4e de couverture

S01E07 - Pascal Alliot - Du passionné d'archéologie à l'auteur de thrillers

August 11, 2024 Jo Season 1 Episode 7

Comment un archéologue passionné devient-il un auteur renommé de thrillers sombres? Notre invité Pascal Alliot, installé en Espagne, partage son incroyable parcours depuis ses origines en Picardie jusqu'à la Catalogne. Découvrez ses œuvres fascinantes comme "Journal ordinaire d'un assassin pas ordinaire" et "Terre, mange tes morts", et plongez dans l'univers unique de ses personnages féminins puissants qui donnent une profondeur inégalée à ses récits.

Pascal nous parle de son dernier roman "Jusqu'à l'os", et de la sortie imminente du nouveau thriller captivant chez Les éditions Sans Pitié. Il compare son travail à des œuvres cinématographiques telles que "Civil War" et nous présente Sophie Debreuil, une capitaine de police forte et future récurrente de ses romans. L'auteur explique aussi son choix de collaborer avec une maison d'édition connue pour ses histoires sombres et décalées, enrichissant ainsi la perspective sur ses choix créatifs.

Enfin, Pascal partage ses aspirations à vivre de l'écriture et son parcours professionnel en tant qu'archéologue. Il aborde la réception enthousiaste de son roman "DIES IRAE - Jour de colère", une histoire poignante de deux frères dans un quartier ouvrier du nord de la France.

Ne manquez pas cette conversation riche en émotions, où Pascal parle aussi de ses projets futurs, ses voyages et sa nouvelle association avec une maison d'édition espagnole. Une discussion inspirante qui vous tiendra en haleine!

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4e de couverture:

Jocelyne:

Bonjour et bienvenue sur 4ème de couverture. Aujourd'hui, je suis avec Pascal Allot. Bonjour, pascal.

Pascal:

Bonjour à vous.

Pascal:

Merci de m'avoir invité. Comment allez-vous?

Pascal:

Très bien, je vous remercie déjà de m'avoir invité, me permettre de vous parler librement de mes livres, de mes romans et surtout du petit dernier. Voilà.

Jocelyne:

Parfait, Là présentement, vous êtes où.

Pascal:

Là présentement, je suis en Espagne, je suis à la frontière, en Catalogne, à la frontière, dans la montagne, actuellement.

Jocelyne:

Et vous avez toujours vécu à cet endroit-là.

Pascal:

Ah, non, pas du tout. Cette semaine, je suis venu travailler ici. C'est assez particulier, sinon j'habite personnellement pas très loin non plus des Pyrénées, puisqu'à Matarou, à côté de Barcelone, voilà.

Jocelyne:

Mais toujours en Espagne.

Pascal:

Toujours, tout à fait, est-ce qu'il? y a une raison pour laquelle vous avez choisi l'Espagne, tout simplement la vie personnelle qui m'a mené par ici. Mais vous êtes né en France. Je suis né en France, tout à fait, je suis né dans le nord de la France, dans le nord, en Picardie. Ça se trouve entre Paris et Lille, pour me situer géographiquement parfait, pascal.

Jocelyne:

est-ce que vous pourriez nous dire un tout petit peu toutes vos publications, un résumé de ce que vous avez publié?

Pascal:

En résumé de ce que j'ai publié au niveau des romans. ça a commencé il y a environ maintenant un peu plus d'un, quelques deux ans environ, avec un premier roman que j'ai consacré il y a peu, et un premier roman est sorti il y a deux ans, qui s'appelait Journal ordinaire d'un assassin parentinaire, chez vos éditions Lazare, avec Capucine. Il y a eu ensuite quelques temps plus tard, donc très peu quelques mois plus tard, il y a eu Terre Mange T'es mort, qui est un thriller très, très noir. Récemment donc, là, il y en a un qui sort chez vous justement, chez une maison d'édition canadienne-québécoise qui va s'appeler Juste Calos. Ils vont sortir aux éditions sans pitié.

Jocelyne:

Voilà Donc, le deuxième c'est plus un thriller noir. Le premier, c'est quel genre?

Pascal:

C'est un thriller historique, policier, polar, historique, qui se passe au 19ème siècle, quelque part au bord d'un canal. On pourrait le situer c'est assez imaginaire vers le nord de la France dans ma région Jusqu'à Loss. Jusqu'à Loss. C'est encore un monde imaginaire. Ça se situe dans les landes imaginaires quelque part. Ça pourrait être l'Écosse, par exemple, ou ça pourrait être en France, le département des landes. Voilà.

Jocelyne:

Dites-nous qu'est-ce qui intéresserait, qu'est-ce que vous pensez qui intéresserait les auditeurs présentement? Qu'est-ce qui les poussera à lire un de vos?

Pascal:

livres. Ah là, pour le deuxième en particulier j'ai parlé de Thèrement, j'étais mort Je pense qu'ils peuvent être très intéressés par le fait qu'il y a une jeune femme de caractère très forte, très solide. Elle est capitaine de police dans celui-ci. Elle va se retrouver face à une enquête vraiment très difficile, très, très, très, très dure, mais avec quelqu'un. Vraiment, j'ai créé, je pense, un personnage vraiment très féminin, très fort, une femme forte. Voilà, tout simplement. Je pense que ça peut beaucoup l'intéresser. C'est un champ, justement, de tous ces polars ou tous ces thrillers, où on a beaucoup d'hommes, beaucoup de choses comme ça, et là on a pour une fois une femme importante, intéressante, qui a et qu'est-ce qui interfère les auditeurs sur les deux autres. Sur le premier, c'est une histoire très intéressante d'un rapport très ambitieux entre un juge qui va se lancer dans une enquête, aussi à la poursuite d'un assassin et, justement, l'assassin, une sorte d'amitié répulsive. Je ne sais pas si vous comprenez ce terme, si vous comprenez un petit peu ce que je veux dire.

