4e de couverture

S01E08 - Kevin Bonneville - Du cinéma à la littérature : un voyage créatif

September 08, 2024 Jo Season 1 Episode 8

Comment un cinéaste peut-il transformer sa passion pour la narration en une carrière d'écrivain à succès? Rejoignez-nous dans cet épisode captivant où Kevin Bonneville partage son parcours extraordinaire du monde du cinéma à celui de la littérature. Découvrez comment ses expériences de tournage et la magie du travail d'équipe ont nourri sa créativité et l'ont conduit à écrire des romans policiers et de crime, un genre pour lequel il a toujours eu une affinité. Kevin nous ouvre les portes de son univers cinématographique et littéraire, révélant comment il a trouvé sa véritable vocation en racontant des histoires.

Kevin nous raconte également comment il a utilisé l'écriture comme un moyen de thérapie pour surmonter un double deuil poignant. À travers un voyage symbolique de Montréal à Havre-Saint-Pierre, il explore ses émotions avec le soutien indéfectible de sa sœur. La courte mais intense relation avec Sarah et l'arrivée de sa nouvelle partenaire, qui partage ses valeurs et l'aide dans son travail créatif, sont au cœur de ce chapitre émouvant. Kevin nous montre comment ces expériences personnelles ont enrichi son écriture et lui ont permis de trouver un nouvel équilibre.

Enfin, plongez dans les coulisses de la création d'un scénario de film et les défis uniques de l'écriture et de la réalisation. Kevin partage des anecdotes fascinantes, des défis techniques aux solutions créatives, tout en abordant l'importance d'une bonne collaboration entre réalisateur et acteurs. Nous discutons aussi des défis liés à l'adaptation et à la réécriture de scénarios, ainsi que de l'inspiration derrière ses projets littéraires et cinématographiques. Cet épisode est une véritable immersion dans le processus créatif d'un artiste passionné et résilient.

Ses livres sont disponibles sur Amazon.
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4e de couverture:

Jocelyne:

Bonjour à tous. C'est 4e de Couverture. Je suis aujourd'hui avec Kevin Bonneville.

Kevin:

Bonjour

Jocelyne:

Bo

Kevin:

Bonjour

Jocelyne:

Kevin. Première question pour vous Qui est Kevin?

Kevin:

Qui est Oh? Est-ce qu'il y a une limite de temps par réponse?

Kevin:

non, ben, en fait, jme considér comme un ancien cinéaste

Jocelyne:

ok

Kevin:

j'ai pris mes études et je voulais réaliser des films et des séries télé à la toute base. Donc, j'ai appris à écrire des scénarios, mais finalement, après nombre de temps et des projets qui n'allaient pas jusqu'au bout pour différentes raisons, j'ai décidé de me laisser à l'écriture Et je pense que j'ai trouvé ma voie. Au-delà de ça, je suis quelqu'un qui est passionné. Je suis un lecteur assez ouvert. Je lis un peu tout, même si j'ai une petite préférence pour les livres de crime et policier.

Jocelyne:

Oui

Kevin:

e que j'écris, ça ne me lance pas. Je n'écris pas que ça, ce n'est pas vrai, et je ne sais pas quoi dire d'autre là-dessus. Sur moi-même, je suis un écrivain passionné par ce qu'il fait.

Jocelyne:

Ok

Kevin:

, j'ai toujours lu, depuis que je suis tout petit aussi.

Jocelyne:

OK, Si vous permettez de revenir un tout petit peu dans votre cursus cinéaste. cinéma, c'était uniquement de l'écriture, les scénarios,

Kevin:

C'est de la réalisation, Surtout l'écriture aussi.

Kevin:

En fait, je me suis rendu compte que je voulais. J'aime beaucoup le cinéma, je suis un passionné du cinéma. C'est un art. Art, la façon de faire les films et les séries. C'est beaucoup plus complexe qu'on peut le penser. C'est une organisation, c'est un travail d'équipe Ayant fait des gros projets, des moins gros projets. C'est fantastique, c'est une symbiose, c'est vraiment le fun. Mais c'est pas. C'est plus compliqué que ça a l'air, mais c'est pas aussi simple que ça. Et c'est l'art. Les images, la musique, oui, c'est ça qui m'a attiré, c'est ça qui m'a donné le goût d'en faire, c'était raconter des histoires, d'avoir vraiment tout. Mais cet aspect-là, je l'ai compris plus tard. Qu'est-ce que je voulais autre que de filmer des images? c'est de raconter de l'histoire. Et comme j'ai toujours écrit quand j'étais tout petit, mais je savais pas que j'aimais ça à ce point-là J'ai déjà écrit des romans pour m'amuser. Puis, quand je préparais un scénario d'une série, je me suis dit en attendant la prochaine table, je vais écrire la deuxième saison sous forme de roman, parce que je ne sais pas pourquoi. Et pourtant, je ne voulais pas écrire de roman, je trouvais que c'était trop long.

Kevin:

Mais faire des films après, je me suis dit Hey, non, ce n'est pas si pire finalement. Et c'est là que c'est ça. Je l'avais toujours en moi, ça, mais j'ai compris. En tout cas, encore une fois, j'ai compris plus tard. Mais oui, le montage, les effets, le travail, c'est un art magique. Avec un montage on peut tout faire, on peut réécrire un film au complet ne tournant, rien d'autre. Mais les directeurs Scott qui sortent plus tard le prouvent.

Jocelyne:

Et combien de temps vous avez donné la chance d'évoluer dans le cinéma.

Kevin:

J'ai suivi des cours de gestion de plateau. J'avais 20 ans, donc, il y a 20 ans, j'avais 20 ans, donc il y a 20 ans. J'ai mon point qu'au métrage, je l'ai fait deux ans plus tard, une toute petite équipe réduit, c'était avec mes amis. Beaucoup de défauts de réalisation, comme la loi des angles de 180 degrés et pas respecté sur une scène. J'étais pas en courant que ça existait. J'avais beaucoup, beaucoup choses à apprendre, apprendre. J'ai fait mon démo de réalisateur aussi. J'ai fait une pub, un clip, une captation de photoshoot, un paquet d'affaires, mais je ne sais pas pourquoi arriver sur le plateau d'un gros projet que j'ai financé moi-même, avec une équipe professionnelle, un cascadeur professionnel, un chorégraphe.

Jocelyne:

Une équipe de combien mettons?

Kevin:

On on était pas tant que ça si on a payé plus, mais 20 mois. Une assistante, un cascadeur qui jouait aussi dedans un script, c'était pour une pub non, c'était pour moi, c'était une émission pilote pour Audrey.

Kevin:

Je sais pas pourquoi, j'ai comme, arrivé sur le plateau, j'ai perdu le contrôle et pourtant, avec les projets que j'ai, comme J'arrive sur le plateau, j'ai plus capable de rien faire. J'ai perdu le contrôle, j'ai perdu, et pourtant, avec les projets que j'ai fait avant, ça allait super bien. Là, ben plus tard, j'ai compris un petit peu pourquoi. Mais bon, ça a pas rapport. Jusque là, je me suis dit moi reste de ça, c'est faire des filmsoires. À part, filmer, est-ce que tu peux le faire autrement? Tu n'as pas un autre. Puis, là, j'ai compris que c'était à l'écrit, parce que si le problème est pendant le tournage, qu'est-ce qui a tiré des acteurs quand même connus, du petit et du grand écran à mener dans mes projets? les scénarios Et qu'est-ce qu'on appelle la bible du projet? Tous les détails, les personnages, l'histoire, donc ce que j'ai écrit. Si mon écriture marche, je vais m'assurer à l'écriture. Et encore là, mon premier livre, une histoire assez.

Kevin:

Ça, c'était quand le beau premier livre, premier livre Audrey, la jeunesse d'une tuer sa gage, est sorti le 1er février 2021. J'ai commencé à écrire en fin 2018, à peu près. Mais c'est pas ça du tout que je voulais écrire Moi, audrey. c'était terminé, c'était fini. J'avais par trois occasions essayé de le faire. Ça a pas fonctionné pour différentes raisons, par manque d'expérience. certains diront pas tout à fait tort, mais c'est pas. Et je me suis mis à écrire mon prochain roman, qui va sortir. c'est Tout va bien. C'est une forme de fausse biographie Sur des joueurs de hockey, deux frères qui jouent dans l'équipe de leur père. C'est la pression que les trois se mettent Parce qu'ils disent ça va être le fun, ça ne changera rien. Mais non, quand tu coaches tes enfants, c'est pas pareil. Quand tu joues pour ton père, qui veut que tu gagnes, ce n'est pas pareil non plus. Tu vas coacher des aînés d'avance, ça va être facile. Là, non, on a beau dire qu'on ne veut pas, mais ça marche quand même. Et ça, c'est en fausse biographie.

Kevin:

J'ai montré à un éditeur, il m'a dit écoute, c'est pas que c'est pas bon. Je dis pas que c'est pas bon, je dis pas que c'est bon. Il dit juste que t'es pas connu. Et ça, c'est pour un public niché, surtout de la façon que je l'ai écrit. Ok, as-tu autre chose à écrire Que tu puisses sortir, qui est plus général? Puis ça, après, on peut en revenir là-dessus. conseil mieux vaut ça que d'essayer de casser la gueule avec ça. puis, vous êtes venu encourager.

