est-ce que je peux lire juste la première page? Non, non, allez-y. Je ne lirai pas. Parce que moi, quand je me mets à composer un poème, je n'ai pas de fond. 
Et je compose ça en l'espace de 15 minutes. Les mots me viennent tout seuls. Faut que je sois inspirée, par contre. OK. « Reste fière et forte. Chère petite fleur, es-tu consciente de ta splendeur ? Je m'inspirais en fait de ce poème-là d'une petite fille qui s'est suicidée. Elle avait environ 12 ans. Elle était magnifique. C'était vraiment une belle personne. Mais elle se faisait tellement intimider à l'école qu'elle s'est suicidée parce qu'elle souffrait. Elle était une petite fille merveilleuse et elle ne savait pas. Elle n'avait pas confiance en elle. C'est ce poème-là. J'espère qu'il va réconforter les victimes. Reste fière et forte ou fort. « Chère petite fleur, es-tu consciente de ta splendeur? Sais-tu combien on te craint? Tu brilles telle une surprenante étincelle, une beauté d'étoile dans le ciel. Tu es d'une chaleur sans pareille. Ta naissance fut un véritable cadeau du ciel. » 
« N'oublie jamais la valeur qui se retrouve à l'intérieur de toi, cher grand cœur. Le véritable bonheur, très vite tu le verras. Il suffit d'y croire et de t'accrocher à l'espoir. » Je ne vais pas tout le nommer. Je vais laisser les gens se procurer le livre et le découvrir. Parce que c'est un poème qui fait vraiment du bien, qui fait réfléchir, qui fait prendre conscience qu'on a tous une valeur. Il faut vraiment se voir... pas nécessairement avec la façon que les gens nous traitent toujours, mais comment on est véritablement. Donc, dans ce premier livre-là, vous l'avez écrit quand ? Mon Dieu, ça doit faire trois ans. Donc, vous parlez de votre trouble de nutrition. Oui. Vous parlez aussi de votre diagnostic, la bipolarité et tout. Exploitation sexuelle, mes trucs dans le bain, je me lave à l'eau de Javel. C'était terrible. Je suis allée loin. C'est incroyable. Je suis encore en vie. C'est terrible. C'est incroyable. J'ai dansé nu à un moment donné. Il y a un client qui avait vraiment été violent. Il avait essayé d'abuser de moi. Ce soir-là, j'ai commencé à mettre de l'eau de Javel. 
dans mon bain, tout simplement. Puis je passais des deux ou trois heures dans le bain à me la frotter, à me frotter. C'était épouvantable. Je ne sais pas pourquoi j'ai passé par là. Je me sentais tellement sale. Souvent, les victimes d'agression, de viol ou d'exploitation, ils vont se laver beaucoup. On voit ça dans les films. Exact. On voit la fille qui a vécu une agression, puis elle est dans la douche, puis elle se frotte, elle se frotte. Mais moi, c'était ça tout le temps. Chaque bain était compliqué. C'était l'enfer. J'amenais, j'amenais, pas ça dans le livre, mais j'amenais toujours un film ou de la musique pour m'aider parce que je savais que c'était souffrant de prendre un bain. Moi, j'ai des bons bras à force de me frotter. C'est jamais parti parce que je lève ma fille. Je me fais des biceps incroyablement à force de me frotter. Maintenant, je t'en prie. Je n'ai pas un bain, c'est agréable. Je mets de la mousse. J'avais le mot à dire. Ça n'a pas de bon sens de mettre ça. Je me sentais salie. Je me sentais dégueu. On parle d'une femme qui a eu une haine de soi incroyable. Une haine intense. C'est ce que je nomme là-dedans une haine. Une femme qui se trouvait affreuse, dégoûtante. 
qui avait honte d'elle-même, qui a souffert énormément. Ce qui est magique dans tout ça, c'est la transformation maintenant. Maintenant, je suis bien dans ma peau et je peux l'enseigner aux autres. Parce que je sais quoi être mal dans sa peau. Être malheureux et ne pas avoir confiance. Mais d'où vient ce mal dans sa peau? Est-ce que c'est uniquement l'intimidation? Pas quel truc. L'accumulation de plusieurs choses. Je dirais. Mais l'intimidation, ça a été pas mal une des raisons. Et vous parliez tantôt de l'importance de valoriser ses enfants. Est-ce que c'est quelque chose qui vous a manqué aussi quand vous étiez jeune? Peut-être. Mais les parents d'autrefois... Exact, je comprends. J'ai 44 ans. Non, on a le même âge. Je comprends, je comprends. Bon, les parents d'autrefois, ils étaient pourtant démonstratifs. Il y a une personne que j'aime beaucoup, qui en parle énormément, c'est un conférencier, il s'appelle Marc Gervais. Est-ce que tu connais? Non. Non, j'avais fait beaucoup 
de conférences partout dans le Québec. Puis lui m'a appris beaucoup, puis c'est grâce à lui que j'ai réussi à faire mes livres. Lui, Marc Gervais, là, il parle à quel point c'est important de donner de l'amour à nos enfants, de leur démontrer, de leur dire qu'on est fiers d'eux, de leur faire sentir, pas juste leur dire, mais leur faire sentir leur importance. Ils sont précieux, ils sont uniques, ils ont du talent, et même s'ils réussissent pas du premier coup, puis même s'ils ratent un, je sais pas moi, une mauvaise note ou un bulletin, on les aime pareil puis ils vont faire mieux la prochaine fois. C'est tellement important de les valoriser parce que ça va leur suivre toute leur vie. C'est comme ça qu'on bâtit une confiance en soi. Mais les parents d'autrefois n'étaient pas démonstratifs parce qu'ils n'ont pas été élevés comme ça non plus. Même au niveau de l'affection, des câlins, des becs et tout ça. Mon fils, des fois, il est tanné. Je sais que tu m'aimes. Je sais que tu me trouves beau. Je sais que tu es fière de moi. Je change de disque. Il a confiance en lui. Il sait que quelqu'un est bien et qu'il est très intelligent. J'en 
C'est très fier. Ma fille aussi, elle ne manque pas d'affection. Elle est tellement mignonne. Elles sont tellement beaux, mes enfants. Tu as juste le goût d'essayer. Geneviève, qu'est-ce qui vous a fait aller dans la danse? Ah, mon Dieu Seigneur! J'ai eu trois épisodes que j'ai dansés, mais toujours des courtes périodes parce que j'haïssais ça. Il y a des femmes qui dansent et qui se plaisent là-dedans. Il y en a qui, oui, je pense qu'il y en a qui en font comme leur vie et qui sont corrects là-dedans. Mais je dirais que ce n'est pas la plupart. Moi, dans mon cas, j'y allais d'enculon. Je détestais ça. L'argent. J'avais besoin de sous. J'avais des dettes. Je vivais de l'aide sociale. J'en arrachais. C'était dur. J'avais besoin de payer mes factures. Mais il y avait autre chose que rarement les gens nomment et que j'avais nommé dans l'entrevue que j'ai faite justement en lien avec le film que j'ai nommé tantôt. C'était un témoignage. J'allais chercher autre chose que l'argent là-dedans. L'attention positive. Je me sentais belle. Je me sentais importante. Je sentais que j'avais de la valeur. 