Pascal:

Si vous avez vu le film Le Juge et l'Assassin. c'est exactement la même idée. Un juge qui va se lancer dans cette histoire, qui va rencontrer un personnage qui est, au-delà des crimes qu'il va commettre qui sont complètement odieux, je ne vais pas le cacher C'est aussi un personnage dans lequel il se rapproche, litt envie de ce qu'ils sont Et il intéresse beaucoup. Et dans le tout dernier là, c'est le dernier Jusqu'à l'os, qui sort le 31 juillet, je peux quand même en parler un petit peu Là. c'est un roman qui me tient particulièrement à cœur, qui est quand même très particulier, mais qui a déjà reçu des très bons échos de la part de gens qui l'ont lu. et c'était déjà une surprise assez importante, puisqu'il part de la déportation, donc des camps de concentration, mais non pas pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pascal:

ça peut être n'importe quand Aujourd'hui, ça se passe à l'époque moderne, il n'y a pas d'époque particulière. Ça peut se passer au Chili, ça peut se passer en Afrique, ça peut se passer en Yougoslavie, l'ancienne Yougoslavie, etc. Ça peut se passer bien sûr pendant l'Allemagne nazie, pendant la Seconde Guerre mondiale, en Pologne, mais ce n'est pas du tout décrit. La période n'est pas décrite, la période n'est pas dite. Ça me fait aussi beaucoup penser à un film. peut-être que les gens ont aimé ce film ces derniers temps. ça peut être aussi une bonne idée de le comparé à ça, au film Civil War, que vous connaissez peut-être aussi, qui est sorti il n'y a pas très longtemps. justement, des gens qui sont emmenés comme ça, des gens qui prennent le pouvoir et qui vont profiter bien sûr pour profiter de la vie des autres, voilà.

Pascal:

Ok, c'est un roman très dur, pardon.

Jocelyne:

Ça sort le 31 juillet, vous dites.

Pascal:

Tout à fait, ça sort le 31 juillet et ça sort dans le chef d'une maison québécoise qui s'appelle les éditions sans pitié.

Jocelyne:

Non, comment ça se fait? Qu'est-ce qui s'est passé?

Pascal:

Pourquoi j'atterris chez les éditions sans pitié. C'est une très bonne question, effectivement, vous avez raison de la poser. Le hasard, tout simplement. Et puis, j'avais déjà vu, sur internet et aussi des gens qui en parlaient, cette maison pour leur, justement, un petit peu leur histoire décalée par rapport à la littérature plus classique, où ils prenaient des romans, des âmes noires. Alors, quelque part, ça m'a beaucoup plu, l'histoire des âmes noires, donc des gens qui sont, disons, des histoires, un peu de gens un peu particuliers, et j'ai pris contact avec eux, je leur ai envoyé mon manuscrit et, à ma grande surprise, ils m'ont pris, ils ont choisi mon manuscrit. Ils en sortent très peu, c'est une grande fierté, ils en sortent très peu et je me retrouve chez eux et très bon rapport avec ces personnes. Ça se passe pour le moment très bien. Et donc, le hasard, mais en même temps, hasard quand même ciblé, j'aime beaucoup leur couverture. Je ne sais pas si je vous avais envoyé la couverture en avant-première.

Pascal:

Elle est très particulière, très réussie, et je l'aime beaucoup. Donc, c'est pour ça beaucoup déjà aussi. Et des romans un petit peu décalés par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir un petit peu tous les jours, justement, dans les librairies. Ils aiment bien, justement, parler de meurtres, de choses un peu bizarres, de choses un peu particulières. Ils sont un petit peu à part Et ça j'aime beaucoup ce côté-là, j'aime bien cet aspect de leur littérature qu'ils proposent aux gens.

Jocelyne:

Je voudrais revenir sur votre deuxième roman, celui avec la capitaine, la femme. Mettons.

Pascal:

Elle s'appelle Sophie de Broglie. On peut la nommer.

Pascal:

Est-ce que c'était différent d'écrire une femme qu'un homme? De toute façon, j'étais parti dans l'idée de sortir un personnage qui serait une femme, comme je vous l'ai expliqué tout à l'heure. Je trouve que c'est tellement machiste. Le milieu policier est un peu comme le milieu militaire. On a beaucoup, dans de très nombreux romans policiers noirs ou thrillers noirs, beaucoup d'hommes. Et là, je voulais créer un personnage qui semblait en même temps fragile et fort à la fois, ce qui n'est pas facile à mettre en place. Et donc, ce personnage-là est né comme ça, dans cette ambition, vraiment, de créer une femme. Ça n'a pas été difficile. Non, je le trouvais tout à fait naturel et c'est le point de départ, justement, sophie de Broglie, c'est mon collègue Davos.

Pascal:

Elle a un collègue qui s'appelle Davos, qui est, lui, capitaine également, qui est tous son opposé, qui sont un petit peu en concurrence d'ailleurs, parce que, bien sûr, comme tous les hommes, il essaie de. En tout cas, sophie de Broglie va devenir récurrente avec Davos sur d'autres romans qui seront publiés plus tard. C'est un personnage qui va devenir de base, qui va devenir récurrente. sur les prochains romans Ils sont déjà écrits et qui vont être publiés bientôt.