Kevin:

Je conseille de créer un roman policier, un petit peu policier, avec le thème des deux frères qui travaillent ensemble, avec l'histoire qui commence tragiquement, je ne sais pas quoi en dire. ça s'en vient. Puis, en pleine écriture, j'ai rencontré quelqu'un, et cette personne-là, cette fille-là, c'est une passionnée de lecture. J'ai dit Ah ben, ça tombe bien. Et en voulant impressionner, j'ai envoyé des petits trucs que j'ai écrit quand j'étais plus jeune, des petits poèmes, des petits textes, tout ça. Et j'ai envoyé tout ce que je pouvais. Et là, on en demandcrit le début de manuscrit de Audrey, saison 2. Mais je voulais plus rien savoir de ce personnage-là dans ma tête. elle me portait malheur. Mais je suis là. oh bien, gars, tant pis. elle lira pis, c'est tout. c'est la seule affaire qui me reste. Qu'est-ce qu'on ferait pas pour. Mais on n'est même pas ensemble Aujourd'hui.

Kevin:

on n'a jamais été un couple De toute façon on est, c'est pas pour elle qu'on va mourir. on se perd.

Kevin:

Non, non c'est quelqu'un d'autre, ok, qui est un peu plus proche de ce que je fais. Elle est dans l'édition de Lévis, tout ça, ok, elle est graphiste, en tout cas. Bref, là, j'y envo. Écoute, je sais que c'est pas le début, ça paraît, mais cette passage est intéressante. C'est qui, c'est quoi? Je suis en train de me dire si bon que ça écoute, c'est pas mal. La meilleure fois que tu m'as envoyé, j'explique un peu, c'est quoi, pourquoi tu commences, pourquoi tu veux pas écrire ça. J'étais déjà le début d'un deuxième écrit, premier, t'es sûr. Elle a fait Oui. J'ouvre le document, je commence à lire Ouais, c'est». C'est pas si pire, c'est ça, c'est pas si pire.

Kevin:

Là je rouvre mes scénarios, je vais essayer. Premier épisode, c'est prêt Le deuxième, vraiment vraiment, je pense en six mois j'avais écrit au complet là je tombe sur une éditrice indépendante. Tout ce que je voulais, c'est me faire corriger pour le soumettre à une maison d'édition à compte d'auteurs à compte d'éditeurs.

Kevin:

comme moi, je voulais le chemin traditionnel parce que je connaissais pas du tout l'auto-édition, Je ne savais pas que ça existait. Là, j'envoie, et elle dit Corrige, je veux juste que tu corriges. Elle commençait à corriger mon premier, mais elle n'aimait pas le sujet, elle n'était pas dedans, elle ne connaissait pas le sport. Je lui dis Ok, je vaisber ça, jette-les, je t'envoie autre chose, Dis-moi si ça a plus de potentiel. Là, après, j'ai dit OK, je vais aller manger le temps. Après deux semaines, j'ai presque oublié que j'avais envoyé. Moi, je continue d'écrire. Elle me dit as-tu le reste? Parce que là, je suis en train de dire j'essaie de t'envoyer ce que j'ai. comment dire tout ça? et au lieu de la corriger sans me le demander ni rien, elle a commencé à l'éditer.

Jocelyne:

Oh, ok.

Kevin:

Pour le prix d'une correction. Je suis quand même pas pire. Je lui dis mais pourquoi tu fais ça? Parce que j'aime ça et je veux que les éditeurs veulent t'éditer. Finalement, elle a fait tout le travail d'un éditeur. Pourquoi je ne le ferais pas moi-même? Entre temps, il y a un de mes amis qui m'avait parlé de ça, C'est une audition. Je ne sais pas, c'est un peu casse-gueule, Il faut savoir bien le faire. De l'auto-édition, Je me suis constamment informé, écoute des podcasts, je commande des livres. Je lui dis comment bien s'autoéditer, qu'est-ce qu'il faut faire, comment bien promouvoir son livre? Je dis bon, tant qu'à. J'ai attendu trop longtemps pour sortir Audrey. Pourquoi j'entendrai deux ans de plus, alors que tout a été fait. Je me suis lancé et j'ai sorti le troisième tome, qui est mon cinquième ouvrage, mon quatrième roman. Wow.

Kevin:

En trois ans, non en 2021, non en 2024.

Jocelyne:

Wow, wow, wow. Et là, c'est auto-édité. C'est sur Amazon ou c'est uniquement par la compagnie d'édition?

Kevin:

Oui, je suis avec une compagnie d'édition. Après le deuxième, audrey, je les ai rencontrés, je me suis mis en équipe avec eux. Mais, comme les deux premiers, audrey, je les ai faits moi-même même. Je suis avec eux à compte d'auteurs pour les audrey. Là, on voulait ça pour le troisième, on voulait en compte d'éditeurs pour le troisième, mais il y avait eu qui recommence du premier, puis lire tout ça. Puis, je comprends, je suis en accord avec ça, mais c'est trop long. Le deuxième est sorti exactement un an après le premier. Là, ça fait un an et demi. Je suis déjà en retard. Bien, je ne vais pas te donner de date, mais le monde est out. Je comprends Ce qu'on va faire. On va faire comme les autres. Puis il m'est que vous ayez le temps, je suis un peu plus tranquille On va se remettre à une réédition d'Audrey. Une revue est corrigée et un peu réécrit aussi. On fera ça super beau. Puis, pour la deuxième trilogie, on se mettra ensemble. Moi, j'ai pas de problème.

Jocelyne:

OK, Donc on a une deuxième trilogie aussi dans le plan Oui. Wow OK.

Kevin:

Et avec eux autres en compte d'éditeur, j'ai sorti la route Un deuil en six étapes.

Jocelyne:

OK.

Kevin:

Ça, c'est peut-être pas dans mon planning du tout, du tout. encore une fois, Et Et c'est sur le deuil, comme le titre le dit, mais c'est une histoire vraie aussi.

Kevin:

Vraie de qui De moi? OK, enfin, j'ai vécu Parce que mon éditorial, c'est associé à un nouveau magazine de littérature française en Europe. Et quand je lui ai dit c'est ça, je suis sûr, c'est super, c'est des dreams workshops, des éditions pour avoir de la visibilité. Tant une idée. Est-ce que l'éditeur en chef pourrait accepter que j'écrive une histoire et que je publie un chapitre par mois, si je voulais sortir mensuellement? L'éditeur a dit oui, bon, qu'est-ce que j'écris maintenant? Et là, je ne sais pas. Une ancienne histoire d'amour m'est passée dans la tête. Ça fait extrêmement longtemps. J'avais Mon.

Kevin:

Dieu, ça fait 15 ans déjà, j'ai 25 ans. J'ai rencontré quelqu'un, vraiment par peu de raison, via internet, à l'hôpital Québec, à Montréal. Mais elle est venue un soir. On s'ennuie, on commence à s'écrire, puis on s'écrit tous les jours. Tout ça, même si c'est juste en ligne, il y a une certaine attirance. Pareil, on s'était vu en photo aussi, en vidéo un peu, ça va. Elle est venue à Montréal pour son premier week-end, on s'est vu, c'était fort, c'était intense Et rien, rien contre ma première relation de celle d'avant, qui a duré six ans. C'était quelque chose que je n'avais pas vécu encore, parce que cette fille-là qu'on va appeler Sarah J'ai pas demandé la permission de sa famille, c'était, je trouvais, comme dit dans le livre au début, je trouvais comme très wow. Puis, parmi tous les prétendants possibles qu'elle pouvait avoir, c'est moi qu'elle a choisi Et ça, ça m'a mis de la pression, ce qui fait que, mi-fin de la relation, j'ai tout compris, ça, que c'était surtout de ma faute et tout, et qu'elle avait le droit de faire ce qu'elle avait fait.

Kevin:

Aussi, j'ai dit ah bien, pourquoi pas raconter cette histoire-là? Sept jours plus tard, le roman était écrit au complet. My God, j'étais dedans, fallait que ça sorte. My God, my God, my God, oh, mon dieu. En même temps, et c'est le moins connu de mes romans, c'est celui que j'en parle le moins, un peu parce que c'était plus une thérapie qu'autre chose.

Kevin:

Ok, c'est sûr le deuil vous dites Oui, oui, c'est parce que oui, c'est vrai. Il faut savoir que Sarah, 5-6 ans après notre séparation, là où moi j'y pensais j'avais enfin réussi à ne plus y penser, Elle me revenait en tête, Comme, vraiment comme si elle voulait me dire quelque chose. Je me suis dit j'allais fouiller ses réseaux sociaux. Pour moi, il y a un message que je dois comprendre. J'ai trouvé nulle part ses réseaux sociaux. Peut-être pas Vieux jeu, pas partout.

Jocelyne:

Excusez-moi, vous êtes plus comme ça.