je me sentais une reine, je me sentais appréciée, je sentais que j'étais vraiment... Les hommes me faisaient sentir à quel point j'avais... Ils m'aimaient, ils étaient fous de moi, là, des bouts, là. C'était incroyable. Fait que moi, je me sentais avec plus de valeur. Mais de l'autre côté, je perdais ma valeur parce que j'avais honte. Je me sentais comme un déchet, je me sentais comme un objet. Je me sentais salie, je me sentais, tu sais. Mais aussi, ce que j'aimais, ça peut être des détails, moi, j'adore la musique. J'adore la musique, il y avait toujours de la musique. J'adore les loges. Moi, j'aurais dû être une grande actrice. À me maquiller, faire les cheveux. J'aimais ça, la gang. Toutes les filles fumaient leur pétard. Moi, j'en fumais pas de pétard. On se maquillait, on se faisait les cheveux, on se parfumait. On était nues toutes ensemble. On était à l'aise. On faisait de rien. On se faisait belles, mais vraiment comme des reines de beauté. Devant l'écran, miroir et tout ça. On fumait nos cigarettes au fumoir à l'époque. Dans les loges. J'aimais ça, cette partie-là, de se faire belle. J'aimais partir en voyage. J'allais loin. 
Oh, vous voyagez? J'allais dans le Québec, mais j'allais pas danser près de chez moi. J'avais trop honte. Je voulais surtout pas me faire reconnaître. Je me faisais reconnaître une fois. J'ai eu la honte de ma vie. J'allais loin, j'allais à plusieurs heures de route. Et ce que j'aimais, c'est faire ma valise. puis me mettre là-dedans mes belles robes, mes petits dessous. Je faisais toujours des choses bien coquettes. Moi, je suis quelqu'un qui a bien des bijoux. Je n'ai jamais assumé d'emporter le temps. Les gens sont plus simples, Joliette, mais moi, je suis comme ça. Je suis colorée, j'aime les accessoires. Je faisais mes bijoux, mes parfums, je faisais ma belle valise. Je dormais dans des motels. C'était très, très bien comme endroit. Il y avait une ferme où on recevait toutes les filles ensemble. J'aimais ça. 
Puis j'allais me promener jour, des fois. J'allais visiter les lieux. J'avais l'impression de faire un beau voyage. J'avais l'impression que je me gâtais. Bon, je revenais avec une bonne paye la plupart du temps. Des fois, non. Des fois, ça ne marchait pas. Des fois, il n'y avait pas un show. Des fois, il y avait trop de filles en même temps. Puis là, c'était l'enfant qui allait payer le transport, qui coûte une fortune. Il faut payer le service-bar. Il faut payer, évidemment, les souliers, ça coûte une fortune, les vêtements, tout ça, ça coûte cher, ça. Il faut se faire faire les cils, les ongles, la petite queue, il faut être parfait, ça coûte une fortune. En fin de compte, on ne fait pas tant d'argent, parce que tout ça coûte une fortune, on passe notre temps. Puis l'argent est vite fait, c'est ce que je nomme aussi. L'argent est vite fait, c'est de l'argent qu'on ne veut pas garder, on n'est pas fiers. Moi, je n'étais pas fière de cet argent-là. Ce n'est pas comme gagner sa vie avec quelque chose que tu valorises et que tu sens... 