Jocelyne:

Donc, vous avez une série qui sort Tout à fait.

Pascal:

C'est ça tout à fait Le début d'une série qui va tourner autour de Sophie de Bruyne, en particulier.

Jocelyne:

Et combien d'autres avez-vous déjà écrit?

Pascal:

pour le moment. Il y en a un qui va arriver d'ici la fin de l'année, il s'appellera Asphalt, il est déjà prêt, la maison d'édition est en train de travailler dessus qui serait notre maison d'édition. J'ai signé pour une maison d'édition française qui s'appelle Hugo Stern, et cette fois-ci, j'ai signé pour un contrat qui, lui, est beaucoup plus long, puisque là, j'ai signé déjà pour deux romans.

Jocelyne:

Voilà, ça, c'est très bien, justement pour les potentiels auteurs ou les auteurs même déjà établis qui nous écoutent. comment est-ce que vous réussissez à obtenir tous ces contrats avec la maison d'édition?

Pascal:

Parce que je contacte énormément de maisons d'édition. J'envoie mes manuscrits à énormément, énormément, énormément. C'est un lieu où vous connaissez le milieu de la littérature. C'est quelque chose de très difficile, notamment ce qu'on appelle les contrats contre l'éditeur, où, justement, l'auteur ne paye rien et c'est, je pense, quelque part les plus difficiles à obtenir. Après, il y a l'autoproduction. Je ne voulais pas me lancer là-dedans et je me suis donné comme object devenu un roman qui s'appelle aujourd'hui Journal Ordinaire, qui est nommé pour un petit prix d'ailleurs.

Jocelyne:

Ah, ok, c'est ça, c'est sûr.

Pascal:

Merci beaucoup, merci, merci beaucoup. Et je me suis donné comme raison de continuer à avoir un contrat compte éditeur. Je ne voulais absolument pas payer la moindre chasse, parce qu'on a beaucoup de maisons, justement, à compte participatif ou à compte d'a pas à payer pour être publié. Voilà, je trouve que c'est ma bonne ordre.

Jocelyne:

Ok, ça c'est remarquable. Non seulement vous avez des contrats avec des maisons d'édition, mais c'est des contrats à compte d'éditeurs.

Pascal:

Tout à fait, tout à fait, tout à fait, tout à fait c'est ce que plus.

Jocelyne:

Oui, vous avez beaucoup de talent.

Pascal:

Non, non je n'ai pas plus de talent que par tel, mais comment vous réussissez à te dire ça?

Jocelyne:

Parce que je connais beaucoup d'auteurs qui sont à compte d'auteur, au maximum, bien sûr, moi aussi je connais des gens.

Pascal:

Bien sûr, bien sûr, moi aussi, j'en connais énormément qui sont à compte d'auteur. Milieu de l'édition est tellement difficile, notamment pour ces contrats à compte d'éditeurs. Bon, attention, c'est pas non plus parce qu'on a un contrat à compte d'éditeurs qu'on est sauvé, qu'on va devenir célèbre, riche, beau, etc. Ça, c'est le parcours. De toute façon, il faut bien savoir que même chez une grande maison d'édition, on n'est pas beaucoup. Il faut savoir que, malgré qu'on a un contrat contre l'éditeur, on doit faire absolument toute la promotion, ou du moins une bonne partie de la promotion. Moi, c'est ce que je fais, moi, je n'arrête pas, j'envoie sur les réseaux sociaux, je suis sur Facebook, instagram, énormément. C'est peut-être ça justement le mot d'ordre par rapport à ce que vous me dites, pourquoi la différence avec certains auteurs que vous connaissez et que moi, je connais aussi, c'est que je me bouge énormément. Je vais voir des gens, j'envoie mes manuscrits partout et voilà, j'ai des idées très clairement arrêtées. C'est pas se mettre en valeur. Je pense qu à petit que ça fonctionne comme ça, si vous vous occupez de la promotion vous-même.

Jocelyne:

Qu'est-ce que la maison d'édition fait à part peut-être la distribution?

Pascal:

La distribution. Ils font la distribution, la correction, bien sûr, du texte.

Pascal:

Bien, évidemment qui est une chose capitale, parce que c'est vrai que quand on se retrouve avec des textes qui sont avec des fautes orthographes, des coquilles, des fautes, d'orthographe, des coquilles, des choses comme ça, ce n'est pas très agréable. Donc, la maison d'édition, elle fait justement tout ce qui est correction, diffusion. Elle a donc un distributeur qui distribue le roman en France, à l'étranger, c'est un distributeur à l'étranger, etc. Voilà, donc, c'est quand même un plus très important. Après, bien sûr, si avez quand même plus de chances qu'ils fassent une promotion importante, plus importante en tout cas pour vous, ça c'est sûr.

Jocelyne:

Donc, la présence dans les salons et dans les livrets.

Pascal:

C'est vous qui vous en occupez Tout à fait, tout à fait. Par contre, la maison d'édition peut aussi fournir le bouquin au libraire, par exemple. Trouver un distributeur, trouver un distributeur, un diffuseur pour les librairies, Ça c'est important. Si je devais faire ça moi-même, je pourrais plus, Voilà.

Jocelyne:

Question un peu difficile pour les auteurs en général. C'est quoi des trois romans, et même du quatrième qui n'a pas encore été publié, c'est quoi celui dont vous êtes le plus fier?