Jocelyne:

Je ne sais pas, vous suivez vos sensations, émotions,

Kevin:

oui, oui, j'ai pas beaucoup de plans quand j'écris. Si j'en ai, j'y suis jamais de toute façon. Et bon, là, je laisse, puis, là, je me sens chanceux. Je tape son nom, son nom de famille et son lieu de naissance Et je tombe sur la page d'écologique. Ah, c'était quelque chose. C'est ce bout là que je raconte là dedans, parce que mon deuil, avant de l'écrire, j'avais pas de temps fait non plus, j'avais deux deuils à faire Le deuil de la relation que j'ai jamais voulu faire, parce que j'étais fâché, j'étais en colère que ça se termine de cette façon là, et le deuil de elle, de la personne qu'elle était. J'ai juste fait le deuil de notre relation, mais j'ai pas fait le deuil d'elle vraiment Et genre. Maintenant, j'ai pu faire ça.

Kevin:

Dans le livre, c'est le deuil des deux Et c'est de Havre-Saint-Pierre Fait que Montréal-Havre-Saint-Pierre, c'est 18h de route, 13h de route, c'est très dans le nord, c'est à 2h que les étapes du deuil passent. C'est ça que je raconte, un peu romancée. Bien sûr, comme ma soeur, elle n'a pas d'enfant, mais dans le livre, elle en a deux. Ok, mais on est beaucoup. C'est comme un mélange un peu humanisé des personnages.

Jocelyne:

Mais quelle importance a votre soeur dans cette? je ne sais pas ce qu'il faudrait. que je lise le livre mais quelle est l'importance à votre soeur dans cette histoire?

Kevin:

C'est elle qui a compris qu'il y a un deuil que je devais faire. Puis, elle m'a comme obligé de le faire. Le personnage Max. Il ne veut pas y aller, il ne veut pas se rendre trop loin, ça ne sert à rien. Pourquoi? Il dit ben, vas-y pareil, tu as juste à faire, tu as du temps. Je n'étais pas auteur best-seller, par exemple dans les vouilles, mais c'est dur. J'ai comme remplacé une époque de ma vie où tout allait bien, où j'avais le bel job, le bon salaire qui va avec et le train de vie qui va avec. Je n'ai pas remplacé par ça, c'est les bouts qui sont romancés, mais en gros, c'est pas mal.

Jocelyne:

Votre relation a duré combien de?

Kevin:

temps. C'est gênant. Ça a duré juste trois mois. Non, mais c'est Oui, mais c'était intense. J'avais pas vécu ça encore. Je l'avais vécu depuis quelques temps aussi, mais quelqu'un d'autre, évidemment. Mais non, finalement j' J'ai trouvé une copine qui va vraiment mieux avec mes valeurs, qui je suis. On travaille ensemble sur mes romans aussi. Elle m'a fait ma coulature, elle m'a fait ma promotion d'étudiant graphiste, alors on va l'utiliser.

Jocelyne:

Donc elle est la raison pour laquelle vous voulez quitter notre beau, belle ville de.

Kevin:

Laval. Oui, je vais là chez elle pour la rejoindre, Ben ouais.

Jocelyne:

Je voudrais revenir un tout petit peu sur ce livre de Non sur le livre sur le hockey. Où est-ce qu'on en est justement Oui voilà, j'ai fini ma première écriture.

Kevin:

L'histoire du 1912. Je n'ai pas le titre encore. Ça, c'est un gros brainstorm qu'on devrait avoir avec la maison d'édition. Si la maison d'édition on le prenne, je crois que oui, mais ils ne vont quand même pas, parce que c'est mes amis qui vont avoir des procédures. Je vais passer par le processus normal. C'est bien normal, c'est bien correct. J'ai quand même assez confiance.

Kevin:

La première écriture est terminée. Là, je reprends ma révision bientôt, parce que ça prend un certain recul pour recommencer. Excuse-moi Des passages que je ne me souviens plus, pour ça, pis, ça, autre. En attendant, j'ai travaillé une nouvelle Et encore là, j'ai corrigé des phrases. Je voulais rajouter quelque chose. Ça m'a fait un petit flash, je suis revenu dans mon texte, puis, en relisant le passage, je peux chercher exactement où ajouter l'élément. J'ai corrigé des phrases ici, j'en ai réécrit ça, c'est un peu plus fluide. La première écriture, je considère ça comme une prise de notes. Ok, j'en prends pas beaucoup, j'y vais au feeling, j'y vais. Ok, ça arrive là, qu'est-ce que je ferais à la place du personnage? Et après, je mets tout ça dans l'ordre. J'ai aussi des bêta lecteurs qui prennent des notes aussi. Ils font ça. Tu parles de ça mais tu reviens jamais.

Kevin:

Je sais, je réécris, je vais essayer de travailler ça. Tu sais tromper entre des noms, ça, ça m'arrive souvent, comme Chantal avec un E, mais à la fin, elle a plus de Ou dans le même paragraphe. Mais je me suis trompé de nom de famille. J'ai écrit le paragraphe en deux jours, fait que les lourds ont passé à le doux. C'était très drôle, est-ce?

Jocelyne:

que vous gardez toujours la même bêta-lecture, ou est-ce que vous la changez? Ah, je change un peu.

Kevin:

C'est aussi important J' soit, j'y vais avec du monde qui le sujet intéresse pour être sûr qu'il passe au travers et s'il y en a qui, je veux vraiment que ce soit strict. Je vais arriver à l'étape où le faire corriger. Quelqu'un qui va lire et qui va, c'est ça qui va être, de manière objectif, comprendre ça, que ce soit son sujet préféré ou pas. Tout ce qu'il a besoin de savoir, c'est si c'est bien structuré, si les intrigues sont fermées ou sinon, pourquoi Il y a ça. Tu dis pas ça, je sais, j'en parle dans le prochain. Ah, ok, c'est bon, c'est correct.

Jocelyne:

Moi, c'est bien aussi, ça veut dire qu'il y a quelqu'un depuis qu'elle suit le fil.

Kevin:

Ouais, ça je le vois selon le terme d'une partie de hockey. À part l'introduction qui introduit la famille, qui se passe à la fin de la saison précédente, le prochain chapitre, ça commence au camp d'entraînement Et le dernier chapitre se passe dans la série éliminatoire.

Jocelyne:

Je sais que vous êtes Québécois, j'ai une seconde nature. Mais est-ce que vous avez dû faire des recherches davantage pour ce roman-là?

Kevin:

Je connais, c'est ça, le hockey. Il en joue un peu aussi. Je n'ai pas fait beaucoup, Mais j'attends toujours une réponse d'une ligue junior qui existe pour avoir la permission, Parce qu'il faut avoir la permission, sinon ça peut se revirer contre moi. Mais j'ai fait des recherches, surtout quand j'ai écrit Audrey 2.

Kevin:

C'est ça, les romans policiers, les affaires de femmes, ce genre de recherche que vous faites Des recherches sur le hockey, pour Audrey aussi, parce qu'un contrat qui doit éliminer un gardien de but? Ok, moi, je me suis fait sûr du pourquoi, du comment, puis trouver une raison, puis ça fonctionne. J'ai fait quelques recherches, qu'est ce que je ne savais pas déjà? et j'ai demandé la permission à la ligue géant-major d'utiliser leur nom et le nom de leur équipe. Ils disent ok, mais explique moi dans quel contexte ils vont y les mettre? ils sont aucunement impliqués, ils sont victimes. J'ai utilisé des noms fictifs, des joueurs qui n'existent pas et aussi, c'est au lieu de dire NHL, ligue nationale de hockey, j'ai utilisé un autre terme, une abréviation, et j'ai inventé une équipe fictive, parce que c'est sûr que je n'aurais jamais eu la permission.

Kevin:

Aucun de nos propriétaires n'a engagé quelqu'un pour tuer un goaler. Ça, j'ai fait. Attention, les hockey, ils ne sont aucunement impliqués. Non, parfait, vas-y, il n-y a pas de problème. Je les dénigre pas, je les blasse pas, j'ai fait pas mal paraître non plus. C'est important pour une compagnie, tu peux le faire sans demander une permission, mais c'est un peu à tes risques et périls. Juste, des fois, par une compagnie, par orgueil, parce qu'on leur a pas demandé, ils vont dire de retirer ça. Par exemple, j'ai demandé à un collègue auteur, mickaël Archambault, sa série policière.

Kevin:

Et chaque livre est un sport, c'est un journaliste sportif qui met une enquête. Le deuxième, ça parle de hockey. Il dit est-ce que ça se passe en ligne nationale? Il dit non, malheureusement. Ben, oui, peut-être. En tout cas, ils voulaient, ils voulaient utiliser le Canadien de Montréal. L'équipe a dit oui, mais la Ligue Nationale a dit non, ben, ils pouvaient pas, malheureusement. Mais bon, c'est des choses qui arrivent. C'est pour ça que, dans les séries, ils utilisent pas le Canadien, ils utilisent un autre nom. Pour en parler plus à l'image, tu as les logos, mais autre recherche que ça pour Audrey, j'en ai fait énormément parce qu'audrey, avant de venir sur un gagage, elle a fait l'armée elle est forte et fort spécial, parce faut expliquer pourquoi ce qu'elle a pu tuer sans sourcier et pourquoi le joint, l'armée aussi.