que tu as de la valeur, que tu sens que c'est bien gagné et que tu es fière. Moi, je suis de gaspillé, c'est n'importe comment. J'arrive à la maison, le restaurant, la cochonnerie, le linge. Je payais quand même mes factures, mais je n'ai pas accumulé. C'était de l'argent sale. J'imagine que ceux qui font des fraudes, de la drogue, qui vendent de la drogue, qui font des crimes, ça doit être le même principe. Ceux qui ont une conscience, je parle. Ceux qui ont une conscience, ils doivent flouber ça. J'avais ma conscience qui me disait, je veux qu'elle paresse l'argent. J'en veux pas de cet argent-là, tu sais. Mais c'était inconscient, ça. Je suis capable de le nommer maintenant, mais à l'époque, c'était inconscient. OK. Dans ce livre, t'es sur vous, mais là-dedans, vous donnez quand même des conseils, du réconfort à ces personnes-là qui sont en train de vivre ou ont vécu la même chose. Qui ont vécu des difficultés semblables. Je parle de suggestions d'anxiété, je parle de bipolarité, je parle d'amour, je parle de famille, je parle de tous les sujets. Je pense que j'ai rien oublié comme sujet, là. C'est vraiment un 
complet mais c'est un livre que j'ai rencontré des anecdotes difficiles, terrible le monde sont au bout de leur chaise, à quel point je transparente puis que j'ose, audacieuse, mais il y a toujours une piste de solution ensuite. Je donne mes outils et mes solutions, comment j'ai réglé la boulimie, comment j'ai géré mon trouble anxieux, mon TOC. En fait, j'ai guéri de tout ça. Agoraphobie, je dis exactement quoi faire c'est une crise de panique, agoraphobie, phobie sociale, je dis quoi faire à l'intérieur justement trouve alimentaire c'est que c'est mis avec le pot que tout peu importe le pot que tout est mis comme ça je parle d'industrie de la mode de découvertes que j'ai fait d'où ça vient la mode la maigreur ça vient c'est une affaire d'argent ça exact exact je dis là-dedans je nomme tout je nomme quelque chose qu'on m'a enseigné là c'est surprenant ce qu'il y a là-dedans 
s'aimer soi-même tel qu'on est. Si on prend du poids, on a un surplus de poids, t'es belle, pareil, la personne, elle est belle, pareil. Des fois, même justement le défaut fait en sorte que cette personne-là, ça fait sa beauté, c'est différent. Je vais vous donner un exemple que je donne parfois. On sait qu'il y a une paralysie, une paralysie belle, je crois, il y a bouche croche, mais c'est ce qui fait son charme. Il y en a qui ont un défaut, une grande beauté ou n'importe quoi, puis... C'est ce qui fait sa différence, son unicité, sa personnalité, sa différence, puis sa beauté unique. Il faut s'aimer tel que nous sommes. Puis qui a décidé qu'il fallait peser 100 livres pour 5,8 pièces? Ça, c'est une question de mode. Je ne donnerai pas la recette. Il faut vraiment lire le livre pour le comprendre. Mais un coup qu'on a lu ce texte-là, on ne voit plus les choses pareilles. Et où est-ce qu'on trouve ce livre, Geneviève? Il est un petit peu partout. Il faut faire des recherches. C'est mon éditrice qui s'occupe de ça. Oh, c'est une maison d'édition. C'est l'édition du Grand Rousseau. Paul Mongeau, une femme extraordinaire qui m'a donné ma chance, qui a cru en moi. Et puis, on a fait un livre magnifique avec ça, plein d'images. Puis, 
Je suis vraiment reconnaissante envers elle. Il est partout. Il faut faire des recherches. Allez sur Google. Vous pouvez aller sur Google, vous allez voir tous les endroits. Archambault-Renoubré, plusieurs endroits, plusieurs librairies, des gens coutus. Librairie Martin-Joliette, on est dans le secteur de Joliette. Librairie Hamster, Confidence littéraire également, une nouvelle librairie qui ouvre. Archambault-Renoubré, il fait une commande en ligne. Il y a même une version électronique. OK. Ok, je vais fouiller, je vais regarder où sont les liens. Oui, génial. 100 belles réflexions pour elle. Ça, c'est quoi? Je n'ai juste pas un discours, j'ai tout. Il est magnifique, hein? Oui. Puis j'aime les photos à l'intérieur. Les photos différentes. C'est le concept. Le concept qui est vraiment original et unique. Je veux juste mentionner... Elles sont magnifiques. Je veux mentionner que c'est la compagnie de mon frère et mon frère qui a fait la couverture. Mon frère a eu une compagnie de lettrage située à Notre-Dame-de-Lourdes et ils ont fait la magnifique couverture. Regardez, elle est magnifique. J'ai mis ma touche personnelle, j'ai déjà aimé ça, mais j'ai pu... J'ai une petite étoile, j'ai un petit peu de bleu ici. Regardez, elle est belle. C'est vraiment un très beau matériel, vous aussi également. 
C'est un livre, en fait. Est-ce que je te raconte l'histoire? Oui. OK. C'est spécial comme histoire. J'ai un très bon ami à moi Facebook. Il se nomme Pierre Binette. OK. Pierre Binette, on le voit ici sur sa moto. Pierre composait des réflexions, des citations sur sa page. Puis à un moment donné, je l'ai remarqué. Ça venait me chercher. Parce que j'ai toujours aimé les poèmes. J'aime les mots. J'aime les textes. Puis je trouvais que c'était tellement sensible. C'était logique. C'était magnifique et profond et réaliste. J'ai dit à un moment donné, Pierre, tu devrais faire un livre avec... Moi, j'ai toujours plein d'idées comme ça. Tu vas faire un livre, prendre toutes tes réflexions, mettre une certaine image et bâtir un livre. de réflexion positive. « Oh, bon, j'ai pas le temps, j'ai ma compagne, une ménage, et puis je travaille beaucoup. » 
C'est resté comme ça un an tantôt, quelques mois plus tard. J'ai dit la même chose. J'ai dit, « Fonce, t'as juste une vie à vivre. Go, là, c'est merveilleux ce que tu composes. Il faut que tu fasses quelque chose avec ça. Tu publies sur Facebook, là. Tu peux faire un livre avec ça. Tu publies. C'est merveilleux, les gens le voient. Je trouve ça génial. Moi aussi, je fais beaucoup de choses sur Facebook. Je publie beaucoup. Mais je trouvais que ça avait tellement de contenu, de valeur, ce qui produisait qu'il fallait en faire un livre. Il dit, « Ben, prends mes réflexions. » J'ai dit, « C'est sérieux? » Il dit, « Oui. Fais un livre, toi. » J'ai dit, « OK. » J'ai commencé. Moi, j'ai fait mes livres sur mon cellulaire. Je n'ai pas sa vie d'un ordi. Pour vrai? Oui. 