Pascal:

Là, aujourd'hui, j'ai parlé forcément de Je ne sais pas jusqu'à l'os, parce que c'est une histoire qui a été refusée par tellement, tellement, tellement, tellement, tellement d'éditeurs que je suis tellement heureux qu'il sorte enfin, qu'il va exister en livre, qu'on va pouvoir le trouver dans certaines librairies Chez vous, parce qu'en France, il va exister par le biais, notamment, au début, par Amazon, mais chez vous, je vous rends des comptes, je vais vous retrouver au Canada, au Québec, dans quelques librairies. Je trouve ça assez incroyable. Non, non, celui-là, vraiment, c'est quelque chose qui me t, parce qu'en plus, l'histoire est quand même une histoire qui est très dure, qui est très sombre, très difficile pour le travail de la mémoire humaine aussi, la mémoire des gens, pour ne pas oublier tout ce qui se passe, pour ne pas jamais oublier qu'autour de nous, le malheur peut arriver à n'importe quand, où les gens prennent le pouvoir et viennent vous voler votre vie. C'est quelque chose qui était capital pour moi de le faire passer beaucoup de gens. Il a été catégoriquement refusé, sauf par cette maison d'édition qui a pris le risque et qui a fait un travail. Vous avez vu la couverture où j'ai la quatrième sortie.

Pascal:

Le texte est vraiment très bien. Donc, c'est ce Tomishi, mais sans trop hésiter. Après, s'il faut faire un petit classement, ça sera celui qui n'est pas encore sorti, qui s'appelle Asphalt parce qu'il reprend Sophie de Breuil, et j'avance encore plus dans ma façon d'écrire et d'évoluer. C'est pas moi qui l'ai dit, c'est des gens qui l'ont lu et qui m'ont dit qu'il était très abouti. Des gens qui sont des chroniqueurs, des critiques, qui m'ont dit qu'il était beaucoup plus abouti Si je devais en garder de là dans l'or.

Jocelyne:

Jusqu'à l'os. Vous disiez que c'est une histoire qui me tient à cœur, qui est importante. Il ne faut pas que l'on l'oublie.

Pascal:

Pourquoi ça vous tient à cœur? Pourquoi ça me tient tant à cœur? Parce que, pendant de longues années, on a un petit peu tendance à avaler l'histoire, à oublier qu'il y a eu des camps qui ont existé dans les. Les gens avaient un tel malheur, un tel désarroi, une telle folie de vie qui s'installait Du jour au lendemain. On les prend chez eux, on les emmène, parfois pour mourir directement, après un long voyage, dans un train, dans un wagon à vaches, comme on disait, ou dans un camion, enfin un voyage très long, très difficile, ou alors ils devenaient des esclaves Et des millions de ces gens-là sont morts.

Pascal:

Et je trouve qu'aujourd'hui, et dans plein de pays pas forcément pendant la guerre nazie moi j'habite en Espagne on a eu la guerre d'Espagne les gens ont été fusillés, tués, massacrés en nombre, en masse, et donc, en Yougoslavie, on a vu ce qui s'est passé pendant la guerre Là-bas, en Afrique. On quelque part, avec tous mes petits moyens à moi, parce que c'est beaucoup d'humilité par rapport à ça. Je n'ai pas la prétention de les représenter, mais je l'ai écrit quelque part pour ne pas oublier ces gens-là, est-ce?

Jocelyne:

que vous avez été personnellement impacté des membres de la famille par des événements de ce style.

Pascal:

Pas du tout. Enfin, les a eu des choses dans la famille qui sont passées à certains points, mais pas à ce niveau-là.

Jocelyne:

Donc jusqu'à la sortie de la deuxième édition au Québec, Tout à fait. Ensuite, on a le deuxième épisode, le deuxième tome de Stéphanie.

Pascal:

Non, c'est Sophie de Brog. Non, c'est Sophie Debroy. Sophie Debroy. Désolé L'asphalte, c'est ça.

Jocelyne:

Et ensuite c'est quoi?

Pascal:

Ensuite, ça sera Osmos, toujours Sophie Debroy, c'est prévu aussi. Là, il y a encore pas mal de choses à voir, à faire, des corrections à mettre en place, mais ça ne sortira pas avant le printemps l'année prochaine. Par contre, ça, on a le temps, on verra un peu plus. Vous imaginez s'il y a déjà jusqu'à l'os qui arrive après, à la fin de l'année. Ça fait beaucoup de travail. Donc, on va faire une petite pause après, qui sera plus ou moins rapide, mais on va faire une petite pause, bien sûr.

Jocelyne:

Votre premier roman. Quand est-ce qu'il a été publié?

Pascal:

Mon premier roman est sort 23, vous imaginez, ça fait un an.

Jocelyne:

Ok, donc ça avait été très prolifique ces deux dernières années, ces deux dernières années.

Pascal:

Oui, je suis venu vraiment à l'écriture tardivement parce qu'en fait, les histoires étaient déjà dans la tête depuis un bon moment, mais je ne m'étais pas passé à l'acte. Et dans ma vie, les gens me disaient écoute, prends un papier ou un crayon. Et donc, un jour, je me suis mis, je l'ai écrit en moins de trois semaines. En moins de trois semaines, il était écrit, balancé, et je me suis dit voilà, maintenant je l'envoie brut. Allez, prends ton courage à demain, trouve des contacts de maison d''édition à compte d'éditeurs. Bien sûr, les premières qui m'ont répondu étaient les contrats à compte d'auteurs que j'ai catégoriquement refusés, rejetés directement. Ça ne m'intéressait pas. Et un jour, j'ai eu la bonne surprise de voir une maison française, une petite maison, toute petite, lazare Capucine, qui, en plus, était étonnante parce, s'est bien passé, le livre est sorti et là, il est nominé. Ça, c'est une divine surprise. Il est nominé pour le prix découvert de la juive, qui est un petit prix, mais qui est déjà assez intéressant, et il sera donné.