Kevin:

Sa seule issue, qui restait là, les allures, une enfance triste, des parents qui qui voulaient un enfant. Elle a été adoptée, mais, miracle, en revenant du Vietnam, sa mère tombe enceinte. Donc, c'est plus important. En plus, c'est ancien, d'un garçon Et ayant des parents très conservateurs, même sa mère a pris le nom de son père en se mariant. C'était, elle ne laissait pas compte. Elle peut faire ce qu'elle veut, ce n'est pas important, ce n'est pas grave pour eux autres. Puis, vincent, son frère, quand il est plus vieux, il voit ça, mais il ne comprend pas. Il pense qu'Audrey a plus de permission. Oui, il est avec sa soeur par jalousie, il est contre Lui. Il faut qu'il se couche de bonheur, il faut qu'Audrey, c'est pas important. Et puis, il comprend pas ce qui se passe. Elle a beau lui expliquer, il est boqué. Fait qu'elle était pas mal, tout seule tout le temps, sauf à des occasions, car sa petite soeur, claudia, est née Une soirée. Qu'on pas fait d'attention, ça arrive. Puis, étant une fille elle aussi, elle est très protectrice envers sa soeur.

Jocelyne:

Elle veut éviter qu'elle subisse la même indifférence qu'elle a subi, mais la différence est qu'elle n'est pas adoptée et qu'à Sherbrooke, c'est plus facile pour elle parce qu'Audrey est une vietnamienne d'adoption.

Kevin:

C'est ça. J'aurais été de plus que d'entendre la série télé que j'avais pas. C'est quelqu'un qui m'a fait réaliser, parce que quand j'ai fait, quand j'ai monté mon démo de réalisateur, j'ai fait une captation de shooting photo, c'est un projet que je voulais et ça serait cool, et je cherchais une femme d'action. J'ai cherché et j'ai allumé ben oui, j'avais écrit un personnage de femme d'action, comment vous écrivez une femme d'abord excusez moi, je pose la question à tort.

Kevin:

Évidemment, je ne veux pas écrire n'importe quoi, mais il y a des différences, mais il n'y en a pas tant non plus. Ce qu'un adolescent peut vivre peut être pareil ou presque mentalement à un adolescent, comme on peut subir du rejet d'indifférence dans notre famille, peu importe, qu'est-ce que c'est qu'on est, ça, c'est pas pareil. Pour le reste, j'y vais avec ce que je sais, ce que j'ai vu, ce que j'ai entendu, ce que j'ai vécu. Aussi, je parle pas beaucoup d'habitude, mais j'écoute beaucoup. Je suis quelqu'un de très curieux aussi. J'ai beaucoup de connaissances de filles, j'ai des amis de filles, puis je leur pose des questions. Je leur dis c'est pour ça, il n'y a pas de problème, je vais t'aider.

Kevin:

Pour moi, j'ai vécu ça comme ça, comme pour les blagues raciales qu'elle a pu vivre à l'école, j'ai demandé à Noémie Leduc-Vaudry, qui est une actrice québécoise qui se fait de plus en plus voir à la télé je suis contemporaine, celle que je voudrais pendant le photoshoot, et c'est en regardant les photos que mon premier récitant de joie, qui l'a vu, mon ami, il, dit Hey, imagine si on aurait eu pensé dans le temps à faire Audrey adaptée. Elle aurait eu le sentiment d'appartenance encore plus éloigné, ce serait un intérêt de faire de plus pour elle. J'ai dit Ah, c'est une bonne idée.

Kevin:

Mais bon, tant pis. Puis, quand l'idée de refaire un court-métrage pour la dernière fois, il dit Je vais auditionner des actrices qui savent se battre, puis je vais adapter le personnage à l'origine ethnique que je vais avoir choisi d'après les compétences. Et ça a donné Christine Trinh, une vietnamienne. Ça va être ça. Puis, pour le livre, quand je suis allé le prendre, je vais commencer où j'étais rendu. Ça va être ça aussi. J'ai hésité. Est-ce que j'avais fait comme je voulais au début, qu'elle soit québécoise et que son frère soit né dix mois après elle, ou je la fais adopter? et est-ce que ça se peut que la mère tombe enceinte? finalement? Oui, parce que des fois, quand tu veux trop, ça ne réussit pas. Et Mais c'est pas.

Kevin:

J'ai quand même eu peur. Je vais avouer Qui suis-je, moi, un auteur blanc québécois, pour décrire la réalité d'une femme. Tu sais, non, ça a bien passé, personne n'a rien dit, fait que je suis content. En même temps, je me suis, tu sais, à m'aider aussi pour ça. C'est-tu les phrases de Kruse à la droite qu'on t'a données? Il y en a plein ça.

Kevin:

Tu as été adopté aussi. Oui, donc qu'elle était ta réalité. Un peu, elle m'a aidé à approfondir le personnage. Noémie est chinoise, contrairement à mon personnage, mais je m'en suis servi aussi. Que du monde ne fasse pas la différence, comme quand elle se pogne avec son frère. Elle dit Ah, tu sais, il parle de toi chinoise. Mais je l'ai corrigée. J'ai dit que tu étais vietnamienne. Je lui dis Ah, pense pas que ça a de la différence.

Jocelyne:

De toute façon, Dites-moi, est-ce que vous vivez de vos écrits?

Kevin:

Pas encore, mais je pense que ça va venir, parce que vivre de ses écrits, juste des romans, je ne sais pas si c'est possible pour tout auteur, surtout au Québec. Je sais que Patrick Sénécal fait beaucoup d'activités ayant rapport à l'écriture, mais qui n'est pas de l'écriture. Je ne sais pas s'il donne des conférences, mais ça, il peut vivre de ça aussi. Des autres petits écrits. Je ne sais pas si les auteurs font ça, mais je sais que les humoristes font des chroniques dans les journaux, dans les magazines. Ça, c'est de l'écriture quand même. Comme là j'ai été. J'ai été mandaté par une nouvelle compagnie d'un photographe établi qui veut ouvrir un manoir C'est comme ça qu'ils a appelé le manoir pour les artistes visuels, surtout pour des photos, des vidéos, un lieu, comment on dit ça J'ai le terme pour les auteurs, mais encore là, ça ne me vient pas Ou pour prendre des retraites d'art, des retraites d'écriture. Il m'a dit j'ai travaillé avec lui, c'est comme ça qu'on s'est connus.

Kevin:

Je suis un photographe. Il a pris des photos de mes personnages et il disait j'ai lu un peu tes affaires, est-ce que tu as une idée pour développer ça un peu? Je lui dis c'est un manoir, fais des légendes, fais des légendes urbaines. Je fais un peu de ça. Parfait, je te donne ça, tu m'écris le premier. Pour quand, j'ai dit attends, wow, je ne sais pas. J'ai commencé le premier, ça a passé le test, ils l'ont publié.

Kevin:

Je suis en train d'écrire le deuxième. Ça, c'est des adhérents aussi, c'est des petits qui peuvent permettre. J'ai commencé à écrire une conférence aussi. Je ne sais pas si ces sujets peuvent intéresser, mais on va les adaptations en film, en série, en jeu vidéo, et je suis beaucoup, beaucoup.

Kevin:

10h walsh, c'est bon, mais j'aime eu le livre que l'ivier meilleur. Je veux un peu démonter ça, c'est pas meilleur, c'est différent. Parce qu'elle, ayant fait les deux, ça s'écrit pas pareil. En ayant écrit les scènes sans l'eau de riz, entre avec d'autres là dessus. Je sais que tout ce que j'écris en remarque, ça peut pas être montré à l'éc de Audrey, puis en travailler avec d'autres là-dessus.

Kevin:

Je sais que tout ce que j'écris en remarque, ça peut pas être montré à l'écran, ça peut être tel quel non plus. Puis, je parle à du monde à gauche, à droite, qui écoute de plus en plus d'adaptations. Ils disent ouais, la différence que j'ai pas aimée. Oui, je comprends qu'il y a été blonde aux yeux bleus, maintenant il brûle nos yeux verts. Ça marche pas, c'est vrai, c'est un point physique. Je sais pas pourquoi ils ont tenu à changer, ou si elle est blonde. Tu peux l'atteindre au pire en, mais c'est un peu de ça que je veux essayer de parler. En même temps, la sortie d'un, je réessaye au court métrage, parce qu'Audrey, on développe avec des financiers potentiels Un court métrage. Le scénario est pratiquement écrit, en tout cas le synopsis il l'est. Je sais ce que je veux montrer. Ça, ça a passéait, c'est parfait. Ça peut être un pilote pour une série aussi. Pourquoi pas la série? je peux forcément.

Kevin:

Je peux la réaliser si ça passe à le pilote, le fait ok, ça va, c'est ce qui est un peu plus réduite, et tout ça pour le reste, la grosse job. non, j'ai compris que c'était peut-être pas forcément pour moi des gros projets à grand épreuve, mais je vais l'écrire, je vais m'en mettre les peines. Il y a beaucoup de projets dans le pipeline.