D'un message, d'un compte privé à l'autre. Geneviève Méran, auteure à Geneviève Méran, perso. Je m'envoyais des messages comme ça. Je faisais des copies-collées. Et puis, copies-collées, il faut corriger. J'ai tout corrigé à la main. J'ai travaillé comme une malade pour les deux livres. C'était incroyable. Moi, je suis persévérante. Quand je veux quelque chose, ça marche. Habituellement, pas toujours. J'espère, c'est ce qu'on m'a dit. Fait que, c'est ça. J'ai pris ces réflexions. Je les ai pour finir. Il y en a certaines que j'ai composées, mais je dirais qu'il y a fait 80... Je pense qu'il y en a 7 de moi ou 6 de moi. Mais j'ai mis ma couleur. J'ai changé des mots, j'ai personnalisé ça, j'ai embelli peut-être le texte. Mais c'est honnête d'avouer que les réflexions viennent en majorité de quelqu'un d'autre. Oui, elle vient de Pierre, l'idée de base. J'ai rajouté... Il y en a que j'ai composées en parlant avec les gens. Avec la personne, il y en a quelques-unes que je parlais avec la personne, puis... 
Moi, j'étais un petit peu philosophe, puis elle me contait sa vie. À un moment donné, je pensais à une personne en particulier, puis j'ai fait un petit mot réconfortant. J'ai dit « OK, ça va être ça, ta réflexion. » Elle a dit « C'est dans mes hôtes. » Elle a dit « Tu viens de la trouver. » Puis c'est ça. J'ai épouffiné, j'ai mis ma couleur, on a couru des petites fautes, parce que Pierre fait des petites fautes. Alors, là, je me dis « OK, mais là, je vais faire un livre original. » J'en avais des livres de réflexion à la maison, on en a tous, il y en a plusieurs, plusieurs, il y en a dans tous les magasins, toutes les librairies, toutes les bibliothèques. J'ai trouvé quelque chose de différent, puis je trouvais que Pierre, il était, Pierre c'est un gentleman. 
C'est un homme à femme, dans le sens qu'il respecte lui, il est marié, il a sa femme, mais il respecte tellement la femme. C'est un gentleman, c'est un homme que j'admire énormément, qui est tellement plein d'amour, pour tout le monde, mais pour les femmes, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Il a un immense respect, en même temps, il les admire, il les trouve belles, il les trouve pleines de... pleines de... pleines de... mon Dieu, je cherche mon mot, là... pleine de capacité, pleine de valeur, de cœur, tu sais, il va toujours avoir le bon mot. C'est un vrai gentleman. Alors, je me suis dit, OK, on va faire un livre pour les femmes. Avec les réflexions, je trouvais que ça collait bien avec l'idée. Alors, le titre m'est venu plus tard. J'ai trouvé le titre moi-même, puis là, il était d'accord. Je me suis dit, OK, là, j'ai réfléchi, j'ai réfléchi, puis moi, des fois, j'étais une boîte à idées, des fois, j'en ai pas du tout, mais là, je me suis dit, OK, je veux pas des paysages. C'est beau, des paysages, c'est magnifique, mais on a vu ça des milliers de fois. Je veux pas des photos non plus d'animaux, on a vu ça, on a vu ça. 
Là, je me suis dit « OK, j'ai beaucoup d'amis Facebook. J'ai des amis, j'ai ma famille. Je vais mettre des photos. » Je vais associer les réflexions à des vraies femmes, des vraies photos de femmes. Ça a été un travail de longue haleine. J'étais là avec mon cellulaire. Je prenais des photos des gens à l'épicerie. Je n'étais pas tant en sorteuse. À l'épicerie, au magasin, un petit peu partout. Un moment donné, j'étais à l'hôpital pour une blessure. J'ai pris la photo sur le banc de l'hôpital. J'ai pris des photos, évidemment, de ma famille. Ma mère, elle est là. Ma belle-sœur, elle est là. Mes cousines sont là. mes meilleurs amis sont là, tous ces gens-là sont là. Mais là, j'ai dit, mais j'ai pas assez de monde. 
On a beaucoup de réflexions, puis je voulais faire quand même un bon livre épais, tu sais. Fait que je me dis que je vais aller sur Facebook. Je vais contacter toutes mes... Bien, pas toutes, parce que je suis allée aléatoire. Ça a été les premiers contacts avec qui... C'est un truc qu'il y en a qui me disent des fois, « Ah, j'aurais aimé ça être dans ton livre, pourquoi tu m'as pas choisi? » Bien, parce que c'était du hasard. J'ai pris mes premiers contacts en ordre alphabétique. J'ai pas fait de discrimination. J'ai tout écrit des textes à eux autres. Je leur ai dit, « Bonjour, aimerais-tu être dans mon prochain livre? » Il y en a qui m'ont bloqué, qui m'ont pris pour une folie. « C'est quoi cette idée-là, là? » 
Ils m'ont bloqué. Il y en a qui ne m'ont pas répondu, dont des membres de ma famille qui, malheureusement, ils ne m'ont pas pris au sérieux. Je ne suis pas là. Des fois, je peux avoir des idées de grandeur et des drôles d'idées. Je comprends ça. Mais du coup, ils ne m'ont pas cru. Ça ne les intéressait peut-être pas. Ce n'était pas le bon timing. J'ai une cousine qui m'a dit, quand tu m'écris, ce n'était pas le bon timing. Elle m'a dit, j'aurais aimé ça être dans le livre. Puis là, j'y allais avec les réponses. Les premières qui me répondaient, c'était les premières sélectionnées. Les premières qui répondaient, c'est ça. Finalement, j'ai ramassé 100 photos. Et évidemment, je n'ai pas été égoïstement. Ils ont tous su quelles réflexions il y avait. Ça a été compliqué. 