Pascal:

J'aurai la réponse au mois de septembre, officiellement oh, parfait, tenez nous au courant bien évidemment, je vous enverrai un petit mail, bien sûr, pour vous dire ça très vite. Et donc il est sorti, et très vite, derrière, j'ai commencé à écrire les autres Et petit à petit, il s'en est aussi très rapidement. J'adore écrire comme ça tous les jours. C'est quelque chose d'important. Je ne vais pas dire que c'est viscéral, mais quelque part, c'est quelque chose qui me Peut-être que j'ai tellement écrit très rarement c'est les années précédentes que je me suis mis très, il y a très peu de temps que maintenant, j'ai envie de tout raconter.

Pascal:

C'est l'histoire. J'ai envie de tout raconter et de créer des histoires Tout le temps, quand c'est possible. Bien sûr, j'essaie d'écrire 2h à 3h par jour, quand je peux. Là, cette semaine, je n'ai pas pu, et ça m'a rendu pas malade, parce qu'il faut être raisonnable aussi, mais c'est vrai que ça m'a manqué. Il y avait un manque, bien évidemment, il y avait un manque d'écriture qui était là, voilà 4-5 livres en 2 ans, 2 ans et demi, un bon français, comme on dit.

Jocelyne:

Qu'est-ce que vous avez fait comme études, comme travail alimentaire régulier?

Pascal:

Moi, je suis archéologue, en fait, j'ai une formation d'archéologue. J'étais en France, j'ai travaillé pour, notamment, différents centres archéologiques j'ai du vin à côté de Toulon Et après, pendant de longues années, pour tout ce qui est fouilles Vous savez les compagnies qui font les fouilles de préventives, vous savez les fouilles de sauvetage. J'ai travaillé pour des choses comme ça pendant pas mal d'années. En France, on a un organisme qui arrive à embaucher assez régulièrement les gens. Donc, ça m'a permis d'avoir, pendant une bonne quinzaine d'années, des contrats chez ces gens-là, régulièrement. Voilà, et après, justement cette semaine, je suis en train d'étudier la céramique. Je suis céramologue, en fait, j'étudie les céramiques. Voilà, vous savez à peu près tout rapidement. Il y a eu d'autres histoires, mais bon, je ne vais pas toutes vous les raconter.

Jocelyne:

Dans le présentement. Comment dire? je ne vais pas tout vous les raconter dans le présentement. La journée vous êtes théorémologue, et puis la soirée vous écrivez au très tôt le matin la matinée, j'essaie d'écrire quand je peux.

Pascal:

Le rituel, c'est plutôt vers le tôt le matin, c'est le rituel.

Jocelyne:

J'aime bien ce truc là est-ce que, ultimement, vous souhaitez vivre uniquement de l'écriture ou?

Pascal:

Combien d'auteurs peuvent dire qu'ils vivent exclusivement de l'écriture? si, demain, vous me dites je peux le faire, oui, pourquoi pas, mais il ne faut pas écrire, il ne faut pas avoir ça. Moi, j'ai parlé très clairement, c'est pas l'objectif premier. Si on peut le faire, bien sûr, c'est une bonne surprise. Mais je pense qu'on écrit déjà parce qu'on a des choses à dire et parce qu'on a des choses à raconter. C'est déjà le premier point. Et après, les étapes se passent ou se passent pas. C'est pas nous qui décidons, c'est les maisons d'édition qui vont faire de plus en plus nombreux, etc. Ça peut être aussi une rencontre avec, je ne sais pas, une personne âgée, publique, je ne sais pas quoi, qui va parler de livres, et ça va commencer à le faire connaître.

Pascal:

Mais moi, je n'écris pas au départ. Il ne faut pas se dire qu'on écrit pour absolument vendre des livres, absolument, et vivre de sa plume, vivre de son ordinateur sur lequel on tape sur les touches pour écrire des mots du tout. La réalité, enfin, du moins, en tout cas, c'est pas la mienne, c'est pas ce que je me suis dit, c'est pas ce que je me dis encore aujourd'hui. Si demain ça arrive, je vous dirais ben bravo, oui, c'est formidable. Voilà, c'est chouette, j'arrive à ça, mais c'est pas ma finalité du moment, absolument pas. C'est écrire pour raconter les histoires que j' ok, donc, c'est purement un plaisir personnel.

Pascal:

Que ça leur plaise ou pas, c'est pas super important pour l'instant pour l'instant, c'est pas le plus important, c'est parce que j'ai des choses à dire. J'écris pas pour faire plaisir. C'est des gens qui disent raconte nous telle ou telle histoire. Donc, j'écris, moi ce que j'ai à dire, juste qu'à l'os, par exemple, je sais parce que j'ai cette histoire-là à raconter, je ne l'ai pas écrite pour faire plaisir à des gens.

Jocelyne:

Ok Lorsque vous écrivez au-delà du fait, par exemple, prenons Jusqu'à L'os. Prenons Jusqu'à L'os. Par exemple, lorsque vous l'écrivez au-delà du fait que vous souhaitez. Est-ce qu'il y a une empreinte que vous souhaitez laisser aux lecteurs?