Jocelyne:

Oui, mais un à la fois, un peu avant l'autre. Puis je ne veux pas trop. Est-ce qu'il y a un genre dans lequel que vous aimeriez faire?

Kevin:

mais vous avez des appréhensions ou est-ce qu'il y a un genre que vous ne voulez absolument pas toucher? L'horreur peut-être. Je ne suis pas fan d'horreur. J'ai lu du Stephen King, j'ai lu du Patrick Seneca et j'en ai lu d'autres. Ça va. J'ai lu parce que le sujet m'intéressait, parce que j'avais vu le film et la différence m'intéressait. Mais ce n'est pas le genre de film que j'écoute. C'est pas le genre de livre que je vais aller chercher non plus. Je comprends que c'est très populaire. Ce serait intelligent d'en écrire, mais je ne sais pas. J'écris une nouvelle qui est efficace.

Kevin:

Mais sans plus Pour ça. C'est un défi que m'était donné Pour un événement qui n'existe plus, malheureusement, ou qui va peut-être revenir l'organisateur ne sait pas. Et j'ai commencé et j'ai dit ok, je vais écrire qu'est-ce que moi me fait peur. Mais après celle-là, je ne vais pas raconter ça mille fois non plus. Il y a plein de choses qui me font peur, mais je ne veux pas faire des tarantules géantes non plus. Je ne sais pas, ce n'est pas ce qui m'attire, moi, je suis plus dans la psychologie, dans le mental. Là, j'ai des sujets de prédilection. Pour le moment, ça n'a pas tant changé aussi, c'est les relations familiales, audrey, c'est ça. La route, ce n'est pas, c'est un accident, un peu Un bel accident quand même.

Kevin:

Le livre de hockey, c'est les deux frères avec le père, puis la mère des fois qui s'en mêle, mais elle n'est pas très là, parce que le hockey, je sais qu'il y a une ligue professionnelle qui est sortie, mais je n'ai aucune idée comment ça se passe. Donc, je ne veux pas, peut-être plus tard. C'est bien populaire, pourquoi pas? mais cela est déjà. Mais si ça perdure, pourquoi pas? les monts romain, policier, ses deux frères encore très ensemble, avec des saints tragiques, parce qu'ils sont nés préventuellement la journée de la mort de leur père, c'est comme ils n'ont pas tant fêté. Leur mère, surtout, a pas tant fêté. Encore là, ça dépend du point de vue. C'est le combat de la mère qui est sorti handicapé de cet accident-là.

Jocelyne:

OK.

Kevin:

Puis, elle, elle voit ça comme bizarre un peu. Puis, il y a un des deux frères, le deuxième, celui qui est né en deuxième que lui. Il n'y en a pas de problème pour lui. Lui, tout est cool, tout est le fun. Puis, il a son grand frère, que pour lui, c'est grave. Lui, c'est un petit gars à papa, mais qui n'a pas de père. Il est toujours frustré de ça.

Jocelyne:

C'est pour ça qu'il travaille avec son frère en équipe, parce que c'est le seul qui l'endure.

Kevin:

puis Oui oui, j'ai écrit un scénario d'humour, ok, à l'époque, qui a fié le produit? Mais je crois, si je ne me trompe pas, je vais le dire quand même. Mais ça se peut que je me trompe. je ne veux pas dire n'importe quoi. Je pense que c'est la comp. Ils ont décidé de faire celle-là. Je ne les blâme pas, je le comprends. Mais sur le coup, j'étais un peu frustré, j'ai bouté le film. Mais après, ça va, c'est correct. J'ai compris les raisons. Tu as Rachid, tu as Guyon C, qui marchait aussi un body-cup movie au Québec, mais c'était pas. J'ai pas trouvé ça très beau, pour les bonnes raisons, Mais en tout cas, c'est resté dans l'état là. Puis, là, mon ami, à qui j'ai écrit, on en a reparlé. Je lui ai dit C'est quoi? On le retrouve et on le lit, on le relit, on a bien ri. On a des bons souvenirs, parce qu'on l'écrivait à deux, on avait des blancs, on cherchait Ah, allez au toilette, go. Puis il revenait toujours une idée Hey, vous pourrez faire ça.

Kevin:

Ah oui, c'est drôle. Là, on a vu qu'il y avait beaucoup trop de personnages. Aussi, avec l'expérience, j'ai compris que le foire qu'on coupe, c'est plus de gags malaisants qu'aujourd'hui ne passerait plus, parce qu'à l'époque c'était moins grave. Donc, bon, on va le loter. Puis, je pense qu'on a pris des notes, on va leur travailler, on va se réessayer. J'ai un autre ami qui a dit bon, faites-le, on le fera entre nous autres. J'ai déjà la maison de mes parents pour deux semaines. Je lui ai dit ouais, ça peut faire ça en deux semaines, c'est possible, mais on va voir avant ce qu'est-ce qu'on fait.

Jocelyne:

OK, vous dites que vous ne vivez pas encore de l'écriture. en tant que tel, ça veut dire que vous avez un autre emploi maintenant. Est-ce que vous? êtes passionné par votre emploi maintenant, ou c'est plus, on va dire alimentaire. Je ne sais pas si mes boss m'écoutent.

Kevin:

C'est très alimentant. En fait, c'est un truc où j'écris, mais mon patron m'achète. Certains me lisent. Ok, oui, et quand j'ai des salons besoin de congé, un salon parfait, tu l'as, m François, ou je dois quitter plus tôt parce que j'ai une conférence à la Cité Assaut. J'ai un petit salon, mais ce n'est pas dans le cinéma ce qu'on fait. Non, c'est vraiment pour l'écriture.

Kevin:

Le cinéma, je ne me mets pas encore, peut-être dépendamment Comment le court-métrage, ce qu'il se fait, je ne veux pas le faire sans argent, je ne veux pas le financer moi-même, parce que ça m'a ruiné La dernière fois, c'était combien le budget à l'époque Très très, très petit, très, très petit, mais pour quelqu'un qui se finançait tout seul, j'ai emprunté de l'argent, j'ai tout mis ce que j'avais, ouh, ouais, c'est pas grand-chose, mais j'ai réussi à avoir au dernier moment, 6 000 $ Ouais Pour deux jours de travail avec des acteurs pas payés ou très peu, chose que je ne veux plus faire non plus Parce que, en étant pas payé ou très peu, je me sens mal à dire, de recommencer. La première fois que j'ai fait, c'était un long tournage. J'avais la cire au complet. C'était en deux parties, deux façons de faire, parce que c'était comme ça fonctionnait en flashback.

Kevin:

Ça a duré neuf mois en tout, deux fin de semaine par mois, à peu près. Ça allait bien, mais vers la fin, la comédienne qui l'avait commençait à être tannée. Puis ça paraissait. Puis moi aussi, je suis commencé à être tannée. Je me suis dit ok, c'est pas pire, regarde ça. Moi, c'est pas De toute façon. J'ai tout perdu Après le court-métrage. J'ai tout financé, j'ai payé tout le monde. Le disque dur a explosé Comme aujourd'hui. Je pense que c'est un signe divin, mais à l'époque, je n'avais pas compris ça comme ça, pourquoi ça ne marche pas, pourquoi mes affaires ne veulent pas marcher?

Kevin:

Vous êtes vieux, pourquoi? J'en ai quasiment fait une dépression sévère. pour vrai, j'aime ce que je fais à l'alimentaire, mais je finirais pas mes jours-là avec le grand respect que j'ai pour ceux qui font ça toute leur vie. Moi, c'est pas ça que j'aspire. Je me sens que je dois faire autre chose. Toute ma vie, je voulais raconter des histoires. J'étais trop ambitieux, je sais pas, j'était trop, il était trop gros. je vous dis de croire mes rêves.

Kevin:

j'ai toujours cru oui dans le fond, je pense que oui. Puis, quand je faisais des vidéos, j'avais comme un sentiment d'imposteur. Je suis un peu gêné de montrer comme si j'étais pas tant fait pour ça ou que j'étais vraiment pas prêt pour le faire. Parce que si on fait le court métrage, j'ai vraiment hâte et je me sens vraiment prêt. J'ai déjà mon casting complet. Mais dès qu'on a un ego officiel, on va enchaîner. Puis on va en entendre parler sur les réseaux sociaux. Pour l'instant, c'est tout petit. J'en parle pour voir les traits du monde les visitations.

Jocelyne:

Je disais que c'est pas encore là.

Kevin:

Mais non, ça, Mais non, ça va bien. Les financiers potentiels, les financeurs potentiels aiment mon travail. Déjà, ça commence bien. Alors il faut juste savoir, Eux autres, ils voient ça comme un investissement Exact. Eux autres, en quoi, Qu'est-ce qu'ils ont à gagner en finançant ça Et pour combien? Même s'ils mettent zéro, on va trouver un autre moyen pour le financer. Tout le monde est d'accord, tout le monde est allumé. Ok, Ceux qui jouent dedans déjà, qui ont leur rôle, s'ils n'ont pas lu les livres, ils sont au courant de l'histoire, Donc ils veulent vraiment. Celui qui va jouer Carrion, sa copine Lumélie, elle reste juste le 3 à lire parce qu'il vient de sortir. Puis, lui, il dit ma blonde dit que c'est une bonne idée. C'est une bonne idée, Je la connais. j'ai passé une journée avec à discuter dans un salon. On était à la même table.