Ça a été long. J'ai travaillé comme une déchaînée. Je disais, premièrement, envoie-moi deux photos de toi, avec un sourire, visage seulement. J'avais vraiment des visages souriants, pour moi, c'était important. La plupart m'envoyaient deux photos avec un visage souriant. « Ah, ça, j'aime moins ça. » Puis là, moi, je faisais mon choix, par exemple. C'était elle qui m'envoyait leurs photos. Elle était volontaire, puis elle était d'accord avec la photo. Après que j'ai choisi les photos... Je les ai recontactés quelques mois plus tard. Est-ce que tu aimerais... Non, non, c'est faux. Je me trompe. Dès qu'ils m'ont envoyé leur photo, c'est vrai que j'ai été très efficiente. Pas déficiente, mais efficiente. C'est un mot compliqué. Ça veut dire que j'étais à mon affaire. Alors, je leur ai tout de suite proposé une réflexion. Des fois, « Ah, j'aime pas ça. Ça m'enjoint pas. Ça m'enjoint pas. Oh, wow, ça, c'est moi. Mes anges. Parfait. » J'avais mon association, la photo. Et voilà, c'est comme ça qu'on a beau. 
Ok, elles avaient leur mot à dire sur le jumelage, mettant photo plus réflexion. Je peux-tu montrer? Oui, oui, oui. On est ici. Je vais y aller vite. Je vais montrer des gens de mon entourage. Là, c'est le convoi. C'est mieux là. Je ne parlerai pas de tout le monde. Je vais juste montrer plus mes proches. Il y en a vraiment des magnifiques photos. C'est pour montrer, en fait, qu'on est tous uniques. On est toutes belles. On est uniques. On est des personnes à part entière. On a tout du beau en nous. On n'a pas tous des corps parfaits. Je n'ai pas un corps parfait. On n'est pas parfaites à rien. On a nos défauts, on a nos épreuves, on a nos difficultés. Mais c'est ce qui fait un tout. On est toutes des personnes qui méritent d'être connues, d'être respectées, d'être aimées. C'est ça que je voulais démontrer dans le livre. 
la diversité. J'ai des femmes de tous les poids, de tous les âges, de toutes les nationalités, de toutes les personnalités, de tous les styles différents. de toutes les couleurs de cheveux. Elle, elle n'a pas de cheveux. Elle est très belle. Ici, il y a mon amie Audrey, qui est mon assistante, d'ailleurs. Elle s'occupe du groupe Buffet littéraire. Nancy, elle s'occupe du groupe Buffet littéraire. Il faut que je fasse des lives, là. Mon amie et assistante que je salue, Audrey Lebeau, elle est toujours là dans mes événements littéraires. Elle n'a pas pu venir aujourd'hui, mais elle veut écrire un livre, justement. C'est elle qui va faire les illustrations pour mon prochain livre. Je veux un livre pour enfants. Alors, voilà. Je vous laisse à sa réflexion. L'important, ce n'est pas d'être grande. C'est plutôt d'être à ta hauteur. Là, c'est nice. Telle que tu es, tu sais. C'est vraiment nice. J'ai vraiment... C'est magnifique, là. C'est tout... Regarde ça. J'ai plus le banc dispersé, j'ai craqué. 
Elle était avec son petit bébé tout petit. Je ne sais pas si vous voyez bien à l'écran. Elle donnait le biberon. Regarde son sourire. Elle était heureuse que je la prenne en photo. Je lui disais, excuse-moi, je ne veux pas te déranger, mais je trouve ça trop wow. Je veux vraiment te poser pour mon livre. J'ai expliqué le contexte. Elle était heureuse. C'était en plein hiver. Il faisait frais. J'étais gelée. Je trouvais ça trop magnifique. Parlez et agissez négativement et la souffrance suivra. Parlez et agissez avec un cœur pur et le bonheur suivra. On attire, là, l'eau d'attraction. C'est vraiment... C'est un livre très compliqué. J'ai Jannick. J'ai Jannick, qui est une très bonne amie, qui m'aide beaucoup à prendre soin de ma Jenny Rose. C'est magnifique, sa réflexion. « Ce n'est pas seulement le soleil qui est chaud et réconfortant, le cœur de certaines personnes l'est tout autant. » On parle vraiment de Jannick là-dedans. 
Et puis, c'est ça. Il y a ma maman ici. C'est vraiment... Notre vie ne s'améliore pas par hasard. Elle s'améliore par le changement ainsi que de bonnes actions quotidiennes. C'est toutes des choses bien simples, en fait. Même des choses qu'on a peut-être déjà entendues dans d'autres mots. Mais... J'éteins ici. Je suis vraiment très fière. de ce livre-là. Il y a tellement de belles personnes. Je voudrais toutes les nommer. Je voudrais vraiment toutes vous les montrer une par une, mais on n'aura pas le temps, malheureusement. Andréanne, Carole, Nathalie. Oui, Lisa, ma belle-sœur. Ma belle-sœur qui vient de se fiancer avec mon frère, justement. Les hommes se reconnaissent par leurs vibrations, par leurs apparences. L'amour est une affaire de cœur. C'est vraiment réel. Puis à la fin, moi et Pierre, on a un mot. Ça, c'est mon mot. J'étais lors d'une conférence. Ici, on a Pierre. 