Pascal:

Jusqu'à l'os.

Jocelyne:

En général.

Pascal:

En général. si déjà quelques personnes ouvrent un de mes livres, le lient et va jusqu'au bout et dit Waouh, c'est pas mal, cette histoire-là, je serais bien heureux. Voilà, c'est ça, c'est que les lecteurs apprécient ce que j'écris. C'est quelque chose qui est vital. Quelques personnes après plusieurs, je ne sais pas, je ne peux pas vous dire.

Pascal:

Le premier bouquin s'est vendu à 200 exemplaires. Je ne vais pas devenir riche et célèbre avec ça. J'ai fini le premier tirage. J'en ai encore vendu quelques-uns, mais je n'ai pas d'ordre d'idée, c'est quelques centaines. Donc, je pense que, petit à petit, c'est à agrandir ce cercle-là. Et là, justement, jusqu'à l'os, j'ai eu jusque maintenant, il n'est pas sorti encore je le moment de retours de chroniqueurs à qui j'ai confié la lecture pour avoir leur avis, ce qui est important. Il y a surtout des gens, je le savais très bien, qui vont me répondre en toute franchie. Ils ne vont pas me répondre en me disant que c'est bien pour faire plaisir à l'auteur, ils vont me dire que ce n'est pas bon. Alors que là, tous les retours, et extraordinaire, donc, je me dis que peut-être que ce livre là, il a quelque chose.

Jocelyne:

je sais pas, on verra, l'avenir le dira et en plus des thrillers, et puis des policiers, est-ce qu'il y a?

Pascal:

d'autres genres dans lesquels vous souhaitez vous aventurer pour le moment, non, mais je l'ai fait, je l'ai complètement oublié. Mais pourquoi je l'ai oublié? c'est terrible, l'ai complètement oublié. Mais pourquoi je l'ai oublié, ce roman? c'est terrible. J'ai oublié Daziray Jour de colère. J'ai oublié un roman qui est sorti aussi, qui a été publié mais je suis incroyable qui s'appelle Daziray Jour de colère, qui est le quatrième, pardon, il est sorti en troisième position, en fait. Celui-ci, voilà, il est sorti en troisième, juste après Terre Mange T'es mort. Il est arrivé dans une autre maison d'édition, pareil. Et oui, ben voilà, je sais pas pourquoi je l'avais oublié. Excusez-moi, je suis complètement incroyable, j'ai oublié un de mes romans. C'est fou. Donc, oui, naziré jour de colère, bien sûr, qui, lui, est plus personnel.

Pascal:

Il raconte l'histoire de frères dans le nord de la France, dans un quartier ouvrier très difficile, avec des gens qui vont connaître le chômage, très intense, très difficile, avec les parents qui vont se détruire, se massacrer, le père par l'alcool, la mère, justement, par être battue par son mari. Enfin, une histoire très difficile, beaucoup plus personnelle, et en même temps, les deux frères vont complètement arriver à s'en sortir, mais après bien, bien des déboires, grâce à la musique, en rencontrant deux amis au lycée, ils vont créer un groupe de rock, il va s'appeler Dazireh, jour de Colère. C'est une réaction par rapport à ce qu'ils ont vécu, justement par rapport à la scène de ce que fut leur quotidien pendant de longues années avec leur père terrible et leur mère qui était présente sans être présente. Et donc, ils vont créer ce groupe de rock, qui est un groupe de rock dur, vraiment une musique très difficile, très dure, très violente, enfin acceptable, mais quand même. Justement, toute cette violence va transcender par leur musique. Quand ils étaient petits, ils ont toujours passé leur vie, malgré tout, à écouter de la musique avec leurs amis. Après, ils vont passer des soirées, des journées complètes à enfermer dans leur chambre, malgré des bons résultats au lycée dans la musique. Et ça va leur faire naître cette idée-là de musique de groupe Et ils vont sortir un groupe qui s'appelle donc Dizieret, genre de colère, après bien des déboires, comme toute la plupart des groupal, on peut dire phénoménal, va arriver vraiment, mais va plonger le groupe ensuite dans des histoires très noires.

Pascal:

Ça va très mal se terminer. Donc, quelque part, on rejoint aussi le thriller quelque part. Voilà aussi, c'est encore un bouquin quelque part, un livre très sombre, très sombre, où des jeunes gens vont être livrés. Le succès est dans. L'argent va rentrer. Certains vont plonger dans la drogue, certains vont plonger dans le désarroi total. C'est une histoire très dure aussi, mais c'est aussi une histoire d'un succès, d'une success story d'un groupe de rock qui va mal tourner. Et c'est clair que tout le début de ce livre, tout le début de ce roman, tous moi, tous les premiers chapitres, ils sont personnels. Je n'ai pas nommé, parce que moi, j'adore utiliser l'imaginaire, je trouve que le monde de l'imaginaire, c'est quelque chose de capital pour moi, puisque, comme ça, je peux me balader où je veux, je peux dire ce que je veux. Je n'ai pas à nommer les villes, je n'ai pas à nommer les lieux comme tels, qui s'appell avec mes propres histoires, et les implanter où je veux, voilà. Et donc, oui, c'est sûr que c'est chez moi, c'est ma ville, tout simplement, c'est moi, bien sûr.

Jocelyne:

Mais vous disiez que les premiers chapitres sont assez personnels. Est-ce que c'est plus bibliographique ou c'est….