Jocelyne:

Donc l'équipe est motivée. mettons Oui, l'équipe est motivée.

Kevin:

Mon directeur, lui, m'a apporté des idées Comme ça. On ne parlait même pas de court métrage. J'ai dit en vidéo, je verrais ça comme ça. Toi, ce plan là, tu le filmerais. Comment, j'irais avec le classique, avec un drone Chose que je n'avais pas accès à l'époque, avec un drone comme ça. Mais si on le prenait dans le sous, ok, j'ai dit attend, audrey qui nage, pourquoi on ne la filme pas dans le dessous? Bien, je n'ai rien contre, mais il faut l'équipement. J'ai dit cet équipement-là, as-tu d'autres idées? Puis, là, je donne une nouvelle scène, mais ça, on pourrait faire ça en parallèle, comme ça, je vois comme l'éclairage de là, ok, j'ai un directeur de la photo qui est créatif. Ça, c'est important. Ben oui, qu'est-ce qu'un directeur de la photographie? pour ceux qui ne savent pas, il est responsable de l'image que vous voyez. C'est lui qui filme, il apporte des idées de plan, c'est lui qui éclaire, si l'image est bien éclairée, qu'on voit pas la différence entre la CGI pis la marionnette, parce que lui, il en fonction que ça fonctionne. Et aussi, si il n'est pas créatif, c'est un peu plate. Et quand j'ai tourné la longue série, que j'ai tout perdu, encore tout explosé, j'en avais un, lui. Je l'ai vu comme acteur, c'est pour ça que je ne le veux pas. Pour en arriver à la caméra, parce qu'il est acteur aussi, lui, à la fin, on avait juste besoin de se regarder. Puis, il savait ce que je voulais. J'avais plus besoin, même quand on préparait, il savait déjà ce que je voulais.

Kevin:

La scène, la série, s'ouvrait sur une piscine, un gars qui s'en va pour se baigner, qui est la cible d'Audrey Audrey, apparaît. Mais là, le temps a passé, parce qu'il y a le changement de la crise, tout ça. On ne peut plus tourner ça. Même si ça se passe à Vancouver, on n'ira pas jusqu'à là-bas pour tourner cette scène-là. Fait qu'il y a mon directeur, mon assistant, qui disait moi, j'ai un spa chez nous, un gazebo, et tout ça. On va aller voir ça, ça a l'air, on peut faire ça. Puis, joey, qui a besoin de quoi? et tout ça, est-ce que cette scène-là, on la tourne en premier? On la tourne quand on veut, c'est pas grave, on peut s'attendre l'hiver. Pourquoi? Parce qu'il va faire froid, il va y avoir de la neige et la chaleur du spa va faire une fume. Puis là, il y a des LED autour, on se met ça bleu. Ok, ok, si je vais aimer ça, je suis sûr que tu vas aimer ça. Parfait, c'est ça qu'on fait.

Jocelyne:

Et cette scène-là qui dure, après montage, deux minutes et demie a pris sept heures à tourner en deux jours Et on a attendu que la saison arrive, oui, mais là, on a tourné autre chose avant, mais c'est quand même, c'est Ça.

Kevin:

Je suis fier de cette scène-là Parce qu'on a eu un échafaudage à monter pour un plan de haut Juste, un, c'est beau. En fait, on défait des. C'est ça que j'aime du cinéma, c'est le travail qu'on fait, ça, des fois, j'aime un film juste en sachant comment il a été fait, plus que le produit final, ça, c'est le fait qu'un bas de budget, le gars s'est débrouillé, le film est magnifique. Ouais, ok, il a fait trop de responsabilités. Il est pas bon acteur parce qu'il a produit, il a écrit, il réalise aussi. J'aimerais pas le film, mais le film est quand même intéressant. C'est juste que, mais bon, mais maintenant, je comprends qu'il soit fatigué là, mais c' champions pour vrai. Et c'était une journée la plus froide de l'hiver. En plus, là, quand l'homme se fait étrangler par Audrey, il se débat. Le gars, tu sais, il était couché à côté, puis il recevait de l'eau. Ben, il est resté professionnel.

Kevin:

Ça, ça fait des bonnes anecdotes. Fait que lui, dans un bar, il y a un mur complet de miroirs. Là, avec les moyens qu'on a, on y va pas avec ce qu'on veut. Fait que là, il dit tu vas prendre, mettre ça sur vos lettres. Un beau plan, séquence promène dans la salle, et tout ça Faut voir. Mais il y a un problème, il me dit lequel. Il y a un mur en miroir. Mais ça, joey, c'est ton problème, c'est pas le mien. Bon, mon tournée en tout ça l'arrange, ça Il fait. Mais à la fin, il était content d'avoir réussi. J'ai donné du challenge, on était une maudite de belle équipe. Ça, je m'ennuie de ce côté-là, mais je sens qu'avec la photo pour le film qui s'en vient, on va dire ça, pas être positif, mais ça va être la même chose aussi. On va donner des idées, on va en parler avant, on va être prêts. On est là, puis let's go.

Jocelyne:

La sortie. C'est prévu quand?

Kevin:

Ah, mon Dieu, C'est peut-être trop tôt pour vous. Oui, c'est beaucoup trop tôt, mais ça, je le rappelle, c'est pour accompagner ça avec ma conférence d'adaptation. Il y a des salons du livre qui, une journée avant le salon, préparent des activités comme ça. Le samedi, c'est des activités, puis le dimanche, c'est le grand salon. Je peux soumettre ça pour le samedi d'avant le vendredi, le soir, puis des conférences gratuites. Je t'achète ton billet pour rentrer. Je ne sais pas trop dans l'organisation, je peux essayer de faire cela en projetant le film, un coup fait. Mais c'est un petit plus. J'espère qu'il y a du monde qui ont l'humour romant, qui vont venir voir, parce que j'aurais des questions pour eux autres après. Mais quelles sont les différences? Est-ce que vous savez pourquoi? Oh, ok, pour être la fun, si j'ai l'acteur que je veux pour le, il faut voir les photos pour comprendre. J'ai trouvé un modèle qui est parfait pour ce personnage-là. Le qu'on a, c'est le mentor d'Audrey. Ils l'ont connu dans l'armée.

Kevin:

Pour Audrey, c'est le premier à peu près être humain adulte qui voit son potentiel, qui prend son aile et qui l'aide à se développer Quand il sort de l'armée. En fait, c'est lui qui décide quand il sort de l'armée, après les forces spéciales. Là, c'est au début du 1, c'est le prologue, je sais pas de rien. Là, ils font une mission spéciale, qui est de sauver la première ministre du Québec. Ok, là, audrey, avec son caractère ostiné pis qu'elle écoute personne elle part en avance. Mais une chance, c'est qu'elle est arrivée à temps pour la sauver.

Kevin:

Son commandant de terrain, il n'a pas l'air si content que ça soit fait. Il demande qu'est-ce qui se passe? pourquoi tu n'es pas content? Lui, il dit si tu répètes ça, on va nier et ça va tenir. Mais on n'était pas là pour la sauver, on était là pour montrer au monde qu'on a essayé.

Kevin:

Même l'armée n'est pas correcte, tout est corrompu, blablabla. Qu'est-ce qu'elle sait plus? quoi faire? c'est que je le connais. Elle, elle me dit Regarde, moi, je suis content de toi, t'as bien fait, je te le prends encore, mais j'avais pas le choix. Là, on sort tous les deux, pis, on continue, fait, qu'audrey, elle s'intrime, elle retourne dans le monde normal après 5 ans d'armée et elle continue à faire la seule chose qu'elle sait faire, la seule.

Kevin:

Puis qu'on l'a félicité pour Fait, que elle a besoin de reconnaissance. Ça ne l'a jamais eu, ou presque pas, parce que quand elle était bonne à l'école, les profs l'aimaient mais devenaient chouchou. Puis ça, ça fait qu'elle n'a pas beaucoup d'amis. Elle s'est fait un chum au secondaire. Mais encore là, ça m'a fini, parce, parce que lui était beaucoup plus vieux. Il est rendu au cégep, il découvre qu'il y avait une double vie amoureuse. Une autre raison, un autre rejet. Et en plus, elle, la blonde, sa nouvelle blonde, sa deuxième blonde, le savait. C'est encore plus humiliant, mais bon, je ne sais pas si je l'ai écrit ou je l'ai écrit dans le 4. En tout cas, pour ton, bien qu'il ne te l'a pas dit, elle sortait en me criant, sur un couperin sur le nez. Elle se dit elle ne veut pas s'emmêler, mais bon.