Je vais vous le montrer, ce fameux Pierre. Il y en a une qui l'appelle l'homme invisible dans mes amis parce qu'il est discret. C'est pour quelqu'un qui aime être devant l'écran et tout. C'est mon ami. Est-ce que je peux lire? Ben oui. La réflexion de Pierre et Lamine. Je vais commencer par Pierre. Pierre Binette, auteur. Allez voir sa page et allez voir la page réflexion, sans belle réflexion pour elle, ça vaut la peine. Il en compose encore, Pierre. Il en compose, elles sont encore pas plus belles, mais différentes, mais magnifiques. Crois en toi et tu vas à haut. Peu importe ce que les gens disent de toi et combien de temps cela prendra. Sois vrai et demeure fidèle à toi-même. Suis ton cœur. 
Laisse-toi disquette. Non, c'est pas moi disquette. Peu importe les épreuves, crois toujours en toi. Oublie les commentaires démigrants de certains à ton égard. Observe-toi avec un regard tout neuf. Constate tes différences et ton unicité avec une grande fierté. Réalise que tu as progressé. Sache que plusieurs t'aiment et te respectent. Ne sois plus aussi dur envers toi-même. Souris à la vie quand tu réserves de belles surprises. Vois la lueur dans ton cœur et attrape ton petit bonheur. Regarde-toi dans le miroir et affiche ton plus beau sourire. Tu as surmonté tant d'obstacles. Crois en toi et tu trouveras ton chemin. Je me nomme Geneviève et je vois du super beau en toi. Voilà. profond, ça. Je pense que tout le livre est profond. En fait, souvent les gens me disent « Ah, il est magnifique ton livre, mais je ne lis pas... » 
Justement, c'est ça qui est cool. Une réflexion tous les soirs avant de t'endormir. Tu vas avoir une super de belle nuit. Tu vas réfléchir. C'est ma cousine méchante, elle est super. Elle est merveilleuse. Si tu cherches la personne qui peut changer ta vie, c'est simple, regarde-toi dans le miroir. C'est toutes des choses simples, mais qu'on a besoin de réentendre. On a tous besoin de réentendre ça. Wow. Donc là, tu as un travail sur un nouveau projet, un livre d'enfants. Est-ce que c'est ta fille qui t'a inspirée? Tout à fait. Tu me connais pas tant. On se connaît depuis des années. On se connaît depuis des années, c'est le fun. L'histoire de Jenny Rose. Ma fille s'appelle Jenny Rose. La fille, elle n'a pas de papa. Ils sont pas hors de... Ils sont pas dans notre vie du tout, du tout. C'était mon choix. Un soir, on est couché. Jenny Rose faisait un petit peu d'anxiété cette nuit-là. Elle était couché. Je lui dis, viens faire dodo avec maman. 
Puis là, j'ai raconté une histoire. J'ai inventé. J'ai dit une imagination, pas toujours, mais cette fois-là, j'en ai eu. J'ai inventé une histoire de princesse, de robe magique, de fée magique. C'est des mots qu'on utilise, robe magique, fée magique, princesse. Puis j'ai raconté l'histoire du disque. J'ai inventé tout d'un coup. Bon, c'était un peu vague, c'est sûr, je cherchais mes mots. Puis Généros, elle m'a fait un beau câlin. Elle se tournait de bord dans mon lit, puis elle s'est endormie. Moi, j'ai dit, « Ah, ça va m'être fun. J'ai inventé une histoire pour enfants. Ma fille, ça lui fait du bien. Ça lui chasse son anxiété. Elle vivait des choses difficiles à ce moment-là un petit peu aussi. » Puis, je suis restée comme ça. J'étais contente. Je voulais en raconter plus souvent. Puis, à un moment donné, je me suis dit... 
J'ai fait un livre de croissance personnelle, un livre de réflexion. Moi, j'ai jamais un roman pour adulte, c'est pas mon genre. Policier, c'est pas mon genre. Même des romans d'amour, j'adore l'amour, j'ai hâte de raconter l'amour, mais c'est pas mon genre, tu sais. Mais je me suis dit, un livre pour enfants, avec des belles images. Puis je me suis dit, hé, l'histoire que j'ai racontée à Jenny Rose. Ça faisait longtemps que je voulais faire un livre pour enfants, mais j'avais aucune idée quoi. Je savais pas, je voulais en faire un pour ma fille, un livre pour ma fille. Le but, c'est pas, c'est pour tous les enfants, mais pour elle, un cadeau pour elle, un express pour elle, que quand le livre va être terminé, elle reçoive la boîte. Je dis, Jenny Rose, regarde, on a une boîte de livres. C'est ton livre, c'est à toi. On va le mettre un peu partout dans les librairies. C'est ton histoire, il t'appartient. Évidemment, le personnage principal est inspiré de ma cocotte, la princesse. C'est Jenny Rose, la princesse et sa robe magique. J'avais dû dire le titre. C'est trop tard, c'est magique. Jenny Rose, la princesse et sa robe magique. Je raconterai pas l'histoire, là. Non, non, non. 