Pascal:

Ah, le début, oui c'est autobiographique, c'est autobiographique. J'ai moi même créé un groupe, justement, qui était aussi assez binaire voilà, mais j'ai pas connu. Par contre, j'ai pas connu le succès que les miens dans mon groupe sinon ça devrait pouvoir aller un peu mieux pour moi.

Pascal:

Je serais pas actuellement ici, ça irait très bien. Je sais pas si ça irait, mais en tout cas le bon banquier serait plus heureux que le mien. Voilà, ça, c'est déjà. Ça, c'est une garantie. Donc, oui, oui, c'est automatique. Voilà toute la première partie du livre. Oui, après, non, après, c'est fini. On passe à autre chose.

Jocelyne:

Mais c'est ma vie, et puis la façon dont ils ont grandi, avec les parents Tout à fait, c'est ça, C'est tout à fait cette histoire-là.

Pascal:

Nous y sommes, nous y voilà, Donc. Voilà, c'est tout à fait l'histoire, exactement. Donc, il y avait Emma Ville Bécardier. Après ce groupe qui est arrivé, j'ai créé effectivement un groupe, j'ai intégré un groupe, exactement, etc. On a tourné. On n'a pas eu le succès escompté, mais on a fait des albums en Europe. On a tourné à l'époque partout en Europe Italie, France, Espagne, même en Pologne. On a fait des concerts en Pologne.

Pascal:

Il y a une part de moi comment ça s'appelle le bureau vous allez vous barrer, orgy des petits cons de 20 ans c'est le même style de musique qu'on écrit en Russie oui, on est très proches, très, très proches.

Jocelyne:

Très, très proches, parce que vous disiez que vous écrivez 3-4 heures par jour.

Pascal:

Oui, 2-3 heures, 3 heures moyennement.

Jocelyne:

Et vous avez un travail à temps plein, je suppose.

Pascal:

Oui.

Jocelyne:

Est-ce que vous trouvez le temps?

Pascal:

Vous devez aussi avoir une vie de famille. Oui, j'ai une vie de famille. Effectivement, vous savez, c'est la vie. Il faudrait des journées de 48 heures, ça serait chouette. Voilà, je peux pas répondre autre chose. Il faut des journées de 48 heures, c'est tout. Excusez-moi donc vous avez écrit aujourd'hui maintenant, non cette semaine j'ai pas écrit. Ça m'a rendu malade, parce que cette semaine j'avais un truc.

Pascal:

J'avais un truc spécifique à faire cette semaine. J'avais un rendez-vous avec un travail, en particulier sur une fouille. Je viens plus chaque été. Je viens ici depuis quelques années pour étudier la céramique, ici en particulier, voilà, dans les Pyrénées. Donc, cette semaine, j' Je ne pouvais pas écrire. Il faut mon lieu. J'ai mon lieu d'écriture. Si je ne suis pas sur mon lieu d'écriture, c'est dans mon ventre Dans un lieu spécifique.

Jocelyne:

vous avez votre routine.

Pascal:

Si c'est ma routine d'écriture qui ne va pas, je ne peux pas écrire. Je ne pouvais pas me déplacer. Je travaillais dans un musée, dans un laboratoire.

Jocelyne:

d'écrire, c'est quoi votre lieu d'écriture.

Pascal:

C'est chez moi. C'est chez moi, c'est tout petit. J'ai mon bain de caresse, c'est assez hallucinant. Ma table ne donne rien du tout, mon ordinateur planté sur la table, et voilà, et j'écris comme ça. J'ai écrit comme ça c'est peut-être parce que, pendant des années, j'ai cherché mon endroit pour écrire, et je pense que j'ai trouvé, il y a deux ans, quand on a récupéré cette maison qui me va très bien, qui est ma maison, et j'ai trouvé ce lieu, et je pense que je n'écrivais pas parce que je n'avais pas le bon endroit, tout simplement. Peut-être que c'est un peu imbécile parfois, la vie. On veut faire des choses, on ne les fait pas, et puis, du jour au lendemain, c'est bon, on a trouvé, on s'y met, et c'est quoi? votre routine? Ma routine, c'est me lever assez tôt le matin, comme tout le monde, et puis, dès que possible, derrière mon ordinateur, on lance l'écriture. Très tôt, on lance l'écriture très tôt, on lance l'écriture et on y va. Mais moi, j'ai une façon très particulière d'écrire, parce que j'ai pas de plan. Ah non, non, c'est pas ce que je vais écrire demain. J'ai passé pour un fou furieux, je sais, mais je sais pas du tout ce que j'écris le lendemain. C'est que j'ai une de tête et je lance l'idée et voilà, ça se présente comme ça se présente et je construis mon livre comme ça, en fonction des jours qui passent. Je ne sais pas du tout. Par exemple, là, j'écris, là, j'ai commencé à nouveau ma manuscrite malgré tout, avant de venir ici, et c'était une grave erreur, parce que j'aime pas couper mes manuscrits comme ça quand je suis en cours d'écriture et ça m'énerve.

Pascal:

Et Je lance l'histoire à la base. Je savais que ce serait encore un nouvel épisode de Sophie de Broglie et de Davos, qui ne s'équitent plus du cinéma. Je partais sur une nouvelle histoire. Je ne sais pas chaque jour comment ça va s'inventer le prochain chapitre, comment il va s'écrire. C'est la grande découverte de chaque jour. Ma routine classique, c'est écrire un chapitre. C'est En fait, ça va vite un chapitre. C'est une journée, un chapitre pour écrire un chapitre. Wow, oui, j'arrive ça fonctionne.