Kevin:

Je, ne, peux pas vous parler des heures. Quand 912 va sortir, c'est 912 que je vais parler. Puis quand mon truc policier que je vais refaire aussi, ça c'est. Vous voyez comme ça fait. J'ai eu l'idée en 2004. J'ai commencé à développer sérieusement en 2009. Pour ça, ça n'a pas été long à écrire Mon livre policier. C'est la première bande dessinée que j'ai faite. Les personnages sont sur moi ici.

Kevin:

J'avais 7 ans, j'ai commencé à écrire la bande dessinée. Évidemment, ça n'avait pas l'histoire qu'il y avait. Aujourd'hui, leur père est en vie, leur mère aussi. Leur père n'a jamais été maire de la ville. Puis, comme c'était dans les années 90, je les ai bâtis avec les films policiers des années 90. Fait que c'est comme un peu un hommage des années 90 que je vais écrire, mais dans le même. Si ça se passe dix ans plus tard. Pourquoi, je sais pas. Je le mettais à jour. Je le mettais à jour dix ans dans le futur, peut-être pour expliquer quelques technologies qu'on n'a pas encore qui pourraient apporter à l'intrigue. Mais la date n'a pas d'importance aujourd'hui. c'est juste que je vais même intégrer une soundtrack dans le livre, des paroles de chansons spécifiques. Et s'il serait en vidéo, en film, on entendrait à ce moment-là ces chansons-là. Les chansons ont rapport, les paroles, le désabloquement à ce moment-là, et c'est des chansons qui seraient écrites par qui, composées par qui?

Kevin:

Ah, des chansons qu'on connaît là. Ah, des chansons déjà conn le faire. Je peux mettre des extraits et des crédits. Je peux le faire Sur une chanson complète. Non, faudrait que je paie, mais je me suis informé quand même. Important les recherches. Ça commence avec Tina Turner The Best. À chaque début de chapitre, fin de chapitre, il y a une chanson. Premier chapitre, ça commence avec Tina Turner, puis il finit avec Robin Beck. Tears in the Rain Pleure dans la nuit est une reprise. Je trouve la version originale beaucoup meilleure, plus rock un peu.

Kevin:

Mais ça a un rapport avec ce qu'il dit, qui se passe à la fin aussi. La relation qu'ils ont les deux frères, c'est pas évident. La vie que le plus vieux mène, il faut toujours forcer, porter à la violence. D'ailleurs, ça fait 20 ans qu'il est consulté parce qu'il est trop violent. Puis, s'il manque un rendez-vous, il passe à job Parce qu'il ne se contrôle pas. On a l'impression que son frère le couvre aussi. Puis son boss le sait, mais tant qu'il résout les cas, il ferme les yeux là dessus. mais s'il faut qu'il tabasse quelqu'un qui est pas coupable, oh la, il n'aura pas le choix. mais si tu sais que c'est lui qui est exempt, c'est pas ça que je veux écrire. mais si il tabasse quelqu'un que c'est lui qui a kidnappé une petite fille et que sa petite fille a besoin d'être retrouvée parce que si elle a pasa pas son médicament, elle peut mourir, il va fermer les yeux Parce que c'est pour la bonne cause. Ça va un petit peu au sujet des tueurs à gages. Pour Caudray, tueurs à gages. j'ai toujours aimé les films de tueurs à gages. Je trouvais qu'il était très débrouillard, je le trouvais créatif. Ce n'est pas des matrimonialistes, ce n'est pas les psychopathes qui sont payés pour faire ça.

Kevin:

Fait qu'Audrey, il le connaît. il dit nous, on aide le karma Si quelqu'un veut ta mort parce que tu as fait quelque chose pour Nous, on croit au karma, mais on leur donne un coup de main. des fois, c'est pas, bien évidemment, audrey ne s'en vante pas. Mais comme quelqu'un dit moi, je ne suis, suis pas psychopathe, tu vas pas te tuer parce que tu me le demandes. mais si tu me payes, ça se peut que je le fasse ok, ça c'est intéressant, c'est toujours jongler entre le bien et le mal, qu'est-ce qui est bon, qu'est-ce qui l'est pas?

Kevin:

je trouve ça intéressant dans les films. Mes films préférés, c'est ceux qui fessent où ça fait mal. Puis je trouve je fais wow.

Jocelyne:

Donne-moi un exemple.

Kevin:

J'en faisais quelques-uns. Watchmen de Zack Snyder 2009,. Je ne suis pas sûr de la date de sortie. Il est tiré d'une bande dessinée. C'est des super-héros, mais ce n'est des super héros, mais c'est pas juste. Si c'est pas un venger, c'est vraiment très même du super héros. En cas ça se passe, 85 sont même. Il est devenu illégal. J'ai pu voir des justiciers parce que c'est ordonné. Tu ne lis plus. Et le film commence avec la mort d'un de ceux là, par quelqu'un qui était battu et lancé par la fin de son immeuble. Puis rien, il y en a avec un masque de Rorschach. Ok, lui, je pense. C'est mon préféré, parce qu'il met toujours en doute ce qu'on croit tout le temps, puis il est cynique au bout, à la fin, il est juste comme plus capable. C'est assez. Je ne vous rachète pas le film Watchmen. Oui, watchmen, qu'est-ce qu'il y avait là-dedans? Il y en avait un autre aussi, on ne se souvient plus, mais il relevait quelque chose de la société. Puis tu te fais oh, il a raison.

Kevin:

Non, il n'y a pas de quoi Tu te sens un peu mal. Qu'est-ce que c'est, je me souviens plus, mais en ce cas, rorschach, il se fait arrêter parce qu'il pratique ce qu'il n'a plus le droit de pratiquer. Puis là, il dit aux policiers si Dieu existe, dieu n'a rien à faire de nous, parce que ça, il est à la recherche d'un gars qui n'est plus petite fille. Il découvre que non seulement il l'a kidnappé, mais il l' le tuer, puis de le donner à manger ou à ses chiens, et puis il tue les kidnappeurs. C'est pour ça qu'il dit si Dieu existe, il n'y en a rien à faire de nous. Pourquoi il laisserait passer ça? et puis là, ça vient pas. Il y a d'autres films qui, en sortant d'ici, je vais m'en rappeler avec des répliques comme ça Ouvrez pour mon état. C'est un peu la même chose aussi. C'est du même auteur d'ailleurs Adam Moore. Je trouve ça, c'est un film génial. Tu lui préviens ce qui va arriver et nous, on ne l'écoute pas. J'espère pas que ça va arriver. Moi, je ne veux pas avoir raison. Moi, je dis ah, tu es cynique. Je ne veux pas avoir raison. J'espère que je me trompe. J'espère beaucoup, comme une espèce de positivisme À l'envers. C'est un peu ça, en fait. L'idée est venue un film en 2004.

Kevin:

Collatéral Avec Tom Cruise et Jimmy Foxx. Tom Cruise un, il est choui gris, il a arrêté de se teindre cette semaine-là. Là, ça se fait en temps presque. Un, il est chevigri, il a arrêté de se teindre cette semaine-là. La 60 ans, presque, come on.

Kevin:

Pis, il a une petite barbe poussée aussi, il a un autre look qu'on voit pas du tout. Il joue le méchant en plus. Pis, le réalisateur, c'est le réalisateur des films d'action les plus réalistes qu'il y a pas. Il sort son prochain. Et deux, j'ai vraiment hâte, surtout queAston Butler joue dedans Depuis qu'il a fait Elvis. Moi, je vois tout ça.

Kevin:

J'ai trouvé les répliques de Vincent le tueur à l'égage. Hommage à Vincent, avec le nom de tueur à l'eau. C'est voulu. J'ai trouvé ces répliques, le fun. J'ai trouvé le personnage vraiment cool. Il a raison. Ce qu'il dit, c'est Ça fait des gens Enquête pas. Oui, je comprends la réaction du chauffeur aussi, le chauffeur de taxi joué par Jamie Foxx. Sûr, il voit un gars tomber du ciel sur son toit de taxi. Il capote, il panique, c'est normal. Mon Dieu, il se transporte un meurtrier, lui, c'est un peu drôle. Mais là, regarde, ça fait quoi? Il y a combien de morts par jour sur la Terre. Ça ne te dérange pas. Tu ne peux pas te dormir, tu sais, tu sais, au Rwanda, ce qui s'est passé, ça t'a-tu empêché de dormir, ça? Je ne connais pas le Ré aussi, mais juste en réplique, comme ça, je trouve ça très bon. D'ailleurs, ce que je prépare, c'est pas, vraiment pas ceux qui ont lu le 3 qui viennent de sortir. Ma mère l'a lu, elle m'a appelé hier, on a jasé une heure de la fin du tome 3.

Jocelyne:

OK.

Kevin:

Puis là, j'ai mis ça aussi, ok, mais là, la fin écrit le 4 vite, tu veux pas nous laisser de même, mais j'ai pas privé avant, je sais pas quand. Non, on fait pas ça là, il faut là, ça peut être. T'as dû y penser avant d'abord Ça c'est nice.