J'ai plein de mi-automne. Ils vont me voler mon sujet. Non, non. Je fais des blagues. Je fais jamais ça. On s'entraide beaucoup dans le milieu. Énormément. C'est vraiment cool. Alors, j'ai commencé le texte, en fait, dans ma tête. Mais là, j'étais très occupée. J'étais sur autre chose. Puis, je n'arrivais pas à démarrer. L'histoire, elle était claire dans ma tête. Puis, je me suis dit, non, je vais avoir besoin d'aide. Je ne suis pas assez vite. Moi, je suis perfectionniste. Mes livres m'ont pris une éternité. C'est long. Je n'ai rien qu'un cellulaire. Je ne veux pas apprendre à me servir d'un ordi. C'est compliqué. J'ai de la misère avec mes courriels. Je ne suis pas bonne. Je suis complètement comme une vieille dame qui ne connaît pas ça, qui a de la misère à aller au guichet. Je vais au guichet, mais je suis nulle en technologie. Complètement zéro. C'est incroyable. Alors, j'ai contacté mon ami Justine Larocque, qui est vraiment formidable, qui est un auteur de 
plein de livres pour enfants, qui a fait d'autres livres aussi, qui fait des conférences. J'ai dit, Gislaine, il faut que tu m'aides. J'ai dit, Gislaine, tu peux-tu, toi qui es vite fait, c'est incroyable, il peut faire un livre en trois semaines. J'ai dit, Gislaine, je vais te faire des vocales. Moi, je suis bonne dans les vocales. Ceux qui me connaissent le savent que quand je fais un vocal, ça peut durer cinq minutes, puis je peux en faire dix en ligne. C'est intense. Puis je faisais les vocales, je racontais toute l'histoire en détail. En détail, en détail. Je dis, mets ta touche personnelle, si tu as le goût. Mais avec ce que je dis, toi, tu vas écrire. Moi, je vais te raconter. Un peu comme Lise Bourbeau, elle faisait, écoute, ton corps. Dans le temps qu'elle faisait ses cassettes, le processus personnel. Tu connais Lise Bourbeau? Elle a parlé. Moi, écrire, je suis un peu tannée. Je n'aime pas écrire. Je suis tannée. Je suis tannée d'écrire. Je suis plus oratrice. Alors, j'y racontais toute l'histoire. Lui, ça ne m'a pas pris de temps. J'étais à l'hôpital en plus à ce moment-là. Je suis hospitalisée au mois de juin quand ça n'allait pas bien. Mais quand même, je faisais quelque chose. Moi, 
Il s'est pas dit quelque chose pendant mon hospitalisation. C'est quand même positif. Pour voir le bon côté des choses. Pendant que je serais à l'hôpital, Justin faisait mon texte. Puis moi, j'y racontais à chaque pause que j'avais dehors. Cigarette, parce que j'avais le droit de sortir, fumer une cigarette. Puis j'avais le droit, à un moment donné, une heure. Après ça, c'est venu trois heures. Je prenais mon cellulaire, puis j'y racontais l'histoire. J'avais plein de messages. Je faisais mon petit vidéo quotidien. Pour les gens, j'aime ça faire des vidéos. Alors, il a commencé à porter l'histoire. Il l'a faite. Il l'a terminée. Et là, je suis en train justement de corriger, de restructurer ça. J'ajoute énormément de contenu. Je n'ai pas de fond, tu sais. Je change les détails, mais mon histoire, c'est notre livre à nous deux, en fait. 
Fait que j'étais en train de pourfuner ça, mais tu sais, moi j'ai toujours de l'inspiration, pis quand je pense à ma coca de généraux, j'en ai tellement. Quand je pense aux gens que j'aime, moi j'ai pas de fond pour écrire, là. Je peux écrire un livre parce que j'aime une personne. Alors, un roman, tu sais. J'ai pas de fond. J'évolue quand je parle pis quand j'écris, j'ai pas de fond, tu sais. Fait que c'est ça. Là, je suis rendue à moitié à corriger, mais je rajoute tellement de détails que c'est long, puis je corrige les fautes, puis je suis perfectionniste, puis je fais ça à la main. Fait que c'est compliqué, des fois, je cherche pas. J'ai trouvé une personne faire mes images, ça va être Audrey, que je vous ai présentée tantôt. Elle fait des dessins magnifiques. Je lui ai dit, elle était bonne, puis je vais faire des dessins à la main. 
Je veux que ça soit des dessins à la même poêle. Elle va me faire les images, puis ça va être un livre magnifique. Mon frère va probablement faire la couverture, encore la mise en page. Mon fils aussi va mettre sa touche personnelle, parce que mon fils, il étudie en marketing et en graphisme également. Ben, dis-donc, OK. Ce sont de très, très bons conseils. Et voilà, Martin! Je suis avec mon beau-père. Ça va, Martin, on est fini! Oui. D'accord. C'est spécial. À bonne tranquille. Merci. Je veux dire merci à Martin. Je vous l'ai dit tantôt devant tout le monde. Il m'a fait mon transport pour venir à Laval parce que je suis Joliette. C'est mon beau-père, c'est le conjoint de ma mère. Au genre, au genre. Je t'avais dit que ça serait long. Je te l'avais dit, j'ai pas de fond, moi, quand je parle. Ah non, mais c'est parfait. Mais est-ce que tu as déjà une idée, une idée de date pour le livre? On peut pas savoir vraiment. J'y vais, moi, je suis quelqu'un d'instinct. Tu sais, je sais pas ce qui va se passer demain. 