Pascal:

Oui, ça fonctionne. Et je sais pas. Peut-être que je sais que plein de gens que je connais écrivent différemment, mais moi j'écris comme ça et bien sûr, après il y a des corrections. Je relis, je relis.

Jocelyne:

Je travaille aussi là, je ne sais pas si elle le fera encore à nouveau parce qu'à force de lui envoyer la manuscrite elle commence à l'avoir un petit peu.

Pascal:

Je travaille avec une correctrice qui prend en charge la correction de mes derniers manuscrits, et c'est vrai que ça a fait du bien, parce que les premiers, c'était une calamité.

Jocelyne:

C'est quoi vos relations avec les autres auteurs? Est-ce que vous êtes plus tout seul à gérer vos affaires avec la médium d'édition? Vous avez un raison.

Pascal:

Au départ, j'étais complètement tout seul, puisque j'étais novice complètement dans l'affaire. Je ne connaissais personne dans ce milieu-là. Après, j'ai commencé à rencontrer des gens. Il y a des gens que j'aime bien. On commence à discuter un petit peu de ce qu'on écrit, de ce qu'on fait. C'est bien, il y, il paraît que je suis un animal assez social. Donc, il paraît dans les gens. Je m'arrive à m'approcher auprès des gens. Donc, je pense que non, auprès des gens. J'ai notamment des auteurs. Ça se passe relativement bien avec certains, moi bien avec d'autres, mais aussi, je suis quand même assez quelque part casanier. Je suis aussi dans mon histoire, moi aussi, moi, personnel, j'aime bien écrire mes affaires, moi aussi. Ça fait peut-être être un peu personnel, mais c'est vrai que j'aime bien aussi mes histoires à moi, avec ma littérature, Mais après, j'aime bien les partager avec les gens. Mais dans l'ensemble, je suis quand même assez solitaire, voilà.

Jocelyne:

Pascal.

Pascal:

Oui.

Jocelyne:

On arrive bientôt à la fin de l'épisode. Est-ce que vous avez quelque chose que vous aimeriez laisser les auditeurs avec? qu'ils gardent'il pense à vous lorsqu'il pense à vos œuvres.

Pascal:

Dans ce qui pense à mes œuvres, le mot principal, c'est lisez, lisez, comprenez-moi et foncez dans mon univers. Si vous aimez tout ce qui est noir, sombre, vraiment difficile, parce qu'il y a quand même une certaine dureté dans mes termes, dans mes façons d'écrire. D'aborder la littérature noire, c'est n'ayez pas peur, passez le cap et vous verrez derrière il y a la lumière au bout du couloir. C'est beau ça.

Jocelyne:

Dans cette émission, on a une question qu'on pose toujours à la fin de l'émission. Vous avez de la famille, vous avez des amis, des collègues de travail, etc. qui vous connaissent tous sous des facettes un peu différentes à chaque fois.

Pascal:

Mais est-ce?

Jocelyne:

qu'il y a quelque chose d'insolite, de cocasse, de drôle, de surprenant, que s'ils étaient au courant, ils seraient vraiment étonnés?

Pascal:

Ça je ne vais pas vous le dire, bien évidemment que non. Ça je ne vais pas vous le dire, bien évidemment que non. Mais ça je ne vais pas vous le dire à vous, bien sûr que non. ça nous sommes bien d'accord. Bon, j'avais un tout petit peu espéré là mais Non, non non, déjà en J, tout le monde ne sait pas que je fais partie d'un groupe de musique. tout le monde ne sait pas, par exemple, si vous verriez des photos. Oui voilà, on verrait une photo de moi.

Jocelyne:

il y a, on peut dire, 30 ans.

Pascal:

Oui, oui, oui, une photo de moi il y a 30 ans, par exemple, si on pouvait la montrer à certaines personnes, ils seraient quand même assez surpris de voir à quoi je ressemblais il y a 30 ans. Voilà, ça peut être un petit détail, ok.

Jocelyne:

Justement avant de publier l'épisode, j'aurais tout ce qui est médias sociaux photos, etc.

Pascal:

Tout ce que vous pourriez penser pour proposer un tout petit peu Instagram. Je vais essayer d'envoyer les choses des maisons d'édition aussi, tout ça, etc. D'accord.

Jocelyne:

Merci beaucoup, Pascal.

Pascal:

C'est moi qui vous remercie. C'était charmant de m'inviter. J'espère qu'on va rester encore en contact.

Jocelyne:

Oui, j'aimerais bien savoir comment vous évoluez, etc.

Pascal:

Oui, maintenant, en plus, je suis chez vous, un petit peu de loin, mais avec la maison d'édition, avec les éditions sans pitié, je ne peux pas dire que je suis en France.

Jocelyne:

Donc voilà, en.

Pascal:

Espagne, c'est une maison de chez vous, Donc maintenant vous pourrez qu'un roman dans certaines librairies chez vous. Vous imaginez un peu.

Jocelyne:

C'est chouette, ça, voilà, mais si jamais vous arrivez au Québec, faites-moi un signe aussi.

Pascal:

Bien sûr, bien sûr, Ça serait avec plaisir. En plus, je suis devenu un grand voyageur. Au départ, j'étais plutôt casanier, De ces dernières années je suis devenu un grand voyageur, Donc c'est peut-être une possibilité une opportunité.

Jocelyne:

Merci beaucoup, passez une excellente fin de soirée.

Pascal:

Merci beaucoup à vous et bonne fin de journée et peut-être à bientôt pour que je vous envoie les éléments. Merci au revoir. Sous-titrage ST' 501.

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