Kevin:

Ah oui, c'est vraiment le fun. Faut que je te laisse, je suis rendu à destination. C'est bien correct, les gens qui gâchent. Tu peux voir de quoi? la réponse à la ne sais plus. Je prépare ça. Il s'appelle Tracé de nuit, une longue nouvelle d'Audrey qui va être dans la suite logique, mais qui ne sera pas le tome 4.

Kevin:

C'est comme un spin-off, mais qui se suit, et c'est un hommage au film Qui a fait naître Audrey. Je mets Audrey dans le collatéral, avec des différences, bien sûr, qui sont beaucoup moins longues, parce que Audrey il est écrit qu'on ne suit que Audrey tout le temps, s'il est au courant de quelque chose, parce que quelqu'un lui a dit, et puis elle était là. C'est comme ça que j'écris la trilogie. Il y a des scènes dans le film que je ne peux pas mettre parce qu'Audrey est pas là. Donc, il faut que j'amène une façon qu'elle devine ou qu'elle trouve. Et la fin, je dois la changer, parce que Vincent est le méchant, mais Audrey n'est pas la méchante, malgré ce qu'elle fait.

Kevin:

Fait que ça? je me suis creusé la tête pour la fin. Wow, ça, c'est Non, temps à faire ça. J'ai écrit un message à mes éditeurs. Une idée, il n'y a pas de trademark là-dessus, mais t'as pas vu un film qui est un copie-coller de Canada? oui, mais c'était pas bon, mais c'est pas grave, mais c'est juste. Ça aurait pu être meilleur. J'ai été déçu, peut-être trop de attente, mais c'est vrai que le film est pareil. C'est un gars qui veut se venger, qui s'assied dans le taxi, puis qui se prend avec le taxi pour tuer du monde toute la nuit. Bon, c'est ça. Oui, ben lui, il n'y a pas eu de poursuites. Non, je pense pas qu'il y ait d'autres problèmes. Ça se passe pas dans la même ville. C'est le concept qui est le même. Ouais, les noms changent. Ouais, les noms changent tous. Selon moi, c'est correct. Sinon, au pire, mets-le en ligne puis fais des copies physiques fois de temps en temps, suivant les salons.

Jocelyne:

Wow, Mais c'est vraiment le fameux avalère de vous amuser dans tout ce que vous faites tous les projets. Oui, beaucoup Puis je vous souhaite beaucoup, beaucoup, beaucoup de succès. J'ai même pas de doute que ça s'en vient à ces élus-là.

Kevin:

Merci. Des fois, quand je me compare à d'autres, non, mais faut pas faire ça. Non, faut pas se comparer. Non, les autres, c'est surtout les auteurs d'horreur qui pognent beaucoup, ouais, ouais pour eux autres, moi je pense pas en faire, mais c'est le misery, ça j'aime bien aimer, ça ça me fait peur des gros fans. Ok, merci, mais reste pas loin.

Jocelyne:

Kevin, on a une tradition ici la dernière question qu'on pose aux invités, ma question pour vous, tous les gens qui vous connaissent, votre conjointe, votre maman, vos lecteurs, etc. Est-ce qu'il y a quelque chose qu'ils seraient surpris d'apprendre là, qu'ils ne savent pas forcément, quelque chose qui les amuserait, quelque chose de Ah, là, là, là.

Kevin:

De surprenant, de Oh, plein de choses qui les amuseraient. Je ne suis pas sûr Quel rapport à l'écriture, quel rapport OK, Quelque chose qui se dit.

Kevin:

Oui, quelque chose qui se dit Vous êtes capable, je dirais, de l'assumer après, oui, oui, bien, je peux assumer, mais ce ne sont pas des affaires de tout le monde. Mais non, je suis un peu le mouton noir de ma famille, ce que j'ai pu remarquer, mais dans le bon sens, dans le sens que je suis différent. J'ai l'impression C'est pas un reproche pour personne, mais je suis peut-être le moins pudique, non, peut-être juste ma mère, que là-dessus, on peut se comprendre. Ma mère n'a pas de tabou, presque pas. Je peux parler d'elle d'un paquet d'affaires que je ne peux pas forcément parler avec mon père ou avec mes frères et ma soeur. Elle est quatrième première.

Jocelyne:

Elle est quatrième.

Kevin:

Elle l'eut dur mais aujourd'hui ça a bien trompé. On lui a aidé à forger son caractère, puis aujourd'hui on est très fiers de ce qu'elle est devenue. Et vous êtes quatrième, je suis deuxième Steve, kevin, nelson, daisy, keith. On est tous bon dans ce qu'on fait. on a des branches différentes, on est tous des artistes, mais qui vont.

Jocelyne:

Mais vous êtes le moins pudique.

Kevin:

Oui, il y a moins de choses qui me dérangent, il y a moins de tabous, pas qu'ils ont l'esprit fermé, mais disons que je peux plus parler et expérimenter des choses, si on peut dire. Puis, je me dis ouais, c'est important pour un écrivain de savoir ce qu'il écrit aussi, peut-être pour ça que l'horreur, moi, c'est pas que j'ai pas d'imagination, mais en même temps, j'ai jamais tué personne non plus. Mais quand les flashbacks vaudraient dans l'armée, je vais chercher du monde qui m'aide. Est-ce que ça se passe comme ça? est-ce que ça Pis? j'ai eu beaucoup d'aide, pis un chapitre. J'ai un gars qui travaille avec moi, qui est dans la réserve, pis il me dit ça, là, c'est mon exercice de recrut, exactement comme pour Audrey, change gâchette par détente, pis c'est ça. Wow, bon, mais sinon c'est ça, je ne sais pas comment dire C'est bien correct.

Kevin:

Je suis peut-être le moins pudique, c'est ça A peu près tout. Si je sens que je peux parler de quelque chose, je peux le dire. Si je me pose des questions, je ne te jugerai pas, ça ne me dérange pas, même si je te félicite quasiment. Est-ce que vous avez?

Jocelyne:

un dernier mot pour ceux qui nous écoutent et qui nous regardent. Quel Est-ce que vous avez? un dernier mot pour ceux qui nous écoutent et qui nous regardent, quelque chose que vous voudriez qu'ils repartent.

Kevin:

Moi, comme je dis toujours, c'est peu importe ce que vous lisez, lisez bien et parlez-en.

Jocelyne:

Merci beaucoup, Kevin. C'est pas ça que j'aurais dû?

Kevin:

Non, je sais pas quoi dire?

Jocelyne:

C'est bien beau, c'est correct.

Kevin:

Ou achetez mes. Non, je ne sais pas quoi te dire. C'est bien beau, là, c'est correct, je dois acheter mes livres quand même Ben oui, achetez les livres de technique.

Kevin:

Le trilogie est disponible, la première trilogie. Bien sûr, j'ai beaucoup de pression, les mots commencent à finir le trop, mais je ne suis pas grand-tête. En tout cas, il y a un dernier mot. La deuxième trilogie va être écrite différemment du premier. Ça va être moins psychologique, parce qu'Audrey son parcours psychologique va être terminé, et ça va être beaucoup plus policier, presque espionnage. Donc, la première trilogie va se passer en presque 4 ans, la deuxième va se passer en 2 semaines.

Jocelyne:

Deux trilogies, ok, une trilogie en 2 semaines. Ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok.

Kevin:

OK, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok OK.

Jocelyne:

OK, ok.

Kevin:

OK, ok OK.

Jocelyne:

OK, ok.

Kevin:

OK, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok, ok. Est-ce qu'on a une?

Jocelyne:

séquence de sorties. Est-ce qu'on va sortir les trois livres presque instantanément ou on va étaler ça chez aussi fort?

Kevin:

On va étaler un peu. Je pense Les deux derniers vont être sortis en même temps, Vu que ça se suit, les trois se suivent directement quand un commence et la fin de l'autre. Je ne sais pas. Je vais parler à mes éditeurs avant voir qu'est-ce que je peux faire. C'est quand même long écrire les trois en même temps, Même si je sais exactement ce que ça va.

Jocelyne:

La structure, les temps Ouais les personnages qui vont être.

Kevin:

En cas là, je suis dit pour la quarte, je vais prendre les scénarios, je vais les adapter, parce que les scénarios étaient Le 4, en plus du coup. Mais c'est pas si facile que ça. J'ai juste lu le premier. Il y a plein de choses qui ont changé. Je peux plus parler de ça. Ça, c'est plus comme ça que ça se passe. Ça, c'est déjà intégré. Ça, ça marchera plus. Je peux plus l'écrire non plus. C'est pas, c'est pas simple. De même, je pensais que ça serait facile pour le 4, vu que c'est déjà écrit ouais, ça ont changé.

Jocelyne:

Mais bon, merci beaucoup, kevin.

Kevin:

De rien, c'est un plaisir. Merci de l'invitation.

Jocelyne:

Merci, bon, comme d'habitude, je dis à tout le monde avant de publier quoi que ce soit, je vais vous envoyer une mouture des highlights puis l'épisode complet, puis, s'il y a des choses qui ne vous vienne pas, on va couper. Ok, bon, je suis pas.

Kevin:

Je suis pas du tout OK, ça, merci. Sous-titrage ST' 501.

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