matin. J'ai aucune idée si je vais me marier, si je vais rester au Québec, si je vais faire d'autres livres. J'ai quand même mes idées. J'ai d'autres projets, par exemple, dans ma vie. J'ai sur quelque chose de nouveau dans ma vie actuellement, toujours artistiquement parlant, mais dans combien de temps que le livre. Je vais faire le plus vite possible. Est-ce qu'on peut savoir c'est quoi ce que c'est d'autres artistes? J'embarque dans une agence, une agence de mannequinat à Montréal, un cours de mannequinat et d'acteur pour devenir comédienne. C'est un rêve que je veux réaliser depuis longtemps. Et c'est également une agence de placement, une très bonne agence. Je commence en novembre, justement. Je vais me rendre à Montréal une fois par soir. On apprend dans cette agence-là, en fait, pas juste d'être bon acteur, puis juste bien paraître, mais la boutée intérieure, le sourire, l'authenticité, toutes des belles valeurs. C'est magnifique. Je pense que c'est quelque chose qui te convient. Le peu que je connaisse de toi, mettons. Je pense que c'est 
Je suis rendue à peut-être faire autre chose. J'aime beaucoup chanter aussi, c'est quelque chose que j'adore. J'ai chanté énormément, j'ai composé une chanson une fois. Justement, j'ai les paroles justement d'Anne-Paul Ariéreuse. L'homme de mes rêves a choisi une femme extraordinaire et ce n'est pas moi. Je raconte mon deuil, comment j'ai fait la paix, avec le fait qu'il y avait quelqu'un d'autre dans sa vie, puis que je souhaitais être heureux avec elle, puis que c'était une femme merveilleuse, puis que je n'avais pas à être jalouse, parce que je voulais... L'homme des mérailles, je voulais qu'il soit... qu'il soit heureux. Je voulais son bonheur. Puis c'est comme ça que j'ai fait la paix. Puis c'est là que j'ai fait m'être tellement mal interprétée. Je l'ai enregistrée en studio, mais c'est... Je la trouve pas bonne. Je savais pas chanter. Je voulais faire une toune, mais je savais pas chanter. J'ai beaucoup travaillé ma voix quand même. Je suis pas une 
super experte. S'il y a quelqu'un qui m'entend qui veut me donner des clés de temps, je partage. Non, mais j'ai une bonne... Disons qu'on m'a déjà dit que j'étais un diamant brut, dans le sens qu'il fallait... Un diamant brut, il faut le peaufiner. Mais j'ai une bonne base, j'ai une belle sonorité, mais il y a du travail à faire parce que j'ai aucune technique vocale. Mon frère, mon père chantait, puis mon père était un petit chanteur de Laval, le choral à Grigory. Mon père, il faisait ça de métier, il était chansonnier dans les restaurants. Un peu partout à Montréal, il faisait des plusieurs endroits à Sainte-Adèle, j'ai été élevée dans la musique, moi, en fait. Moi, les parties de Noël, c'était la musique. Il y avait mon cousin Stéphane qui faisait de la musique. Mon oncle Jean-Pierre, c'était... Moi, je chantais pas. J'étais gênée. Je chantais plutôt au clair de la lune, là. Fait que c'est ça. 
Geneviève, je sais que le beau-papa, il est pressé, mais j'ai quand même une dernière question pour toi. OK. T'as beaucoup de gens qui te connaissent, les gens sur Facebook, tes collègues auteurs, ta famille, etc. Je remercie tellement les gens qui me suivent et de m'encourager. Est-ce qu'il y a quelque chose que ce monde-là, ils connaissent pas? Une petite histoire? Une anecdote sur toi? Un truc drôle? J'en ai nommé beaucoup, j'en ai nommé beaucoup, mais quelque chose que j'aurais jamais nommé encore dans Peut-être. Dans mes livres. Oui. Mais je suis prête à rencontrer quelqu'un. Oh! Ça fait 10 ans que tu te fais... Fais de la ligne parce que je suis sélective en tabarouette. OK, ce serait la première fois qu'on utilise 4e de couverture pour ça, mais on peut y aller. OK, donc... Je deviens Mélan, 43 ans, vivant à Joliette. 
Non, non, ça fait 10 ans que je suis seule. C'était un choix. Je me consacrais à mes livres, je me consacrais à mon enfant. J'avais besoin de me retrouver, de faire la paix en moi, de me bâtir une carrière. Quand j'étais 10 ans seule, j'avais revu mon ex-conjoint. On était quand même un bébé, ma petite cocotte à 5 ans. On s'était revus, mais vraiment, une relation de couple, ça fait 10 ans. Puis là, j'étais pas prête. J'avais beaucoup de travail à faire sur moi-même. J'ai vécu certaines choses avec les hommes aussi qui étaient pas agréables et tout ça. Puis là, bien, Je prends conscience que j'ai envie de donner mon cœur à quelqu'un, qu'on partage nos cœurs, qu'on partage notre vie, qu'on partage des beaux moments, qu'on partage une complicité. 
Mais je suis très sélective. Parce que maintenant, je connais ma valeur. Je connais mes besoins. Je sais ce que j'ai besoin et je sais ce que je peux donner aussi. Il y a des choses qui... Si je ne peux pas donner ça à telle personne, je veux une compatibilité et je veux qu'on me prenne telle que je suis. Apprendre ou à laisser. Je suis à prendre ou à laisser. Je suis à rejeter ou à accepter. On vous prend. C'est normal. C'était très agréable. Merci beaucoup d'être venue. Je sais que c'est loin et tout. Ça me fait plaisir. Je m'en vais à Montréal-Charles ce soir. Je m'en vais au bar stéréo. Je vais aller danser. J'adore danser aussi. J'aime danser. Ça me fait tellement du bien. 
Ça fait du bien. Est-ce que vous avez un dernier mot pour ceux qui nous écoutent? Si j'ai, pardon? Un dernier mot. Bien, merci d'avoir été à l'écoute. Merci de me suivre, de m'encourager, de croire en moi. Il y en a qui sont là depuis le début. Même quand j'allais mal, c'est quelque chose que je nomme. Quand j'allais mal, il y a quelques années, il y en a qui sont toujours restés, qui m'ont toujours épaulée, qui m'ont toujours encouragée dans le pire et dans le meilleur. Je vous aime tellement pour ça. Je n'ai pas été du monde des bouts sur Facebook. Les gens sur Facebook sont restés. m'ont comprise, puis m'ont pardonné ma diarrhée verbale. Merci à ces gens-là qui m'ont pardonné ma diarrhée verbale. Merci à ma famille de croire en moi, de m'encourager depuis le début, de m'endurer, de m'accepter, de me prendre telle que je suis. Parce que je suis loin d'être parfaite. Très loin d'être parfaite. J'ai tout un caractère. Et voilà. Puis merci à mon beau-père de m'attendre. Je m'en viens, Martin! Merci, merci. Oui! 

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